Une personne longtemps plongée dans le noir ne peut pas supporter la vision directe d’une lumière forte.
De la même manière, lorsqu’on commence à faire Techouva, nous devons y aller pas à pas, et commencer par accomplir de petites choses.
Lorsqu’on commence à s’approcher de la lumière, on ne vise pas directement les grands projecteurs…car il y a un risque de se faire éjecter !Alors, comment progresser ?
Il faut toujours être besim’ha.
Toujours !
Même à Yom Kipour, même à Ticha Beav…La joie, c’est du non stop !
Vous savez ce qu’a confié Rabbi Nathan ?
Qu’il avait eu envie de danser lor…d’un enterrement !
Oui, oui !
Pourquoi écouter D’ieu ? Soyez vous-mêmes des Dieux !
Voici ce que le serpent a murmuré à ‘Hava…
Depuis, ce message résonne tous les jours dans nos oreilles.C’est tous les jours qu’à l’homme se présentent deux choix.
C’est tous les jours que le serpent nous susurre ses sornettes !
Vous vous souvenez des voitures estafettes ?
Ces bécanes des années 70 ?
Et bien sachez que les estafettes, Rabenou en parle !
Il n’est pas ici question de voiture, mais plutôt d’envoi de message. En effet, le terme estafette fait référence aux messagers chargés d’apporter des messages à leurs supérieurs.
Ne laisse pas tes valises sur le quai de la gare.
Tu devras revenir les chercher.
Telles étaient les paroles de Rav Besançon, que D’ le garde en bonne santé.
Ces paroles sont claires.Ce n’est pas en fuyant les situations que tu vas te débarrasser de tes problèmes.
AVEZ-VOUS DEJA VU UN RAV SAUTER EN PARACHUTE?
Et bien Rabbi Na’hman est un spécialiste du saut en parachute.
Rabenou est un parachutiste spirituel. Rabbi Nathan écrit que Rabenou est capable de descendre dans les abymes de ce monde pour sauver les gens de leur chute et leur redonner de la joie. i tu es abîmé, si tu es dans les abymes, n’aie crainte.
On va venir te chercher.
C’est un jeu. La vie, c’est un jeu.
Est-ce que tu vas croire en Hachem ? Ou est-ce que tu vas tomber dans le désespoir ?
Voilà les règles du jeu. Plus tu as la foi, plus tu affrontes les épreuves, plus tu accumules des points.
ON TE CACHE LA GRANDEUR DE TON POTENTIEL POUR TE PROTEGER
Vous êtes porteurs d’un potentiel extraordinaire.
Seulement, si cela vous est révélé d’un seul coup et de façon immédiate, vous allez vous faire repérer par les forces du mal… …et vous faire voler votre richesse !!
Imaginez qu’un beau matin, une personne se lève et apprenne qu’elle a gagné 50 millions de dollars. Va-t-elle le crier sur tous les toits ? Va-t-elle s’afficher ? Va-t-elle risquer de se faire repérer par les voleurs et autres bandits ? Il est évident que non…
Les médecins de l’hôpital étaient unanimes : il fallait amputer la jambe, et rapidement !
En dépit de ce bouleversant verdict, le patient garda son sang froid et déclara d’une voix pondérée et ferme :
” Je vous suis reconnaissant pour votre aide. Avant de procéder à l’opération, j’aimerais que vous me laissiez le temps de faire une seule chose : me tremper au Mikve. En effet, je me trempe chaque jour et j’aimerais me tremper une dernière fois avec l’intégralité de mes membres. ”
MARIAGE PLUS VIEUX, MARIAGE HEUREUX
Mon ami Yits’hak a perdu son épouse il y a un peu plus d’un an alors qu’il avait déjà 70 ans. Peu après l’enterrement, ce dernier de rendit à l’évidence : rester seul ne lui ferait pas de bien.
Mais d’un autre côté, comment se remarier à un âge avancé ?
Comment ne pas heurter sa défunte épouse ?
LE BUT C’EST DE FAIRE SEMBLANT
Lorsque les Bnei Israël s’apprêtèrent à combattre les peuples vivant en Erets Israël afin d’en réaliser la conquête, Hachem leur annonça que ceux-ci gagneraient cette guerre.
Et force est de constater que cette annonce est très étonnante !
D’une part, à quoi cela sert de combattre si la guerre est déjà gagnée d’avance ? D’autre part, comment une guerre peut-elle être gagnée d’avance ?
On dit souvent qu’il faut craindre Hachem.
Mais qu’est-ce que cela veut bien dire ?Avoir peur ?
Être stressé ?
Hachem c’est mon papa !Hachem c’est mon meilleur ami !
Je ne peux pas dire que j’ai peur de celui qui m’écoute et m’est proche !
Le bruit tonitruant des klaxons?
Qu’est-ce qui a bien pu les déranger ?
Qu’est-ce que les explorateurs ont-ils vu qui le découragea à venir vivre en Israël ?
Mes chers amis, le Zohar explique que ce qui découragea ces derniers est la perspective de potentiellement perdre leur statut de dirigeant.
En effet, qui étaient tous ces explorateurs ?
Ma machine à laver a inondé ma buanderie, que vais-je faire pour y remédier ? Appeler un réparateur…
Mon fils peine en mathématique, que vais-je faire pour y remédier ? Contacter un professeur particulier…
La première réaction de l’homme qui rencontre un souci est de tenter de le résoudre par des moyens issus de ce monde matériel. Le seul hic, c’est que lorsqu’on agit uniquement sur ce plan matériel, on passe à côté d’Hachem.
Rabbi Nathan et Rav Na’hman Tulshiner se mirent à goûter le plat que leur hôte leur avait servi.
La soupe étant insipide, Rav Na’hman eut du mal à la déguster. À la vue des difficultés de son disciple, Rabbi Nathan s’écria : “Ajoute du goût à ta soupe!”
Ajoute mentalement du goût à ta soupe, et tu verras qu’elle aura du goût ! À notre tour, ajoutons du goût à notre vie
Adam et Hava étaient tranquillement installés au Gan Eden quand le serpent se pointa et les incita à goûter à son cocktail maléfique !
Depuis, j’ai décidé de ne plus faire confiance aux fruits de l’arbre de la connaissance ! Ils m’ont roulé une fois, ils me rouleront d’autres fois !
Les fruits de l’arbre de la connaissance, ce sont toutes ces pensées soit disant logiques et raisonnées qui me mènent à des conclusions indésirables.
Cette histoire est particulièrement émouvante.
Suite à son divorce, ce jeune homme était tombé à plusieurs reprises dans le désespoir. L’instabilité de sa situation couplée aux difficultés du quotidien suscitèrent la peine de ses amis qui tentèrent de lui redonner du baume au cœur en lui proposant de venir à Ouman à Roch Hachana. Évidemment, cet homme n’ayant aucun lien avec la pratique de la Torah et des Mitsvot répondit par la négative.
” Viens avec nous ! Tu n’as rien à perdre ”, le motivèrent ses copains. C’est ainsi qu’il se rendit à Ouman…et n’y parvint uniquement le deuxième jour de Yom Tov.
Nous avons tendance à être scrupuleux sur la cacherout, le Chabat, ou d’autres Mitsvot encore.
Et c’est merveilleux !
Et s’il y a une Mitsva sur laquelle il convient d’être aussi très très pointilleux et très très ma’hmir…c’est la Sim’ha!
Oui, être joyeux, c’est la base de toutes les Mitsvot !En pratique, cela signifie que de la même manière qu’on fuirait une assiette de porc car cela nous est interdit à la consommation, nous devons fuir la tristesse lorsque celle-ci s’invite à notre porte !
J’ai passé mon enfance au Maroc.
Dans cette maison qui m’a vu grandir, la décoration était placée sous le signe de la simplicité.
Plutôt que d’avoir vocation à embellir la pièce, les meubles étaient surtout fonctionnels.
Bien sûr, il arrivait que ma maman envisage d’acheter un objet de décoration. Mais elle se ravisait rapidement en nous disant : “À quoi bon investir dans la maison ? Nous allons partir du Maroc…”
LES CONSEILS DE RABENOU SONT LA POUR T’AIDER
Hatsot. Tikoun Haklali. Ouman. Hitbodedout.
Le podium des conseils de Rabbi Na’hman !
Hatsot ? Il faut se lever au milieu de la nuit. Aïe, pas évident ça, quand on est bien au fond des couvertures et qu’on doit travailler et s’occuper des enfants durant la journée qui suit !
Être humble, tu crois que c’est marcher la tête baissée, le regard rivé sur tes talons ?
Être humble, tu crois que c’est dire : ” je ne vaux rien, je suis rien du tout ”?
Pas du tout !
Affirmer qu’on ne vaux rien, ce n’est pas être humble !
C’est plutôt simuler de l’humilité.
Et ça, c’est de la fausse modestie…
PETITE VICTOIRE? GRANDE REUSSITE
” Un peu, c’est bien ” disait Rabenou.
Lorsqu’on entend cette phrase, nous avons toujours l’impression qu’il s’agit d’une formule de consolation.
” Tu n’as pas réussi à faire assez ? Bon, ce n’est pas grave hein, voilà tu gagnes quand même un petit livre en lot de consolation… ”Mes amis, cette impression est erronée !
Aujourd’hui, la réussite, c’est faire des petits pas.
Les exploits, c’est fini.
CE N’EST PAS PARCE QUE TU AS RAISON QUE LES AUTRES ONT TORT
Laisse-moi illustrer mon propos par cette petite parabole.
Deux voisins sont postés à leur fenêtre. Le premier est au rez-de-chaussée, le second est au sommet de l’immeuble.
Le premier dit au second : “Je vois la rue.”
Le second répond :
“Je vois un champ ”.
Qui a raison ?
Un petit peu.
C’est magnifique ça, un petit peu.
Tu as étudié 5 minutes de plus que d’habitude ? C’est extraordinaire ! ” Merci mon D’ pour ces 5 minutes ! Donne-moi encore plus la prochaine fois !
”
Ça, c’est la méthode de travail pour avancer.
Faire un peu.
Être content.
Dire merci.
Et renouveler l’opération.
PRENDRE UNE LAMPE DANS LE DESERT
Les livres de Torah, il y en a une ribambelle !
Alors, pourquoi ne sommes-nous pas tous des Tsadikim !?
Tout est à notre portée !
Laissez-moi vous répondre par cette parabole. Desireux se rendre dans le désert, cet individu prépare son sac en vue de son périple. Tout y figure : de l’eau à la nourriture en passant par les livres. Soudain, l’homme s’arrête et se fait une réflexion. ”
Comment vais-je lire dans la nuit, au beau milieu du désert ? Il me faut une lampe ! “
Chaque jour qui passe, la vérité devient plus forte, plus évidente, plus accessible.
Chaque jour qui passe, la vérité avance et gagne du terrain sur le mensonge.
Ce n’est qu’une question de temps.Et rien ne peut arrêter la progression du Emeth.
La seule chose que nous devons faire, c’est tenir bon.
J’ai l’impression que chaque jour qui passe, je suis pire qu’avant. ”
Tiens-bon.
LA GARANTIE DE LA REUSSITE C’EST QUOI
Si tu ne lâches pas, c’est sûr que tu vas réussir.
La garantie de la réussite, c’est la persévérance.
Ce n’est qu’une question de détermination.
La porte est fermée ?
Prie.
Frappe à la porte.
On ne te répond pas ?
Continue à rester devant la porte.
Sonne.
Sonne encore.On va t’ouvrir.
Avant de donner naissance à son bébé, une femme émet 70 sons.
Souvent, ces sons sont des cris de douleur liée à l’enfantement.
À l’instar de la maman qui donne naissance par la douleur, l’homme passe souvent par la souffrance avant de se donner naissance.
À l’instar de cette maman qui soupire et qui crie, l’homme doit élever sa voix vers le ciel afin de se donner naissance.
Pour enfanter de son âme.
Pour enfanter son potentiel.
La Paracha de cette semaine aborde le sujet de la pureté et de l’impureté.
De nos jours, à quoi peut correspondre la notion d’impureté ?
Comment devenons-nous impurs ?
La réponse va sûrement vous surprendre…
L’impureté provient du questionnement.
Lorsque nous nous posons des questions dépourvues de buts constructifs, nous devenons impurs.
Qu’appelle-t-on ” questions dépourvues de but constructif ” ?
Il s’agit de questions qui ne nous permettent pas d’avancer !
TU N’ARRIVES PAS A FAIRE HITBODEDOUT? FAIS CA!
Rabbi Na’hman enseigne que lorsque nous parlons avec Hachem, nous empêchons les mauvais décrets de s’abattre dans le monde. Imaginez-vous!
La fin de la famine, la fin des guerres, la fin des tragédies en tous genres… LA FIN ! ENFIN!
C’est la raison pour laquelle nous avons à cœur de dialoguer avec Hachem : l’avenir du monde en dépend!
Une question se pose : comment faire lorsqu’on peine à dialoguer avec Hachem ?
La solution est simple !Tu as un cœur ?
Tu as une bouche ?Mets ton cœur dans ta bouche !
LE SIGNE QUE TU AVANCES? TU PARVIENS A DIRE: JE NE SAIS PAS!
Les gens croient que plus nous progressons vers Hachem, plus les questions trouvent leurs réponses.
Oh que non !
Plus nous progressons, plus nous nous exposons à des questions de taille.
Plus nous avançons, plus nous nous exposons à des contradictions.
C’est la raison pour laquelle plus la progression se fait sentir, plus il faut savoir être prudent dans sa façon d’appréhender la Torah.
Cet homme me regarda de la tête aux pieds puis m’interpella:
” Oh non… Pas ici quand même ! “
S’il est vrai que la présence d’un Rav avec Peot et chapeau est, à la gare de Caen, un fait assez rare et inattendu, la réaction de cet homme traduit un malaise social profond.
Et alors si nous sommes différents ? Pourquoi être dérangé par ma présence ? Pourquoi m’adresser une telle réflexion ? Pourquoi une telle méfiance ? La réponse est simple. Nous ne dialoguons pas assez !
” Je n’ai rien à vous donner. Rien. Ni argent, ni honneur, ni postérité. Tu peux rentrer chez toi ma chère Ruth. Toi aussi, chère Orpa. Vous êtes libres ! ”
Avez-vous deviné qui aurait pu prononcer ces paroles ?
Oui, c’est bel et bien Naomi. La suite, nous la connaissons.
Défiant toute logique, Ruth insiste et demeure auprès de Naomi. Tant mieux s’il n’y a rien à en tirer, je ne cherche rien à prendre, se dit-elle. A contrario, Orpa, elle, prend la tangente
La pierre angulaire du Am Israël réside dans le Chalom Bayit.
De toute évidence, garantir la paix au sein d’un foyer est un véritable défi. Les défauts chez le conjoint ne manquent pas et les remarques qu’on aimerait lui adresser face à ses attitudes qui nous déplaisent se comptent par dizaines…
Cependant, nous devons tous et toutes nous souvenir d’un point fondamental : ces remarques sont susceptibles d’être destructrices pour le bien-être du conjoint qui les prendrait pour des attaques personnelles.
AVOIR LA EMOUNA DANS LES CONSEILS!
Dans sa grande bonté, Rabenou nous a donné des conseils dont l’effet est celui de véritables médicaments.
Chaque conseil de Rabenou a des vertus guérisseuses… pourvu qu’on ait la emouna dans celles-ci !
C’est la raison pour laquelle on priera aussi pour avoir la emouna dans les vertus guérisseuses des conseils du Tsadik !
Vous lisez un Tikoun Haklali ?Magnifique !
Lorsque vous avez besoin de quelque chose, quelle est la première attitude que vous adoptez ?
Le premier réflexe à adopter, c’est d’ouvrir la bouche.
Non pour grignoter pour compenser le manque ou pour pallier l’angoisse, mais pour se connecter à Dieu!
Les outils ne manquent pas : la prière, la lecture de Tehilim, le dialogue avec Dieu et les Tsadikim… Vous avez l’embarras du choix !
LES 3 SEMAINES… CE N’EST PAS UNE PUNITION!
Aujourd’hui, en ce jour du 17 Tamouz, le Am Israël commémore plusieurs événements tragiques survenus à cette date, dont notamment la faute du veau d’or et la cassure des tables de la loi.
Or, il est absolument fondamental de se souvenir que malgré la teneur tragique de ces événements, la tristesse n’a pas de place dans nos cœurs et, d’une façon générale, dans notre vie.
Alors, dans ce cas, pourquoi la date du 17 Tamouz amorce-t-elle une période de 3 semaines de restrictions ?
Une personne m’a posé une question intéressante : est-il possible de connaître nos vies antérieures ? En d’autres termes, est-il possible de connaître son Guilgoul ?
La réponse, mes amis, est simple. Connaître sa vie antérieure ne présente pas d’intérêt. D’une part, si Hachem s’est gardé de nous révéler nos guilgoulim précédents, cela dénote une volonté de sa part de nous voiler cette information à bon escient. D’autre part, connaître nos vies antérieures aurait-il un impact positif sur notre vie actuelle ?
Cela n’est pas sûr !
Pour vivre la Torah, il ne suffit pas de connaître l’histoire juive ou la loi juive. La Torah, ce n’est pas un amas d’informations, un livre d’histoire ou encore un grimoire magique…
Prenons un exemple concret afin d’illustrer ce propos. Une personne connaissant le code de la route mais n’ayant jamais conduit est-elle apte à prendre le volant ? Non ! Car sa connaissance, bien que foisonnante et certainement très pointue, n’est que théorique. Si la personne en question prend le volant, sera-t-elle consciente du danger ? Aura-t-elle les réflexes adéquats ? Non !
Il en va de même pour la Torah.
COMMENT RABENOU NOUS REPARE-T-IL
Rabbi Na’hman est un expert en réparation des âmes, n’est-ce pas ?
Vous êtes-vous déjà demandé comment procédait-il ?
Dans une Torah, Rabbi Nathan explique l’un des procédés adoptés par le Tsadik pour nous réparer !
Curieux de le savoir ?
Lisez ceci…
Prenons un exemple concret.
Un individu lambda a fauté en consommant un aliment interdit. Pour le réparer, Rabenou va le placer dans l’obscurité, dans les mêmes conditions que celles qui l’ont fait fauter. Mais cette fois-ci, tout est différent !
Toutes les peines que nous éprouvons, toute notre tristesse, notre désespoir, notre colère même, proviennent du fait que nous ne parvenons pas à voir la main d’Hachem dans les événements difficiles qui jalonnent notre existence.
Il est de la nature de l’homme d’éprouver de tels sentiments négatifs lorsqu’il ne comprend pas son apparent triste sort.
Si les hommes comprenaient Hachem, si le pourquoi du comment nous était révélé, si la sagesse divine ne nous échappait pas, l’homme serait paisible, vivrait en harmonie avec les siens et n’en viendrait même jamais à fauter.
Je pensais que tout irait d’après ces plans.
Au final, et de façon inattendue, tout a pris une tournure différente.
Et alors ?
Ce n’est pas grave.
C’est la volonté d’Hachem !
Et tout ce qu’il orchestre est toujours pour le bien !Voici, mes amis, l’essentiel de l’attitude à avoir lorsque nos plans semblent échouer.
Comme dit l’adage : “L’homme planifie et Hachem rit”!
Qui peut prétendre diriger ce monde ?
POURQUOI LE TERME צדק COMPREND UN TERME SIGNIFIANT JUSTICE?
Quel lien y a t-il entre la justice et la charité ?
Tout semble opposer ces deux notions. L’une semble faire écho à la bonté, l’autre à la rigueur. Alors, pourquoi leurs sonorités se ressemblent-elles ? La langue hébraïque n’a jamais de hasard …
Chers amis, l’explication est la suivante. Donner de la Tsedaka, c’est rétablir la justice.
Avec tout ce qu’on entend chaque jour…
Avec toutes les épreuves personnelles que nous traversons nous-mêmes…
Avec tout ce quotidien harassant et cette pression qui nous phagocyte…
Comment se lever le matin, afficher son plus beau sourire ou tout simplement se sentir confiant et serein? Et bien, le conseil de Rabenou est tout aussi simple qu’efficace.
TU TRAVAILLES DANS UN JOB QUI N’EST PAS FAIT POUR TOI?
Tu as des compétences, des aptitudes, voire même un talent, totalement inexploités ?
D’une façon générale, tu as la sensation de vivre une vie qui ne te correspond pas ?
Et bien, c’est précisément cela, la Avoda Zara !
Oui oui, la Avoda Zara !
Explication.
LE JOUR OU TU SERAS PERSUADE D’ETRE QUELQU’UN DE BIEN
Le jour où tu auras espoir et foi en toi
Le jour où tu seras persuadé d’être capable
Ce jour là, aura lieu ta Gueoula personnelle.
La Gueoula personnelle, c’est ça. C’est pouvoir se lever le matin et se valoriser.
Malgré les défauts.
LA PREMIERE ETAPE C’EST LA PERTE DE REPERES
À un moment de ta vie, tu perds tes repères. Au début, la seule chose que tu sais avec certitude, c’est que ça ne va pas. En pratique, cela signifie que tu te sens étranger à absolument tout ce qui t’entoure. Tes amis, ta famille, tes collègues, ton quotidien… Tout semble entrer en décalage avec toi-même. À ce moment précis, deux options s’offrent à toi. Soit tu tombes dans le désespoir (hass vechalom) bien qu’il n’existe que dans ta tête…
Rabenou dit qu’il faut se coucher tôt. Alors on se couche tôt.
” On va regarder un film ? ” Non. ” On va faire une balade ?” Non. ” On va..? ” Non.
” Alors on fait quoi ? ”
Ce que Rabenou a dit de faire, c’est-à-dire prier Arvit et dormir. ” Mais j’ai pas sommeil !
“Alors allonge-toi dans ton lit et attends.
Nous sommes tous ici car nous avons une forme de sensibilité qui nous place en décalage avec la société.
Nous avons une sensibilité au mal qui nous pousse à être dérangés par des situations qui, a priori, ne dérangeraient pas un individu ” classique ”.
C’est grâce à cette ” acuité ” particulière au mal que nous avons connu Rabenou !
À présent, mettons-nous à la place des personnes qui ont un degré de sensibilité dit ” normal ”.
Pourquoi auraient-elles besoin de Rabenou, puisqu’elles fonctionnent normalement dans ce monde ? Quel est leur manque ?
Je me suis retrouvé sur les bancs de la fac de sciences économiques.
18 ans, paumé, sans trop d’idée d’avenir, et en faculté de sciences économiques.
Franchement, vous m’imaginez, moi, en sciences économiques ?
Heureusement, il y avait Jacky Ohayon, mon ami.
Moi, je passais mon temps à vagabonder et à jouer de la musique. Quant à mon ami Jacky, ce génie, il rendait mes devoirs et même mes examens !
C’est ainsi que les mois passèrent, allègrement.
Doucement.
Jusqu’à ce fameux jour. C’était vers la fin de l’année. Je me suis approché de Jacky et lui ai dit : ” Jacky, cette mascarade ne peut plus durer. Je dois partir d’ici. Ma place est ailleurs. ”
” Rav Ifrah, il faut absolument que je vous raconte ceci. Il y a quelques jours, un sentiment étrange m’a envahi. Comme si quelque chose de grave allait arriver à une personne de ma connaissance. Immédiatement, je me suis mis à lire le Tikoun Haklali sur le Tsioun de Rabenou pour celle-ci. Pourtant, ce n’est pas dans mes habitudes de lire pour d’autres ! Mais cette fois-ci, mon intuition était si forte que je n’ai pas pu me résoudre à m’en abstenir. Évidemment, je n’ai pas dit à la personne ce que j’avais ressenti, ni même que j’avais lu le Tikoun Haklali pour elle.
Ces personnes de notre entourage ne nous ont pas renvoyé une belle image de nous-mêmes. Et comme elles ont fait partie de notre entourage, nous avons longtemps cru leurs propos. C’est ainsi que nous avons longtemps eu une mauvaise image de nous-mêmes, alors que nous sommes toutes et tous des êtres fabuleux.
Pour bon nombre d’entre nous, nous n’avons pas vécu notre véritable identité, mais plutôt endossé le déguisement d’un personnage.
J’AI OUBLIE D’ACHETER LE VIN POUR CHABBAT…
Comment ?! Chabat rentre dans à peine 30 minutes ! Et tu sais bien que tout est fermé et que les voisins ne sont pas là ! C’est toujours comme ça avec toi. On te demande de faire une seule chose, une seule, et tu l’oublies. Regarde ce que j’ai fait, moi ! J’ai nettoyé, cuisiné, fais les courses, ai pensé aux activités des enfants… Décidément ! On ne peut rien te demander. ”
Cette scène vous semble familière ?
Fais-le une seule fois !
Une seule !
Vous savez ce qu’a dit Rabenou au sujet de son Seder Yom (choses à faire dans une journée) ?
” Si, dès le départ, je m’étais placé comme objectif de faire tout ça chaque jour de ma vie, je n’aurai jamais tenu ! ”
C’est alors que ce Bresleveur se tourne vers son ami et lui dit, la mine affectée par le désarroi : ” Je n’ai pas de quoi marier ma fille… ”
Plein d’empathie pour son ami, le second réfléchit et finit par répondre : “Tu sais quoi ? En face, il y a une Yechiva. Demande-leur de te donner le contact d’un de leurs donateurs !”
Aussitôt dit, aussitôt fait.
Et aussitôt demandé, aussitôt refusé par la Yechiva.
Mais impossible n’est pas Breslev.
C’est ainsi que le lendemain, cet homme se présente au même endroit, avec la même requête.
NOUS NOUS SERIONS BIEN PASSES DES YERIDOT
De ces moments de down dans lesquels on ne se sent pas bien.
De ces moments difficiles dans lesquels nous n’avons qu’une envie : rester au fond du lit toute la journée et ne pas affronter les obstacles.
Mais tout le ‘Hidouch de la ‘Hassidout, c’est de nous rappeler que tout le bien ne s’acquière que comme ça, grâce à la yerida !
À ce sujet, Rabenou explique que les montées et les descentes sont absolument nécessaires à notre bien-être.
La raison est simple : lorsqu’on approche d’une phase dite de ” montée ”, nous ne pouvons pas automatiquement nous l’approprier.
Ses frères ? Non.
Son père ? À peine.
Personne.
Personne n’a reconnu la grandeur de Yossef et n’a pris la mesure de l’intensité de ses rêves.
Pourtant, il s’agissait de Tsadikim !
Malgré cela, aucun n’a reconnu la grandeur de Yossef.
Le seul qui l’ait reconnu, oui le seul, c’est… Pharaon.
JE PRENDS CONSCIENCE DU BIEN QUI EST EN MOI
Nous accomplissons des choses si extraordinaires ! Vivre en Israël, s’occuper de ses enfants, être gentil, être honnête dans l’exercice de sa profession…
Alors, pourquoi ne sommes-nous pas fiers de nous ?
Pourquoi n’avons-nous pas le sentiment d’être accomplis ?
Pourquoi ne sommes-nous pas convaincus d’être des Tsadikim ? Parce que nous vivons dans une société qui cultive le culte de la perfection et que, de ce fait, nous croyons qu’Hachem attend de nous d’être des gens parfaits, sans la moindre zone d’ombre.
Or, Hachem n’attend pas de nous d’être parfaits.
A l’âge de 13 ans, Rabenou était une telle pointure qu’il avait déjà un Chamach (sorte de serviteur).
Ce dernier, qui répondait au prénom de Rabbi Chimon, était si fidèle et si dévoué à son maître qu’un jour, il lui présenta une requête.” J’aimerai aussi vous servir dans l’autre monde.
Consentissez-vous que je vous serve aussi là-bas, afin que je puisse avoir ce mérite ? “
TRANSMETTRE LES VALEURS DE LA TORAH
Pourquoi a-t-on du mal à transmettre les valeurs de la Torah? Qu’a donc notre jeunesse?
Laissez-moi vous répondre à cette question.
La jeunesse n’a rien à voir avec cela.
Le problème, ce ne sont pas les élèves. Ce sont les enseignants.
Les enseignants sont-ils suffisamment imprégnés de ce qu’ils enseignent ? Les enseignants incarnent-ils les valeurs qu’ils veulent transmettre ?
” Après 120 ans, je n’ai pas peur de donner des comptes concernant l’utilisation de mon temps. J’ai fait bon usage de chaque minute de ma vie. La seule chose dont j’ai peur, c’est de ne pas avoir assez servi Hachem avec Temimout ”.
Quelle belle parole que celle-ci, prononcée par Rabbi Nathan en personne !
Quelle profondeur !
La Temimout.
L’intégrité.
La simplicité.Voici ce qui manque sans doute le plus à notre génération.
Rabenou nous a ordonné de faire un Krouz !
Hein ? Un Krouz ? Kezako ?
Un Krouz est une grande annonce destinée à diffuser un message. Une sorte de Oyé Oyé avec trompettes!
Et pour quelle raison Rabenou a-t-il ordonné de faire une telle annonce ? Pour dire au monde entier qu’il fallait se rendre à Ouman à Roch Hachana ! Pour prévenir le monde entier que l’avenir du monde dépend du Ouman Roch Hachana !
Pour que le monde entier prenne ses responsabilités et se rende chez le Tsadik…
La seule chose que nous pouvons dire avec certitude, c’est ” je ne sais pas ”.
Et puisque nous ne savons pas…
Puisque ce monde est plein de mystère…
… à nous de nous livrer entre les mains de celui qui sait !
Et qui sait ?
Qui saura, comme disait la chanson !
Qui sait ce que nous avons traversé dans tous les Gilgoulim précédents ?
C’était il y a 30 ans. Mon ami monsieur Benchaya venait de faire son alya depuis Aix-les-bains. A l’époque, les examens d’équivalences pour faire reconnaître le diplôme de dentiste étaient si difficiles à valider que certains candidats passaient 5 ou 6 fois les examens avant d’obtenir le droit d’exercer. Certains changeaient même de voie professionnelle, tant ils ne supportaient plus faire à ces échecs répétés.
Savez-vous ce que fit mon ami Benchaya ?
Il travaille extrêmement dur pendant toute la journée.
Son travail est médiocre, pour ne pas dire absolument déplorable.
Il vit dans la pauvreté.
Il est la risée de tout le quartier.
Mes chers amis, je vous présente notre héros du jour !
Vous l’avez reconnu ?
Il s’agit du cordonnier qui fait des chaussures à 3 coins !
TU CROIS ETRE CONSTAMMENT AU TOP
C’est impossible !
Et tu sais pour quelle raison ?
Tout simplement parce que nous avons été créés ainsi !
Lorsque Hachem a créé l’homme, celui-ci l’a façonné d’une façon à ce qu’il soit obligé de descendre pour ensuite remonter.
Le hic, c’est que nous sommes si orgueilleux que nous n’acceptons pas de devoir descendre pour remonter !
Nous aimerions être des superman en exploit permanent. Or, cette vision est aussi utopique que erronée.
Apprendre des choses, c’est bien gentil. Mais après, que faire de toute cette connaissance accumulée?
Apprendre la Torah, c’est magnifique. Mais que faire de tous les enseignements engrengés? Comment les vivre?
Alors oui, il faut étudier la Torah. Il faut savoir des choses. Mais il faut aussi adapter l’enseignement au vécu et les vivre ! C’est ce qu’on appelle avoir la Bina.
Rabbi Na’hman explique que pour vivre la Torah que l’on apprend, il faut prier. A ce sujet, il enseigne qu’il faut prier, étudier, puis prier pour pouvoir vivre l’étude apprise.
Nous avons eu un immense mérite. En effet, le rav Besançon a donné un chiour pendant le Ouman Roch Hachana de cette année. Et très souvent, les enseignements prononcés par le rav durant le Kiboutz de Roch Hachana constituent la matrice des enseignements de l’année.
Comme si c’était précisément les enseignements prononcés par le rav qu’il fallait travailler durant l’année.
Sur quoi portait cette dracha ?
Sur le fait de faire semblant d’être quelque chose, pour pouvoir le devenir
Tu veux être besim’ha ? Fais semblant d’être joyeux, c’est-à-dire comporte-toi comme quelqu’un de joyeux, et la sim’ha va venir.
La Torah de Rabenou.
Un mot de Sipourey Maassioth.
Un mot du Likoutey Moharan.
Cela va enflammer le monde entier…
On sachez qu’on y arrive.
Vous en voulez la preuve ?
Regardez d’où Rabenou nous a sorti ! Regardez d’où nous venons ! Alors s’ils nous a sortis à nous, il peut sortir tout le monde…
Alors, mes amis, il ne reste qu’à diffuser la parole de Rabenou.
La Paracha de la semaine s’ouvre sur le terme ” Haazinou ” ( ” prêtez oreille ”).
Écouter.
Ouvrir les oreilles.
Ouvrir le cœur.
Vous croyez que pour faire la volonté d’Hachem, il faut impérativement étudier la Torah toute la journée ?
Vous croyez qu’il faut comprendre la Torah ?
Vous croyez qu’il faut connaître toute la Torah ?
Non.
Arme de construction massive…
L’arme de la parole.
Oui, mes amis, la parole est une arme.
Le jour où vous prenez conscience qu’ouvrir votre bouche vous permet d’obtenir ce dont vous avez besoin, vous ouvrez la porte à la liberté.
Le jour où vous prenez conscience qu’ouvrir la bouche vous permet d’accéder à toutes les délivrances, vous sortez immédiatement de l’esclavage.
Qu’entend-on par ouvrir sa bouche ?
POURQUOI SE COMPARER A L’AUTRE
Nous vivons en communauté et la tentation de se comparer à nos semblables est grande.
Mais pourquoi se comparer à l’autre ? Chacun est unique !
Puisque chacun est unique, chacun a un point d’arrivée unique…et des outils uniques pour y parvenir ! De même qu’un cuisinier n’a pas besoin des mêmes outils qu’un dentiste pour effectuer son travail, chaque âme dispose de ses propres outils afin d’assurer sa mission…
Alors, pourquoi se comparer ?
Il n’y a pas de désespoir !
Le désespoir n’existe pas !
Pourquoi ?
Parce qu’on est dans le sac de Rabenou !
Cela fait 213 ans que Rabenou est parti de ce monde. Mais les Tsadikim ont encore plus d’outils pour nous aider après leur départ de ce monde.
C’est la raison pour laquelle même si nous sommes tels que nous sommes, avec nos failles, nos zones d’ombre, nos faiblesses…
Rabenou ne nous abandonne pas. D’ailleurs, il l’a dit lui-même…
Ainsi, il faut rester près du Tsadik, parce que nous sommes pris en charge.
Que disait Rabenou à propos de la Soucca ? Qu’est-ce que la Mitsva de la Soucca vient-elle nous enseigner ? C’est très simple !
De sortir !
Sortir de sa maison, c’est-à-dire sortir de ses acquis !
En d’autres termes, Souccot vient et nous chuchote à l’oreille : “Tu crois savoir quelque chose ? Tu ne sais rien du tout ! Sors de ta Soucca et part à l’exploration ! ”
Mes amis, n’oublions jamais que nous ne savons rien !
Le Talmud le dit lui-même : ” L’homme doit s’habituer à dire je ne sais pas ”
Alors, mes amis, explorons de nouveaux horizons !
Oublions ce que nous savons sur nous, sur le monde, sur les autres ! Ne restons pas figés dans nos conceptions. Ouvrons notre esprit !
Lui qui voulait juste se rendre en Erets Israël ! Le voici à errer sur le port d’Alexandrie à la recherche du bateau qui doit l’y amener…
Ils sont des centaines de bateaux à se trouver là, face à lui, sur le port. Mais comment savoir lequel est le bon ? Les uns partent en Italie, les autres encore ailleurs…
Le pire dans tout ça, c’est que chabat approche à grand pas, ainsi que la fête de Chavouot ! Si seulement les juifs d’Alexandrie comprenaient un mot de l’hébreu que Rabbi Nathan parlait… Si seulement Google translate existait à cette époque…
Heureusement, rien, absolument rien, n’est le fruit du hasard.
Et si Rabbi Nathan s’est attardé à Alexandrie, c’est qu’il y a une raison…
Et la raison, la voici !
” Avez-vous un livre nouveau à me faire découvrir ? “, demande soudain Moché, un juif d’Alexandrie, à Rabbi Nathan.
Cette fameuse phrase de nos sages interpelle.
En effet, si une personne est partie à la recherche du Emeth et a trouvé ce pourquoi elle avait déployé des efforts, a-t-elle besoin qu’on lui dise ” aie la foi d’avoir trouvé ”? Non, puisqu’elle a trouvé !
Alors, dans ce cas, pourquoi lui enjoindre d’avoir la emouna en sa trouvaille ? Pourquoi la rassurer et lui assurer que ” mon ami, tes efforts n’ont pas été vains “.
Rabbi Nathan explique qu’il arrive que l’homme trouve, mais sans pour autant le voir de ses yeux.
Parfois, l’être humain trouve les bons messagers capables de l’aider, mais il n’en a pas conscience !
Parfois, l’être humain dispose de tous les éléments pour avancer, mais n’en a pas conscience et continue à chercher…alors que tout se trouve face à lui !
LES ESPRITS COMMENCENT A S’EVEILLER
Durant des années, nous avons averti le monde entier que nos ennemis étaient la personnification du mal.
Durant des années, nous avons souffert de ne pas être aidés par les autres nations dans notre lutte contre ces démons.
Durant des années, nous avons été déçus de voir que nos ennemis étaient pris en pitié au lieu d’être combattus.
À présent, le monde se réveille. À présent, le monde prend conscience.
Pour nous qui revenons de loin.
Pour nous qui, il y a quelques années, ne pratiquions pas le Chabat, ni la Cacherout.
Pour nous qui, il y a quelques temps, n’étions pas encore connectés à Hachem.
Pour nous qui avons mis de côté nos clopes, nos potes, nos week-end à la plage, nos Macdo, nos Jeans, nos soirées, nos cocktails, nos macarons de La Durée.Et ça, c’est un sacrifice en soi.
Et ça, Hachem le voit.Et ça, Hachem l’estime.
DONNE DE LA FORCE AU AM ISRAEL
Pour nous qui revenons de loin.
Pour nous qui, il y a quelques années, ne pratiquions pas le Chabat, ni la Cacherout.
Pour nous qui, il y a quelques temps, n’étions pas encore connectés à Hachem.
Pour nous qui avons mis de côté nos clopes, nos potes, nos week-end à la plage, nos Macdo, nos Jeans, nos soirées, nos cocktails, nos macarons de La Durée.
Et ça, c’est un sacrifice en soi.
Et ça, Hachem le voit.
Et ça, Hachem l’estime.
LA TERRE D’ISRAEL N’EST PAS UNE TERRE COMME LES AUTRES
Tout simplement parce que l’avenir du monde en dépend !
L’exemple le plus probant est celui de la prière.
N’importe quelle prière au monde doit transiter par Yerouchalaim.
Si un Bolivien prie, sa prière transite par le Kotel avant d’être ” traitée ” par Hachem.
Idem si la prière provient de Russie, de l’Australie ou de Tombouctou !
Et ça, les nations du monde l’ont compris.
Les nations ont compris que tout l’avenir du monde dépend du Am Israël. Ainsi, si certains de nos politiques renoncent à la spécificité et à la singularité de notre pays, et tentent, par des moyens aussi diaboliques que néfastes, d’en faire une terre comme les autres, ils n’y parviendront jamais.
Tu pars faire les courses ?
Il nous faut plusieurs choses !
Un cœur positif.
Un œil positif.
Des pensées positives.
Il faut le dire clairement. Nous sommes en danger. Et le monde entier aussi. Savez-vous pourquoi ? Car trop de fous détiennent trop de pouvoirs !
N’aie pas honte de faire des choses un peu bizarres pour rester besim’ha.
N’aie pas honte de faire le pitre pour te remonter le moral.
N’aie pas honte de lire des blagues.
De voir des films d’antan qui te font rire.
Pourquoi ?
Parce que la situation est bizarre, elle aussi !
Celui-ci est de gauche.
Celui-ci est de droite.
Celui-ci est religieux.
Celui-ci est laïque.
Celui-ci est comme ci.
Celui-là est comme ça.
Stop !
Stop avec ces catégories !
Ici, on est tous dans la même maison.
Donc on est tous frères.
Hachem : ” Moché, va donc demander à Pharaon de libérer les Bnei Israël de l’esclavage. ”
Pharaon : ” Euh, franchement, non. Et si vous avez des petites exigences, et bah vous savez quoi ? L’esclavage sera encore pire. ”
Moché :” Hachem ! Tu m’as envoyé ici pour arranger les choses…! Et c’est pire ! A quoi bon ?! “
Hachem :” Oui, c’est moi qui ai endurci le cœur de Pharaon. C’est moi qui ai mis dans sa tête l’idée de vous refuser la sortie d’Égypte. ”
Moché:” Hein ? Pourquoi ?”
Il est fréquent qu’en avançant dans l’âge, certaines personnes soient atteintes de démence. Ce que les gens appellent familièrement ” perdre la tête ” à la vieillesse a une raison spirituelle.
En effet, Rabbi Nathan explique que lorsqu’une personne vient au monde, la majeure partie de son âme quitte ce monde et seule une petite partie demeure dans son corps afin de lui assurer la vitalité. Au fur et à mesure que les jours passent, les parties de l’âme qui l’avaient quittées viennent à sa rencontre afin de ” l’illuminer ” à nouveau, c’est-à-dire lui conférer un supplément de conscience et de compréhension.
Le déluge c’est terrible.
Mais c’est une décision d’Hachem !
Cette guerre là, c’est terrible aussi.
Mais c’est une décision d’Hachem !
Comment accepter qu’Hachem nous aime, veuille notre bien et soit à l’origine de telles catastrophes ?!
Il y a de quoi devenir hérétique…
Alors au final, le plus dur pour nous, dans tout cela, c’est quoi ?
C’est de rester dans la emouna !
Il y a tant de Tsadikim…pourquoi s’attacher à Rabbi Na’hman ? Pourquoi aller à Ouman ? Pourquoi devenir Breslev ?
La grandeur de Rabbi Na’hman, c’est sa capacité à pouvoir se hisser jusqu’aux sphères supérieures en s’incluant dans l’infini divin…tout en gardant le lien avec le monde matériel. En d’autres termes, la grandeur de Rabenou, c’est sa capacité à faire descendre une Torah adaptée à notre génération, du plus petit au plus grand.
Être parmi les plus grands tout en comprenant et garder de la compassion les plus petits, voilà le gage de grandeur.
LA JOIE EST NOTRE MEILLEURE ALLIE
Si nos yeux voyaient les millions de Tsadikim qui veillent sur nous à chaque instant…
On chanterait sans cesse !
Et surtout, on serait bien plus sereins…
Alors, même si nous ressentons des sentiments de tristesse et d’angoisse face à la situation actuelle, à nous de prendre conscience que les Tsadikim veillent sur nous sans cesse afin d’être sereins et confiants. Tout simplement car la protection que les Tsadikim nous alloue est aussi partie intégrante de la réalité que nous vivons !
APPLIQUONS LES CONSEILS DE RABENOU
Pourquoi se lève-t-on à Hatsot ?
Pourquoi lisons-nous le Tikoun Haklali ?
Pourquoi allons-nous à Ouman ?
Pourquoi appliquons-nous les conseils de Rabenou ?
Parce qu’il l’a dit.
Si Rabenou avait demandé d’appliquer d’autres conseils…nous les aurions appliqués aussi !
Ce curé haineux avait faussement accusé Rav Itshak Abrabanel d’avoir commis de graves infractions.
C’est ainsi que le roi convoqua cet immense tsadik afin que ce dernier se justifie et plaide sa défense.
Parmi les accusations figuraient le délit de vol. Rav Abrabanel fut contraint de déclarer toutes ses propriétés foncières et, à la grande surprise du roi, ne déclara qu’une partie de ses biens. Immédiatement, le Tsadik fut jeté en prison. Néanmoins, le roi demeura intrigué de cette déclaration.
CE QU’ON ATTEND DE NOUS C’EST DE LA EMOUNA
Ce qu’on attend de nous, c’est de la emouna.
Ce qu’on attend de nous, c’est de la connexion.
Du cœur.
Là où il y a de la connexion, il y a tout. Absolument tout. Rabenou explique qu’il y a un endroit dans le ciel où se trouvent l’intégralité des Hidouchey Torah de toute l’histoire du Am Israël et que celui qui s’y connecte peut avoir une part dans cet enseignement. N’est-ce pas étonnant ? A priori, l’acquisition de la Torah est rendue permise grace à un dur labeur et à un Limoud assidu.
QUELLE CHANCE NOUS AVONS DE TOUJOURS POUVOIR ETRE LIBRE
Durant toute notre existence, nous vivons des événements qui nous conduisent à stocker un certain nombre d’informations.
Le danger, c’est que notre mental peut devenir sclérosé des données qu’il accumule. C’est un peu comme si notre expérience de vie nous enfermait, nous cantonnait.
Sachez, mes amis, que plus on accumule de données, plus on s’enferme, plus on construit son propre ego, plus on se sépare de Dieu, et plus on construit sa tristesse…
SI TU VEUX ARRIVER A ACCOMPLIR DES CHOSES EXTRAORDINAIRES, TU DOIS T’ANNULER
Ceci semble paradoxal en apparence mais plus tu vas te diminuer, plus tu vas aller loin. A quoi faisons-nous allusion lorsque nous parlons de diminution ?
Plus tu seras convaincu que tu ne sais rien, que tu ne comprends rien, qu’il est impossible de se diriger soi-même sans la providence divine et qu’il est aisé de se tromper, plus le Tsadik pourra se connecter à toi et te propulser.
De toute évidence, une telle attitude nécessite beaucoup d’humilité !
L’ECHEC N’EXISTE PAS DANS CE MONDE
Dans ce monde, il n’y a que des réussites.
La raison est toute simple.
Tout ce que Dieu fait est pour le bien, même lorsque nous ne comprenons pas ses desseins.
Ainsi, si nous demandons à Hachem de nous accorder ses bénédictions, c’est uniquement pour que ce bien dont nous sommes gratifiés nous soit agréable afin de pouvoir servir Hachem dans la joie.
LE JUDAISME CE N’EST PAS UNE RELIGION
Le judaïsme, ce n’est pas une religion.
Les Bnei Israël, ce ne sont pas des religieux.
Nous ne sommes pas des religieux.
Nous sommes le peuple de Dieu.
Nous sommes le peuple choisi par Dieu pour transmettre son message.
La Torah, ce n’est pas une idéologie que nous avons adoptée. C’est notre nature. C’est notre essence. C’est nous.
Tout ce que nous possédons, nous le devons à la bonté infinie d’Hachem.
Et si nous bénéficions d’un tel niveau de miséricorde, c’est grâce au travail extraordinaire des Tsadikim qui, au fil des générations, donnèrent leur vie afin de nous “décrocher” encore plus de miséricorde divine !
C’est ainsi que tout, absolument tout, est un cadeau d’Hachem.
Tu as un conjoint ?
C’est un cadeau.
Tu as un enfant ?
C’est un cadeau.
Le message de l’histoire suivante est fondamental et constitue un pilier de la vision Breslev.
Voyant que les années passaient et qu’ils n’avaient toujours pas d’enfants, ce Bresleveur décida de quitter son groupe d’étude composé de Rabbi Nathan et d’autres grands Hassidim afin de “tenter sa chance” ailleurs. “Peut-être qu’en me rapprochant d’un autre rav, je parviendrai à avoir des enfants”, se dit-il.
Une courte période s’écoula et, vin hongrois oblige, cet homme revint étudier auprès de Rabbi Nathan.
SOYEZ BIENVEILLANTS AVEC VOUS-MEMES ET AVEC LES AUTRES
90% d’encouragements.
10% d’éveil.
Voici le dosage que Rabenou nous a prescrit.
En bon patient (et en bon malade), à nous de respecter la dose prescrite par notre médecin de l’âme !
Mes chers amis, vous avez bien lu. 90% de votre énergie doit être investie et canalisée dans l’encouragement.
NE PASSONS PAS A COTE DES OPPORTUNITES
Cette histoire va vous renforcer.
Chimon et Levi sont de très bons amis enfance dont la situation financière est prospère. Un beau jour, suite à un accident de vie, Chimon perd l’ensemble de sa fortune et demande l’aide de Levi afin de remonter la pente. Par fidélité envers son ami, Levi s’empresse de lui donner un coup de pouce financier et, quelques temps plus tard, Chimon retrouve sa fortune. Les années passent jusqu’au jour où Levi se retrouve face à la banqueroute.
Nous avons déjà évoqué ce récit extraordinaire que Rabbi Na’hman nous a révélé.
Un pauvre homme dont le métier était de creuser la terre afin de vendre de la boue trouva soudainement une pierre précieuse. Ne sachant en estimer la valeur, ce dernier se rendit chez un expert qui lui révéla que sa valeur était si élevée qu’aucun habitant de ce pays ne sera en mesure d’en payer le prix et lui conseilla de tenter sa chance à Londres. C’est ainsi que notre pauvre homme vendit le peu de ses biens et se rendit au port afin de voguer vers Londres
ON EST CONTENT D’ETRE CE QU’ON EST
Je vous propose un petit sondage.
Lorsque Rabbenou nous enseigna qu’à la fin des temps,
un déluge d’hérésie s’abattrait sur le monde, à quoi pensez-vous qu’il faisait référence ?
Au fait que les gens ne croiraient plus en Dieu ?
Au fait que les gens ne croiraient plus dans les Tsadikim ?
Quelle différence y a-t-il entre un הידור מצווה et une חומרה יתרה ?
Comment différencier le הידור מצווה, (l’enjolivement d’une mitsva) et la חומרה יתרה (l’excès de zèle à éviter à tout prix).La réponse est très simple.
A partir du moment où la personne accomplit la Mitsva avec joie, c’est un הידור מצווה.
La première étape, c’est s’affranchir du regard des autres. La base, c’est de ne pas chercher l’approbation de qui que ce soit. Le monde entier a peur du mauvais œil, mais savez-vous ce que c’est réellement que le mauvais œil ? C’est exactement cela ! C’est se définir par rapport à ce que les autres pensent de nous. C’est s’enfermer dans leur perception limitée, et donc erronée, de nous.
LA MOINDRE PETITE FLAMME BRILLE DE MILLE FEUX DANS L’OBSCURITE
Rabenou nous l’a dit clairement. Si la tristesse, la mélancolie ou encore le soupir frappent à la porte de notre cœur, à nous de les faire entrer dans la danse.
Cela peut paraitre paradoxal, mais en réalité, une grande sagesse réside dans ce conseil.
Ce sont les nuages qui jalonnent notre existence qui permettent de valoriser les moments où le soleil brille. La moindre petite flamme brille de mille feux dans l’obscurité…
Rabenou nous l’a dit clairement. Si la tristesse, la mélancolie ou encore le soupir frappent à la porte de notre cœur, à nous de les faire entrer dans la danse.
Cela peut paraitre paradoxal, mais en réalité, une grande sagesse réside dans ce conseil.
Ce sont les nuages qui jalonnent notre existence qui permettent de valoriser les moments où le soleil brille. La moindre petite flamme brille de mille feux dans l’obscurité…
Tout ce que vous savez, vous l’avez appris de quelqu’un.
Tout ce que vous savez, vous l’avez appris de quelqu’un en qui vous avez fait confiance.
Prenons un exemple simple. Si, aujourd’hui, vous savez lire ces lignes, c’est parce que vous avez appris l’alphabet. Et si vous le connaissez, c’est parce que vous avez fait confiance à quelqu’un qui vous a enseigné les lettres.
Un beau jour, une personne à qui vous avez fait confiance vous a enseigné que la lettre A s’écrivait A, et ainsi de suite.
Et c’est ainsi que Hachem a voulu qu’il soit.
En effet, si nous aurions aimé que ce monde soit parfait, c’est précisément le fait qu’il soit imparfait
qui permet à l’homme de jouir d’une place prépondérante. Dans ce monde où “il y a à faire”, l’action de l’homme se rend indispensable. Dans ce monde où il faut agir pour rendre les choses meilleures, l’action de l’homme devient essentielle.
CHERCHONS LES BONNES INFLUENCES
Lorsque vous avez du temps libre, ne le passez pas sur Netflix. Lorsque vous avez du temps libre, tissez des liens avec le bien. Un petit peu de tehilim, un tikoun haklali, un cours de torah (il y en a dans tellement de langues et tellement de sujets !) , une prière… les choix de belles choses ne manquent pas !
Vous n’arrivez pas à vous adonner à des actes spirituels ? Ce n’est pas grave. Faites des choses neutres. Reposez-vous. Jardinez. Mangez un morceau. Faites du sport. C’est très bien le sport !
Rabenou avait l’habitude de dire une chose très simple et très claire. Quand tu vois que tu ne parviens à te réparer, répare les autres et grâce à cela, tu te répareras. Le récit suivant illustre cette notion à merveille. Un roi prêta de l’argent à un individu. Les années passèrent sans que ce dernier ne parvienne à rembourser sa créance. Que fit le roi ?
Il lui conseilla de contacter
Cet ami est venu de très loin pour vous voir. Le voyage fut long, fatiguant et peut-être même coûteux. Mais cet ami n’a pas hésité à parcourir des km pour vous prendre dans les bras. Et cela vous touche énormément. Cela donne tellement de forces de voir un ami franchir les obstacles pour nous !
Sachez qu’il en est de même concernant les Tsadikim.
SOYONS RAISONNABLES SOYONS UNIS
La condition pour que Rabenou se manifeste à nous, c’est que nous soyons ensemble. Remarquez quelque chose d’important : Rabenou ne nous a pas dit :” Soyez de grands tsadikim, soyez de grands sages, faites de grandes choses…” mais
“tenez-vous ensemble et je serai parmi vous”.
NE RIEN LACHER CAR LE MEILLEUR ARRIVE
Plus cela semble impossible.
Plus cela semble sans issue.
Plus la logique nous indique que tout est fichu, plus ce qui va sortir de toute cette situation est positif , grand et extraordinaire.
Comment les choses devraient se passer ? C’est très simple.
Le cerveau est censé recevoir des informations de l’âme.
Le problème, c’est que durant toute notre vie, des informations erronées y ont été stockées. Le plus destructeur, c’est que nous avons déformé ces informations déjà erronées à la base en suivant notre humeur, nos émotions ou nos ressentis personnels.
Depuis, notre intellect est malade.
LE SEUL POUVOIR, C’EST CELUI D’HACHEM
Les choses n’ont pas de pouvoir en elles-mêmes. Lorsqu’une chose a un pouvoir quelconque, c’est que Hachem la lui a donné.
Ainsi, le seul pouvoir, c’est celui d’Hachem.
Prenons un exemple concret.
Lorsque nous avalons un médicament, c’est Hachem qui lui confère le pouvoir de guérir une personne.
POURQUOI APPLIQUONS-NOUS LES CONSEILS DU TSADIK?
Il est écrit dans le Likoutey Moharan que les conseils du Tsadik sont des semences de vérité. Lorsqu’on écoute le Tsadik, cela sème en nous de la vérité. Et plus on sème, plus on récolte !
C’est ainsi qu’à force d’appliquer les conseils du Tsadik, nous récoltons encore plus de vérité et de clairvoyance.
A force d’appliquer les conseils du Tsadik, nous parvenons à éliminer les mensonges qui se dressent devant nous et à prendre les bonnes décisions.
Y a-t-il plus beau cadeau que de discerner le vrai du faux ?
Depuis le début de cette guerre, les discussions politiques fusent. Faut-il changer de gouvernement ? Faut-il conserver ce gouvernement actuel ?
Mes amis, croyez-vous que ce qui se passe en Erets échappe à la volonté d’Hachem ? Hachem n’est-il pas au courant de ce qui se passe dans son pays ? Toutes les nations sont dirigées par un ange céleste. Erets Israël est le seul pays qui ne soit pas dirigé par un ange céleste mais par Dieu en lui-même. Hachem est au pouvoir. Et personne d’autre. En réalité, nous ne devons en vouloir à aucun dirigeant car leur marge de manœuvre est réduite à la volonté d’ Hachem. De ce fait, changer de gouvernement ne changera rien… seul Hachem dirige son monde.
CE N’EST PAS SERIEUX QUE DE SE PRENDRE AU SERIEUX
Rabenou enseigne que tout celui qui rapproche les gens du Tsadik (et, par voie de conséquence, d’Hachem), subit forcément des affronts.
Les affronts font partie de “l’examen d’entrée” afin de vérifier l’authenticité et l’intégrité des individus qui veulent se rapprocher du Tsadik.
Les conditions d’entrée sont certes rudes, mais une fois le “club” intégré, tout n’est que miel…
C’est aussi pour cette raison qu’il est si difficile de se rapprocher du Tsadik. C’est un cercle VIP que d’être dans le sac de Rabenou et de ce fait, les forces négatives se déploient afin d’empêcher l’accès !
Ce Dvar Torah ne va peut-être pas vous plaire, mais vous le savez – ma tâche consiste à vous transmettre ce que Rabenou écrit – peu importe si cela plaît ou non. Nous sommes là pour apprendre ce que Rabenou nous enseigne et nous imprégner de vérité, n’est-ce pas ?
Rabenou explique que le but de l’homme est de connaître Dieu. Qui n’a pas conscience de l’existence de Dieu a le comportement d’un animal avec une apparence humaine : “Haya bedmout Adam”.
CHASSEZ LE NATUREL IL REVIENT AU GALOP
Chassez le Emeth, il revient aussitôt.
Il est impossible d’arrêter le Emeth. La seule chose qui est possible, c’est de le retarder.
Une personne qui n’est pas à sa place finira, tôt ou tard, amenée à la quitter.
Dès lors qu’une personne n’est pas à sa place de façon légitime, le Emeth la poursuivra jusqu’à ce qu’elle parvienne à “son vrai poste”.
Chaque jour, nous sommes jugés par Hachem dans les tribunaux célestes. Lorsque nous commettons une faute, nous créons un ange accusateur susceptible de faire peser sur nous des rigueurs.
La solution ? Très simple. Anticiper le coup pour mieux se protéger. Chaque jour, l’homme se jugera et avouera ses fautes à Hachem (évidemment, sans tomber dans la tristesse). Pour quelle raison ?
TOUT EST UNE MANIFESTATION D’HACHEM
Il travaillait dans cette boîte depuis 15 ans jusqu’à ce que, du jour au lendemain, celui-ci se fasse renvoyer. De toute évidence, si cet individu voit dans cet emploi une source de parnassa exclusive, son renvoi le brisera. Mais si cet individu voit dans cet emploi un moyen comme un autre d’avoir une subsistance, le moral reste au beau fixe. En réalité, Hachem est la source de toute bénédiction. Ainsi, peu importe si le moyen de la bénédiction est x ou y. Un jour, Hachem donne la parnassa dans ce travail et un autre jour, il le donne dans un autre travail.
RIEN N’EST PLUS IMPORTANT QUE LA FAMILLE
J’étais un jeune étudiant de la Yechiva.
J’avais cette chance de pouvoir étudier la Torah toute la journée sans me préoccuper de quoi que ce soit.
J’avais cette chance d’être entouré de jeunes Bahourim authentiques qui, par la suite, devinrent de vrais amis.
J’avais cette chance de pouvoir faire Hitbodedout dans la forêt qui jouxtait la Yechiva.
C’était la belle vie. Et un beau jour, Rav Besançon (que Dieu lui donne une excellente santé jusqu’à 120 ans) vint me voir et m’adressa les paroles suivantes …
Tout ces événements.
Toute cette guerre.
Toute cette atrocité.
C’est un film.
Il y a un réalisateur qui est derrière.
Oui, c’est terrible d’assister à des scènes affolantes.
Oui, tout a l’air de partir dans tous les sens sans la moindre lueur d’espoir.
Et pourtant, tout est millimétré.
Tout.
La première étape, c’est de trouver la vérité.
La deuxième étape, c’est de savoir comment interpréter cette vérité.
Prenons un exemple concret. Si une personne a besoin de laver son linge, la première étape, c’est de trouver la machine qui lui permettra de le laver. Une fois la machine à laver trouvée, la deuxième étape consiste à savoir comment l’utiliser.
La joie, c’est la délivrance.
La joie, c’est la Gueoula.
Qui a trouvé la joie, a trouvé la délivrance.
Et qu’est-ce que la joie ? C’est la connexion avec Dieu. C’est l’alliance avec Dieu.
Dans son œuvre “Sasson vesimha “, Rav Avraham ben Rav Nahman décrit la joie comme l’outil de connexion à Dieu, en insistant sur le fait que toute la ” spécialité ” de Rabenou, c’est la joie. D’ailleurs, puisque le père de Rabenou s’appelle Simha, certains appellent Rabenou comme ” Ben Simha “. C’est avec la joie que Rabenou nous connecte aux Tsadikim ainsi qu’à lui-même.
Lorsqu’on dit un secret, ce n’est plus un secret, n’est-ce pas ?
Cela devient un secret de polichinelle, comme le dit le dicton !
Et bien avec Rabenou, un secret demeure un secret, même s’il est divulgué au monde entier.
Les secrets de la Torah que Rabenou nous enseigne demeurent des secrets car nous ne pouvons les comprendre ou les maitriser. Certes, nous sentons la véracité de ses enseignements, nous sentons la lumière qui s’en dégage, mais cela demeure une approche assez intuitive.
Tout ce qu’on te demande, c’est de faire ce que tu peux. Même si tu n’avances pas, ne te décourage pas.
Garde en mémoire qu’essayer de faire quelque chose de bien, cela a une valeur en soi aux yeux d’Hachem. D’autre part, essayer d’accomplir quelque chose, c’est d’ores et déjà un accomplissement en soi.
Rabenou va même plus loin et nous enseigne que lorsqu’une personne essaie d’accomplir un acte positif sans y parvenir, une autre personne se chargera de compléter son acte.
MEME SI TU N’AVANCES PAS NE TE DECOURAGE PAS
Tout ce qu’on te demande, c’est de faire ce que tu peux. Même si tu n’avances pas, ne te décourage pas.
Garde en mémoire qu’essayer de faire quelque chose de bien, cela a une valeur en soi aux yeux d’Hachem. D’autre part, essayer d’accomplir quelque chose, c’est d’ores et déjà un accomplissement en soi.
Rabenou va même plus loin et nous enseigne que lorsqu’une personne essaie d’accomplir un acte positif sans y parvenir, une autre personne se chargera de compléter son acte.
Ce n’est pas la peine d’abuser des informations. Peut-être est-ce judicieux de prendre connaissance de l’actualité afin de prier de façon adéquate, mais sûrement pas de s’informer pour ouvrir la porte à la tristesse. Nous pouvons même aller plus loin dans notre propos. Le Satan (le mauvais penchant, les forces du mal) a coeur de nous démoraliser via cette actualité justement pour nous empêcher d’ouvrir notre bouche et de dialoguer avec Hachem. Rabenou le disait clairement : si nous parlions davantage avec Hachem, tous les décrets seraient annulés !
SEULE LA FOI PEUT PRENDRE LE RELAI
La logique de l’être humain est, par définition, limitée. Par exemple, l’entendement humain ne peut pas supporter les contradictions. C’est la raison pour laquelle en révélant les contes, Rabbi Nahman nous a donné un médicament extraordinaire.
En effet, les contes de Rabenou dépassent toute logique humaine (il suffit de les lire pour constater qu’en apparence, tous ces récits semblent loufoques…).
COMMENT ELIMINER LES FORCES DU MAL
Comment éliminer nos ennemis ?
En voilà une question d’actualité…
Rabenou explique que c’est par la révélation de la sainteté d’Erets Israël que ces derniers seront anéantis.
Une question se pose alors : comment révéler la sainteté d’Erets Israël, étant donné que la sainteté d’Erets Israël est en exil… Rabenou répond à cette question également en précisant que c’est en priant les 3 prières journalières que nous faisons scintiller la lumière des Avoth et révelons la sainteté d’Erets Israël.
AJOUTONS DE LA LUMIERE A L’OBSCURITE
Le monde entier est en proie à de multiples spéculations.
Les uns disent : “Si le monde va mal, c’est parce qu’il faut changer de gouvernement. Nous allons changer le gouvernement et tout ira mieux.”
Les autres disent : “Si le monde va mal, c’est parce qu’il faut investir dans l’effort de guerre. Il faut mobiliser davantage de soldats et perfectionner les armes.”
Et d’autres avancent encore : “Si ça va mal, c’est de la faute de la communauté internationale…”
Mes amis, lorsqu’il y a de l’obscurité, c’est le signe qu’il faut ajouter de la lumière.
Pas même en Suisse !
Vous croyez pouvoir appréhender la vie, faire les bons choix et juger les situations sans être influencés par quoi que ce soit ?
Nous sommes toutes et tous influencés !
Nous sommes toutes et tous incapables d’être impartiaux !
C’est ainsi que deux choix se présentent à nous : tisser des liens avec des énergies positives ou tisser des liens avec des forces négatives !
Les Français se trouvent face à un carrefour politique historique.
L’extrême droite va-t-elle prendre les rennes du pouvoir pour la première fois ? L’extrême gauche va-t-elle sortir dans les rues et tout détruire sur son passage en guise de protestation et amorcer une guerre civile ?
Macron parviendra-t-il à s’entendre avec son premier ministre ? Le laissera-t-il gouverner ou lui mettra-t-il des bâtons dans les roues ?
Qui s’alliera avec qui ?
Toi qui lis ces lignes, sache qu’Hachem t’as offert un trésor qu’il n’a offert à personne d’autre hormis toi.
Si on passe en revue les milliards d’habitants qui peuplent la planète, on ne trouvera personne d’autre qui dispose de ce trésor.
Hormis toi.
Tu es le détenteur unique et inédit de ce trésor.
Ce trésor, cette mine de diamants, c’est ton âme.
LA NEUTRLALITE MENE AUX PLUS GRANDS SOMMETS
Tous les Bresleveurs sans exception sont des gens simples.
Et je vous avoue que cela m’a toujours stupéfait.
Mes amis, sachez que parmi les 36 Tsadikim cachés se trouvent des Bresleveurs. Malgré leur érudition et leur sainteté, la simplicité ne leur a jamais fait défaut.
Ça, c’est la force de Rabenou !
L’HOMME CROIT EXISTER PAR LUI MEME
“Si j’ai de l’argent, c’est grâce à mon travail. Si c’est grâce à mon travail, c’est parce que je suis doué. Après tout, j’ai le sens des affaires.”
” Si mes enfants sont bien élevés, c’est grâce à moi. “
“Si je suis en bonne santé, c’est parce que je fais du sport.”
Et c’est parti pour le festival de l’ego : ” Si j’ai ceci, c’est grâce à moi. Si j’ai cela, grâce à moi”.
L’homme cultive l’illusion d’avoir du pouvoir…
NOUS N’EXISTONS QU’A TRAVERS DIEU
Rabbi Nahman enseigne que tous nos défauts tirent leur racine de l’orgueil. Lorsque l’homme a une vision orgueilleuse des événements qui jalonnent son existence, celui-ci parvient au désespoir et à la tristesse. De quoi parle-t-on lorsque nous parlons d’orgueil ? Il s’agit de cette vision suivant laquelle l’homme vit indépendamment de Dieu. Souvenez-vous bien de cela.
L’homme a toujours ce désir d’exister à travers ce qu’il fait. Or, le monde est conçu pour faire exister Dieu à travers l’homme !
Il faut absolument vivre votre différence.
Il est absolument nécessaire de vivre votre singularité.
Vous croyez que faire comme tout le monde vous attirera la paix ? C’est tout le contraire ! Lorsque chacun est à sa place, tout est harmonieux. Cet enseignement est particulièrement valable pour les juifs qui vivent en dehors d’Erets.
C’EST UN MERITE D’ETRE DANS LA YESHIVA DE RABENOU
A toi qui lit ces lignes.
Ne te vois pas comme quelqu’un de petit.
C’est un mérite d’arriver ici.
C’est un mérite d’être dans la Yechiva de Rabenou.
Même si notre chaîne YouTube est ouverte à tous et que nous accueillons chacun à bras ouvert, nous demeurons un petit nombre ” d’irréductibles gaulois “.
J’AI VAINCU ET JE VAIS VAINCRE
Coup dur niveau couple ?
Souvenez-vous de vos premiers moments où vous étiez les plus heureux du monde…
Et prenez conscience que les difficultés ne sont pas des obstacles mais des moyens de parachever cette bénédiction dans votre couple.
Lorsque Pharaon rêva des vaches maigres et des vaches grasses, ces dernières furent avalées par les premières… sans qu’elles ne grossissent !
TOUTES LES PRIERES SONT ECOUTEES
Toutes. Alors, pourquoi ne suis-je pas exaucé, pourrais-tu objecter… La réponse est simple. Hachem sait à quel moment exaucer une prière. De plus, Hachem sait quelle utilisation faire de tes prières. Par exemple, Hachem peut utiliser tes prières pour que tu obtiennes tel ou tel bienfait pour lequel tu n’avais pas forcément prié. En bref, Hachem s’occupe de la gestion du patrimoine de prières.
Rabenou a révélé des secrets de la Torah. C’est ainsi que pour empêcher que les forces du mal ne se déchaînent et nous privent de ces trésors de Torah, ce dernier fut contraint d’œuvrer de façon très cachée.
Par exemple, lorsque le Likoutey Moharan fut révélé, ce dernier ne fut pas immédiatement placé à la portée de tous.
Pourquoi Rabbi Nathan a-t-il insisté sur l’importance de l’encouragement ? Car tout dépend de l’encouragement ! Dans notre génération, la Asstara est si considérable, que l’homme peut vite être amené à de se dévaloriser.
La Asstara est si importante que l’homme peut vite croire que ce qu’il fait et ce qu’il est n’est pas suffisant, ou encore n’a aucune valeur.
Rien. Chaque événement qui se produit dans le monde est le résultat de la volonté de Dieu.
Et chaque événement qui jalonne l’actualité fait écho à un des contes de Rabbi Na’hman (Sipourey Maassioth). Les élections en Amérique ? Leur matrice se trouve dans les contes. Une guerre au bout du monde ? Sa matrice se trouve dans les contes. Et ainsi de suite pour chaque événement qui jalonne notre histoire.
Aucune Mitsva n’est logique. Aucune. Quand bien même une Mitsva paraît logique, ce n’est que son aspect superficiel et extérieur qui le semble. En effet, puisqu’Hachem est au-dessus de toute logique, ses ordres transcendent la logique humaine.
Ainsi, limiter une Mitsva à son sens logique est une erreur. Prenons un exemple concret. La Torah nous enjoint de ne faire honte à personne. A priori, il est aisé de comprendre le but de cette Mitsva,
Le Tsadik est inclut dans la Chehina et c’est la raison pour laquelle celui-ci est une sorte de connecteur universel à Hachem.
A force de don de soi, le Tsadik est parvenu à un tel niveau de sanctification qu’il fut contraint de quitter ce monde à l’âge de 38 ans, car son enveloppe corporelle l’empêchait de progresser dans son service divin et la réparation des âmes du Am Israël.
Dans ce monde, nous avons besoin de points de repères. Qu’est-ce qu’un point de repère ? Il s’agit de notions absolues qui ne varient pas au gré des circonstances. Le Chabat, c’est un point de repère. Plus nous respectons le Chabat, plus nous sommes sécurisés, plus nous sommes aptes à être sereins durant la semaine. Mes amis, le Tsadik, c’est le Chabat du monde. Sipourey Massioth, c’est le Chabat du monde.
Rabenou en a beaucoup parlé : la Torah a ce pouvoir miraculeux de purifier l’homme de toutes les impuretés qui entachent son âme. C’est en ce sens qu’il faut comprendre les paroles de Rabenou, lorsque ce dernier s’adresse à Rabbi Nathan en lui affirmant : “Connais-tu la grandeur de la Torah”.
Son intention est claire : nous ne pouvons pas imaginer la grandeur de la Torah.
Tout semble opposer Beth Hillel et Beth Shamay.
L’un dit noir, l’autre dit blanc. Pourtant, les deux ont autant raison. Paradoxal, n’est-ce pas ? Et bien non. La richesse de la Torah, c’est exactement cette pluralité d’approches. Ainsi, quand bien même, deux visions semblent radicalement opposées et contradictoires, ces dernières demeurent véridiques…
Mes amis, mon message va être très clair.
Pourquoi Rahel a-t-elle révélé les signes à sa sœur Léa ? Et bien car Rahel avait compris le fonctionnement du monde ! Rahel avait compris que Léa était la clef des 70 facettes de la Torah.
Pourquoi ? Parce que Rahel avait compris que la sagesse de la Torah ne peut exister qu’en la présence de Léa.
Mes amis, quand bien même une personne serait parfaite (ce qui est loin d’être le cas dans notre génération), elle devra travailler un point essentiel : se souvenir que tout vient de D. et mettre de côté son ego.
Lorsqu’il a construit sa Yechiva, la première chose que fit Rabbi Chimon fut de prôner l’amitié entre ses disciples et la soumission à Dieu.
La Paracha Massey nous relate les voyages effectués par les Bnei Israël. Pour quelle raison la Torah nous fait-elle l’énumération de détails géographiques sans signification profonde apparente ?
Tout simplement parce que les déplacements des Bnei Israël leur ont apporté des réponses concrètes aux questions de la vie !
UNE CONNEXION PARFAITE AVEC HACHEM
Aujourd’hui, les gens sont allergiques à la morale. Aujourd’hui, les gens n’en peuvent plus du Moussar. La moindre rigueur leur fait mal. La moindre rigueur les braque. Même si on leur dit que ce qu’ils ont fait est grave et qu’une réparation est néanmoins possible, cela leur fait mal. La rigueur rend fou les gens. Énormément de gens vivent sous anti dépresseur.
La raison est simple : ils n’en peuvent plus.
N’AYEZ PAS PEUR DE VOUS DIRE BRESLEV
Il faut voir la réalité en face : nous ne pouvons pas faire Techouva. C’est au-dessus de nos forces ! Ce propos vous choque ? Suscite votre curiosité ?Laissez-moi vous expliquer…
La techouva cela consiste à réparer ce que nous avons détruit. Prenons un exemple concret. Reouven dit du mal de Chimon à Levi. Or, quelques jours plus tard, Chimon postule chez Levi pour trouver un emploi.
Roméo et Juliette, c’est du mensonge ! Plus vous élargissez votre conscience, plus vous devenez tolérants. Plus notre conscience est restreinte, plus les opinions opposées nous dérangent. L’un des buts principaux du mariage, c’est cela : vivre avec une personne diamétralement opposée afin de s’enrichir et de dessiner ensemble un tableau harmonieux.
Mes amis, sachez que personne ne détient tout le puzzle de la vérité.
“Hachem, j’ai fait ma prière du matin, maintenant laisse-moi tranquille, je veux vivre ma vie”. Mais Hachem il ne veut pas que tu vives ta vie ! Hachem il veut que tu vives… avec Lui ! Car c’est Lui la vie !
Imagine un peu si ton enfant venait te rendre visite une fois par mois uniquement par obligation, sans y mettre son cœur. Ne serais-tu pas peiné de ce type d’attitude ? Il est évident que la réponse est négative…
Nous l’avions déjà évoqué par le passé : ce n’est pas la connaissance qui nous construit. Ce n’est pas le savoir qui nous enrichit. Ce n’est pas en sachant des choses que nous devenons quelqu’un de meilleur.
La règle est simple : ce n’est pas parce que je sais que je peux. Je peux savoir plein de choses sans pouvoir pour autant. Je peux savoir que je ne dois pas fumer car cela nuit à ma santé. Ce n’est pas pour autant que je vais pouvoir me sevrer de la cigarette.
LA FORCE DE LA COMPLEMENTARITE
On dit souvent qu’on a toujours besoin de plus petit que soi. Et bien la Torah nous dit autre chose : nous avons toujours besoin d’opposé à soi. Souvent, lorsque j’essaie d’aider des couples qui rencontrent des soucis de Chalom Bayit, c’est toujours ce constat qui s’impose : il est difficile pour l’être humain de composer avec différent de soi.
De nature à chercher la facilité, chaque conjoint aimerait amener l’autre à adopter son point de vue personnel. Or, pour s’enrichir, nous avons besoin d’opposition et de différence.
La menace de l’Iran, les attaques du Hamas, les provocations du Hezbollah et maintenant les risques de conflits avec les Yémenites… l’actualité présente à l’homme un panel de préoccupations…
Mes amis, il n’y a aucun intérêt à se préoccuper de ce qui se passe là-bas dans la mesure où la solution n’y est pas.
Ce n’est pas l’ONU, ni La Haye ni personne qui va apporter la délivrance.
La solution est en nous..
Aujourd’hui, j’aimerai vous parler de ce fléau qui détruit chacun d’entre nous : la critique. Oui, il peut arriver que l’une des personnes de votre entourage fasse une bêtise. Et même une grosse bêtise. Gardez-vous de lui adresser une critique personnelle. C’est un Scud en plein cœur ! Plus les gens sont proches de nous, plus leur adresser des reproches est grave. Mes amis, vous le constaterez par vous-mêmes : plus on vous adresse des critiques, plus vous serez révoltés et moins votre comportement sera enclin à changer.
Toute sa vie, Rabbi Nathan a cherché de quelle façon combler son manque spirituel. Lorsqu’il fit la rencontre de Rabenou, celui-ci comprit immédiatement que ce maître lui apporterait tout ce dont il avait besoin. C’est ainsi qu’il mit de côté toute l’interprétation de la Torah qu’il avait acquise (Rabbi Nathan était un érudit hors pair !) et épousa toute la sagesse de Rabenou.
Quelle abnégation ! Ce n’est pas pour rien s’il s’appelle Nathan !
Si vous voulez vivre, vous devez créer des liens. La vie, c’est tisser des liens. Observez autour de vous : les gens qui se lient aux autres ont une vie davantage épanouie.
En réalité, cela va même plus loin : à défaut de lien, l’être humain ne peut éprouver de joie véritable. Il est vrai que tisser des liens nous rend dépendants et nous expose peut-être à des trahisons ou toute sorte de blessure émotionnelle, mais il faut prendre le risque.
L’OBSCURITE EST FAITE POUR REVELER LA LUMIERE
Le récit suivant va vous scotcher. Alors qu’il vivait son dernier Chavouot et que ses disciples étaient tous réunis afin d’écouter son Hidouch Torah, Rabenou n’a pas dit la moindre parole.
Savez-vous pourquoi ? La réponse va vous surprendre… Ses disciples n’avaient pas suffisamment chuté spirituellement pour que Rabenou puisse leur révéler quoi que ce soit !
La Torah nous donne la réponse : “nafcho kechoura benafcho, son nefech est attachée à son nefech”.
L’amour, c’est être attaché.
L’amour, c’est tisser un lien.
Vous croyez que l’amour est spontané et naturel ?
C’est faux ! L’amour est le produit de l’investissement de l’homme, et non sa cause. Si j’aime, c’est parce que je me suis investie. Et non l’inverse.
PRIER POUR TROUVER SON CONJOINT
Ce soir, nous serons le 15 Av (“Tou Beav”) et c’est l’occasion de parler Zivoug (mariage) et Chalom Bayit (paix conjugale). Mes amis, je vous l’ai déjà dit mais je le répèterai ici : pour trouver son conjoint, la 1ere étape consiste à prier. On priera pour chaque chose : pour trouver la bonne personne, pour ne pas avoir peur de s’engager et pour que tout se passe dans la facilité. Mes amis, j’entends de nombreux célibataires disqualifier des prétendants pour des détails insignifiants.
Moché négocia longuement avec Pharaon pour faire sortir les Bnei Israël, envoya les plaies sur les égyptiens, organisa la sortie d’Égypte, ouvrit la mer rouge en plusieurs compartiments, permit aux Bnei Israël d’avoir de quoi manger dans le désert brûlant (par l’intermédiaire de la manne), monta 40 jours au sommet du mont Sinaï pour recevoir la Torah, l’enseigna aux Bnei Israël, pria longuement pour obtenir le pardon d’Hachem suite à la faute du veau d’or, régla les conflits qui déchirèrent les Bnei Israël pour finalement… …ne pas pouvoir mettre le pied en terre d’Israël !
Torat Moché Emeth. La Torah de Moché est vérité. Nous vivons à une époque placée sous le signe des débats d’opinions. Or, il y a certaines choses qui ne peuvent faire débat.
La véracité de la Torah en fait partie. Pratiquement tous les jours, vous pouvez lire des articles vous racontant qu’un squelette de dinosaure datant de 3 millions d’années a été retrouvé quelque part. Pourtant, la Torah est claire sur ce point.
Dans sa grande miséricorde, Hachem nous a envoyé une âme aussi grande que celle de Moché Rabenou pour nous indiquer la voie à suivre dans ce monde. Car mes amis, disons-le franchement, si nous n’avions pas des maîtres, nous serions perdus. Rabbenou le disait clairement : s’il est descendu dans ce monde, c’est bel et bien pour nous, et non pour lui-même… Sans les Tsadikim, saurions-nous le but de notre venue sur terre ? Saurions-nous y parvenir ?
HISSER LA EMOUNA AU DESSUS DE NOTRE INTELLECT
Toute la journée, nous oeuvrons afin de hisser la emouna au-dessus de notre intellect. C’est un combat continuel que nous livrons, dans l’espoir que notre nechama, la partie pure de notre âme, prenne le dessus sur l’âme animale.
Prenons un exemple concret : le fait que nos frères juifs soient otages de barbares pose des questions existentielles et ébranle notre emouna.
Mes amis, lorsqu’on achète une machine et qu’on souhaite l’utiliser de la meilleure façon qui soit, on s’en réfère aux indications du fabricant. Et bien, spirituellement, il en va de même. Ce monde a un fabricant, c’est Hachem.
La meilleure façon “d’utiliser” ce monde et d’optimiser notre vie consiste à suivre ses indications. Et ces indications, c’est la Torah qui nous les fournit…
Oui oui, une épreuve. Celle de l’humilité. Lorsqu’on réussit spirituellement ou matériellement, ou les deux, une épreuve de taille se dresse devant soi : s’abstenir de regarder les autres de haut et les mépriser pour leur médiocrité. D’une part, cette attitude est déplacée pour celui qui peine à gravir les échelons et qui se sent diminué par le regard hautain de ses pairs.
D’autre part, nul ne peut se vanter d’avoir réussi quoi que ce soit dans la mesure où c’est Hachem, et uniquement Hachem, qui permet à l’homme de réussir.
L’AMITIE EST QUELQUE CHOSE DE TRES PROFOND
Dans le conte du ‘Ha’ham et du Tam, le ‘Ha’ham ne cesse de se moquer de cet ami d’enfance dont le comportement lui paraît absolument incongru. Il est vrai que lorsqu’on est multidiplômé et qu’on croise un ami simple cordonnier spécialisés dans les chaussures défectueuses, on peut être tenté de l’aborder de haut. Et pourtant, c’est ce même Tam, lui qui paraît si bête et si sous-doué qui finit par sauver notre ‘Ha’ham dont l’intelligence a visiblement été la cause de tous des ennuis.
Se rendre à Ouman à Roch Hachana, parler avec Dieu, lire le Tikoun Haklali, se lever à Hatsot… voici des conseils simples et surtout, des conseils adaptés aux ignorants. En effet, il n’y a pas besoin d’être un grand érudit pour parler à Dieu comme à son ami, ni pour lire 10 psaumes, ni pour se lever la nuit, ni pour prendre l’avion… Plus une personne parvient à mettre de côté son savoir et sa logique, plus celle-ci s’élève.
La sincérité de ce témoignage vous fera chaud au cœur. ” J’ai grandi en Israël au sein d’une famille laïque ayant vécu la Shoah. A la maison, nous ne respections aucune pratique religieuse. Le Chabat, la Cacherout…tout m’était inconnu. La pratique d’une religion m’était tellement étrangère que lors de mon dernier Yom Kipour, je me rendis… …manifester contre les religieux qui s’étaient recueillis dans les synagogues de Tel Aviv.
Pourquoi notre vie nous semble-t-elle difficile ? Parce que notre emouna est affaiblie. Plus la emouna est forte et plus la vie est facile et paisible. Qu’entend-on par emouna ? A priori, il s’agit de la emouna en Hachem. Mais pas seulement… Il y a une chose capitale sur laquelle Rabenou rappela à l’ordre Rabbi Nathan : la confiance en soi. Qu’entend-on par confiance en soi ? Et bien il s’agit déjà d’avoir la conviction d’être une belle personne.
La emouna, ce n’est pas une activité à laquelle on se livre de temps à autre pour améliorer son bien-être. La emouna, c’est un mode de vie. Et j’irai même plus loin. La emouna est le SEUL mode de vie qui soit à notre portée. Le SEUL. Regardez autour de vous : chaque jour, nous sommes confrontés à des nouvelles insupportables à entendre. Les uns sont otages, les autres meurent au front à la fleur de l’âge et les choses n’ont pas l’air de s’améliorer…
Lorsqu’on prie pour obtenir quelque chose, on veillera à ne pas insister et à ne pas exiger quelque chose de précis. Par exemple, si Reouven souhaite se marier avec Rahel, il n’est pas adéquat que ce dernier dise à Hachem :”Fais en sorte que Rahel veuille se marier avec moi”. Reouven dira plutôt :” Hachem, envoie-moi mon Zivoug”. Lors de chaque prière, on veillera à laisser à Hachem une marge de manœuvre afin que les choses se déroulent conformément à Sa volonté…et non la nôtre.
Dans la société occidentale, la dépression est vue comme une maladie à traiter. Dans le judaïsme, celle-ci est vue autrement. La dépression est vue comme la sensation d’un vide, d’une crise existentielle en vue de réviser sa vision de la vie et rebondir de plus belle.
Elle est aussi vue comme un affaiblissement des forces de l’homme afin qu’il parvienne à une prise de conscience : sans l’intervention de Dieu, ses forces sont diminuées.
Lorsque nous marchons, nous levons notre pied et le plaçons devant le suivant. Lorsque nous procédons ainsi, nous nous tenons sur un pied, puis sur l’autre, c’est-à-dire que nous sommes forcément dans une sorte de déséquilibre. Cela signifie une chose : pour avancer, nous devons oser quitter notre inertie. Spirituellement, il en va de même.
Pour pouvoir avancer, nous devons quitter notre inertie, nos repères, nos idées préconçues.
Dans son livre, Annaelle donne cette image magnifique représentant l’amour d’Hachem envers ses enfants. Empli d’un désir ardent de serrer le roi dans ses bras, Reouven s’approche de ce dernier alors qu’il marche aux côtés de sa multitude de gardes munis d’armes. Soucieux de la sécurité du roi, ces derniers lui jettent un regard terrifiant : personne n’approche du roi sans son autorisation sous peine d’être intercepté par les gardes !
S’il y a une leçon à retenir de Rabenou, c’est bien celle-ci… Dans la Torah 6 des Likoutey Moharan, Rabenou explique qu’il faut être “baki beratso” (expert en montée) et “baki bechov” (expert en descente). Lorsqu’on additionne les valeurs numériques des termes “baki”, on obtient le nombre 226, qui correspond à la valeur numérique du terme “dere’h”, signifiant “chemin”.
CONNAITRE LA VALEUR DES CHOSES
“Rav, qu’en pensez-vous, faut-il vivre en Erets Israël ?” Souvent, lorsque je voyage en France, les gens me posent cette question. Ma réponse est toujours la même.
Que voulez-vous que je vous réponde ? Si vous aviez le choix entre une boîte de conserve rouillée et un diamant rare, que choisiriez-vous ? Si les gens posent encore la question de l’alya, c’est qu’ils n’ont toujours pas la conscience de la valeur d’Erets Israël.
La voie à suivre, c’est celle de la Temimout et de la Pchitout, c’est-à-dire de la simplicité. Certains Gdolim peuvent lire dans les lignes de la main, mais nous, nous préférons nous abstenir d’entendre des révélations en tous genres.
Le service divin, c’est simple. Tu donnes ta Tsedaka, tu lis ta Tefila, tu aides les autres, tu parles à Hachem…
Cette année, Rav Yechayahou Pinto a prévu de séjourner à Ouman à Roch Hachana. C’est une véritable merveille car ses disciples s’apprêtent à l’accompagner (ils sont déjà 500 à avoir réservé leur séjour !) et pour beaucoup, c’est leur premier pèlerinage à Ouman !
Or, chaque juif qui se rend à Ouman permet de réparer les âmes qui dépendent de lui et de hâter la Gueoula.
Une chose est sûre, c’est que je vais y arriver. Voilà ce que tout juif se doit de dire chaque jour. De nos jours, le Yetser Hara nous attrape en nous décourageant. Et savez-vous comment ce dernier nous décourage-t-il ? Tout simplement en nous murmurant à l’oreille : “COMMENT vas-tu faire pour parvenir à tel ou tel résultat?”
COMMENT SE RAPPROCHER DE RABENOU
Rabbi Nahman explique que peu importe notre niveau spirituel, le simple fait d’être proche du Tsadik constitue une opportunité précieuse. Rabenou va même plus loin en affirmant que même un individu dont la conduite est imparfaite a du mérite en cherchant à se rapprocher du Tsadik. Concrètement, que signifie se rapprocher du Tsadik ? Rabenou clarifie également cette question : il s’agit simplement de côtoyer ses disciples.
Je l’ai déjà mentionné : lorsque nous évoluons au sein d’un groupe de personnes, nous sommes nécessairement influencés par leur comportement vertueux.
Mes chers amis, Soyez particulièrement vigilants face aux représentations de l’épouse parfaite, de l’homme idéal, du travail rêvé, et de toute forme de perfection illusoire qui nous est imposée par les magazines, les réseaux sociaux, ainsi que les films et séries.
Aujourd’hui, les célibataires peinent à s’engager dans le mariage car chacun s’accroche à un idéal fictif du partenaire. De même, les couples rencontrent des difficultés à maintenir leur union en raison de cette vision déformée du mariage et de ce que doit être un conjoint.
Goûtez le repas préparé par une personne de l’ancienne génération. Vous constaterez quelque chose de frappant : ce dernier a un goût particulier. Les ingrédients n’ont rien de spécial et pourtant, le plat a une saveur singulière. Je me souviens encore du goût particulier qu’avait le café de ma grand-mère… indescriptible ! Pourtant, il n’y avait que de l’eau et du café…
Si, aujourd’hui, j’essayai de reproduire ce même café, je n’y parviendrai pas… Pourtant, la recette est simplissime ! De même, on se rendra à l’évidence que les plats de Chabat ont un goût unique et particulier.
Rabbi Nahman répare l’âme de chacun, qu’il soit juif ou non, homme ou femme, pratiquant ou moins observant, vertueux ou dépravé. C’est ainsi que le véritable défi ne réside pas dans l’efficacité du traitement mais dans la capacité à convaincre le patient de consulter le spécialiste…
Comment conduire chaque âme à Ouman, cette petite ville d’Europe, en particulier pendant l’automne ? C’est ici que notre rôle en tant que Breslev devient essentiel : plus notre attitude est souriante et exemplaire, plus nous aidons nos frères à bénéficier de la réparation du Tsadik.
Cela peut vous sembler surprenant, mais c’est pourtant la vérité. On nous dit souvent qu’il faut se confronter à la réalité et ouvrir les yeux. Pourtant, mes amis, il n’y a rien de plus illusoire que la réalité elle-même. La véritable réalité, c’est la emouna.
En effet, ce qui est réellement tangible, c’est l’existence de Dieu et ses miracles quotidiens. Regardez autour de vous : qui aurait imaginé qu’Israël serait capable de détruire des dispositifs à distance ? Qui aurait cru qu’il serait possible d’éliminer des ennemis à des centaines de kilomètres ?
LA VERITE NE DOIT PAS ETRE DEFORMEE
Chaque matin, Rav Nahman Voussicher avait l’habitude de consommer un peu de poisson accompagné d’un fond de verre d’alcool. Avant de réciter la braha sur ce petit-déjeuner particulier, celui-ci disait : “Rabenou ne veut pas qu’on boive.” Imaginez la scène : vous êtes aux côtés d’un grand tsadik, un élève de Rabenou, qui enseigne sa Torah… tout en agissant à l’opposé de ce que ce dernier recommandait.
“Même ceux qui sont avec moi ne me connaissent pas”. Rabbi Nahman affirme que ses opposants s’attaquent à lui par ignorance. En effet, si ces derniers avaient conscience de la grandeur du Tsadik et de sa messirouth nefech, non seulement ils n’oseraient pas se rebeller, mais ils s’attacheraient à lui. Mes amis, sachez que les réfractaires à Rabenou ne sont pas les seuls à tout ignorer de lui. Nous aussi, ses élèves, sommes loin de le connaître.
À la naissance de Rabbi Nathan, Rabbenou annonça l’arrivée d’une nouvelle âme dans le monde. Cette âme, entièrement originale, ne provenait d’aucune réincarnation. Des années plus tard, lorsque Rabbi Nathan visita Rabbenou, ce dernier lui confia qu’ils se connaissaient déjà…
Tous les adeptes de Breslev ressentent une connexion singulière, celle d’avoir croisé Rabbenou avant même d’embrasser le mouvement.
Aujourd’hui, j’ai malheureusement eu une altercation avec une personne se trouvant ici à Ouman. Cette dernière m’a adressé des paroles particulièrement méchantes, allant jusqu’à me menacer. Bien que cela m’ait profondément blessé, je n’ai pu faire autrement que de quitter les lieux en lui disant : “Fais comme bon te semble.”
A mon retour à mon domicile, j’ai fondu en larmes pendant un long moment. Quelques minutes plus tard, mon téléphone reçut une alerte messagerie.
Connaissez-vous le fantastique récit de Rabbi Hanina ben Dossa ? Alors qu’il n’avait plus d’huile pour allumer de bougies, Rabbi Hanina alluma du feu au moyen de…vinaigre. “Celui qui a donné à l’huile la faculté d’être un combustible la donnera au vinaigre”, s’écria-t-il.
Quelques minutes plus tard, le miracle eut bel et bien lieu : les bougies brulèrent, défiant toutes les lois naturelles… Observez le comportement des Tsadikim : ceux-ci ne se limitaient pas à ce que leur intellect leur dictait car leur foi était immense… En réalité, les Tsadikim comprennent quelque chose de fondamental .
Ouman est le seul lieu au monde où vous verrez des gens danser pendant Yom Kipour. Oui oui, des gens qui dansent pendant le jour le plus solennel de l’année, ça existe… et c’est même totalement assumé ! La raison est simple. D’une part, en tant que Bresleveurs, nous avons conscience que la techouva, c’est rabenou qui la fait pour nous. En d’autres termes, notre confiance en notre avocat est si grande que nous n’avons pas de souci à nous faire. Alors oui, lorsqu’on dit aux gens que le tsadik fait Techouva pour nous, ça fait crisser des dents. Évidemment ! Cela fait de nous des gens dépendants du Tsadik, qui ne peuvent pas uniquement compter sur leurs talents personnels…
Lorsqu’on se marie à son conjoint, nos rapports ne sont plus ceux de simples connaissances qui se télephonent et se fréquentent. Les rapports deviennent ceux d’époux qui vivent ensemble, prennent en considération les ressentis de l’autre et dont la prise de décisions est commune.
Les rapports des époux sont aussi ceux de personnes qui veillent à faire plaisir à l’autre et à s’offrir de délicates attentions. En dautres termes, le lien est puissant et profond. Cette relation entre époux doit être la même avec le Tsadik.
C’était vendredi soir. Rabbenou se tourna vers Rabbi Nathan et lui demanda : “Es-tu joyeux pendant Chabat Kodech ?” Rabbi Nathan répondit : “Parfois, je ressens une certaine crainte.” Rabbenou corrigea immédiatement son disciple, lui faisant comprendre son erreur. “L’essentiel, c’est la joie,” précisa notre maître. À cet instant, il enseigna la Torah 17, qui souligne l’importance de la joie durant le Chabat.
Alors qu’ils étaient en voyage, Rav Naftali, Rabbi Nathan et Rabbenou firent halte à une auberge afin d’y dîner. Lorsque l’aubergiste leur servit un plat à base de fromage, Rav Naftali refusa car, à l’image de son maître, Rav Naftali souffrait de tuberculose et les laitages étaient déconseillés pour sa santé. En voyant son ami s’abstenir de se nourrir, Rabbi Nathan insista afin qu’il se restaure et puisse prendre des forces, soulignant que le fromage ne porterait aucune atteinte à ses poumons.
Mes amis, ouvrons les yeuxc: nous avons une chance inouie ! Nous vivons des miracles spectaculaires à longueur de journée, de l’interception de milliers de missiles via le dôme de fer à l’élimination des ennemis par la voie de leur Biper en passant par le rétablissement miraculeux de nombreux soldats auxquels les médecins ne donnaient pas de chance de se réveiller.
Mes amis, ouvrons les yeux ! Nous vivons des aventures spirituelles à faire jalouser les Tsadikim : de plusieurs lectures de Tikoune Haklali aux venues à Ouman .
“Mon Roch Hachana à Ouman prévaut sur tout…” Cette année encore, nous espérons être très nombreux chez le Tsadik, réparer notre Nefech et hâter la venue de la Gueoula.
Soyons clairs : l’objectif est que chacun réponde présent. Qu’il prie, qu’il ne prie pas, qu’il dorme, qu’il ne dorme pas, qu’il mange, qu’il ne mange pas, cela n’a aucune forme d’importance. Ce qui compte, c’est de répondre à l’appel. Ce qui compte, c’est de pointer. Pourquoi ? Parce que ce qui compte, c’est d’être avec le Tsadik, avec le Moché Rabenou de notre génération. Lorsque ce dernier ordonna aux Bnei Israël de fuir l’Égypte à Hatsot.
En tant que parents, nous avons tous à cœur que nos enfants réussissent et parviennent à atteindre tous leurs objectifs. Cependant, il est absolument capital de ne pas éduquer l’enfant à faire de la réussite une nécessité absolue. Il est très important de ne pas faire dépendre l’estime de soi à une quelconque réussite. La raison est simple : chaque enfant échouera nécessairement un jour!
150 heures de travail. 6 mois de travail. Tel est le temps que cet homme passa à confectionner la fameuse chaise de Rabenou. C’est en faisant attention à chaque détail et en prenant soin que chaque ornement soit taillé à la perfection que cet homme s’investit chaque jour afin de faire plaisir à son maître. A la vue de cette oeuvre d’art, savez-vous ce que le Tsadik lui répondit ? “Merci d’avoir pensé à moi pendant 6 mois.” Le message est clair : la chaise est un détail. C’est qui compte, c’est l’attention.
Pourquoi continues-tu de servir Hachem ? Même ce que tu fais pour Lui, tu le fais de travers !
-Parce que je l’aime.
-Alors si tu l’aimes, pourquoi ne fais-tu pas mieux les choses ?
-Parce que je n’y arrive pas. Par exemple, tous les soirs, je mets mon réveil à Hatsot layla. Mais lorsque l’alarme se déclenche, je ne parviens pas à me lever.
-Quel intérêt de mettre une alarme, dans ce cas ? -Puisque programmer mon réveil demeure à ma portée, je continue à faire ce que je peux en signe d’amour envers Hachem. Au moins, j’essaie !
Un jour, la question suivante fut posée à un grand Rav. “Rav, pourquoi étudiez-vous 23h par jour ? N’est-ce pas excessif ?” Le rav répondit :”Si je n’étudie que 22h au lieu de 23h, mon voisin n’étudiera que 21h au lieu de 22h, et son voisin n’étudiera que 20h au lieu de 21h… Et quelqu’un à Paris va transgresser Chabat.”
La spiritualité est une sorte d’effet dominos. Nous sommes tous connectés et interdépendants. Si l’un d’entre nous réalise une bonne action, tous ceux qui dépendent de lui bénéficient de son mérite.
La Simha n’est pas une émotion ou un état d’esprit. La joie est une vraie Messirout Nefech. En pratique, cela signifie que lorsqu’une personne n’a aucune raison de se réjouir, celle-ci doit faire preuve de messirout nefech et se forcer à se réjouir. En d’autres termes, la joie se fabrique. Rabbi Nathan et Rabbenou ont tous deux perdu un proche parent, lo alenou.
Savez-vous ce que ceux-ci ont dit ? S’il n’y avait pas une assemblée de personnes qui assistait à l’enterrement, ils auraient dansé… Le message est clair : lorsque nous avons des raisons d’être tristes, il faut briser cette tristesse et la faire entrer dans la joie.
A chaque seconde pendant laquelle nous nous trouvons dans la soucca, nous accomplissons une Mitsva. Si les gens savaient la puissance de la Mitsva de la soucca, ils ne se contenteraient pas d’y manger et de repartir chez eux mais y resteraient sans perdre une seconde !
Mes amis, la soucca est une sorte de vaisseau spatial qui nous propulse vers l’infini. De ce fait, tâchons de nous abstenir d’y faire une petite visite de courtoisie. Sachez, mes amis, que tout ce travail que nous avons fourni durant le mois de Eloul et durant les fêtes de Roch hachana et de Kipour a été une préparation à la soucca en ce sens où elle est l’aboutissement des fêtes.
Le Zohar le dit de façon explicite. Qui est appelé “gagnant” ? Il s’agit de celui qui “tient l’arme entre ses mains”.
En d’autres termes, la victoire ne consiste pas à afficher les exploits au compteur, mais à parvenir à tenir sur la durée, l’arme en main. Les amis, le message est clair : si la société associe habituellement la réussite comme un exploit, elle consiste surtout se maintenir et à défier le temps. Aujourd’hui, ce n’est pas l’exploit momentané qu’on recherche, mais bel et bien la constance, la discipline et la force de maintien. Bref, il faut viser l’endurance et non courir un bon sprint…
Les enseignements de Rabbi Na’hman ne sont pas de simples paroles de sagesse. Lorsque Rabbenou explique une notion, son analyse est particulièrement pointue et profonde.
Et, comme le disent nos sages, l’intégralité de la Torah de Rabenou recelle de nombreux Sodot (secrets). Mais la principale force que possède la parole de Rabenou, c’est cette capacité à ouvrir les cœurs. Mes amis, soyons réalistes.
Les enseignements de Rabbi Na’hman ne sont pas de simples paroles de sagesse. Lorsque Rabbenou explique une notion, son analyse est particulièrement pointue et profonde.
Et, comme le disent nos sages, l’intégralité de la Torah de Rabenou recelle de nombreux Sodot (secrets). Mais la principale force que possède la parole de Rabenou, c’est cette capacité à ouvrir les cœurs. Mes amis, soyons réalistes.
LE TSADIK NOUS CONNECTE A HACHEM
Un maître, ce n’est pas un professeur. Vous cherchez un professeur ? Asseyez-vous avec Monsieur Google ou encore avec Monsieur ChatGpt. Ils sauront vous amener toute la connaissance que vous désirez. De nos jours, la connaissance n’est pas très difficile d’accès. Mais comment l’appliquer, comment en faire usage, ça c’est une autre paire de manches…
C’est pour cela que la présence du maître est essentielle. Des livres de torah, il y en a énormément. Mais des personnes imprégnées de torah, qui savent comment servir Hachem de façon adaptée en fonction des circonstances, qui savent transmettre avec amour…
En voilà, un détail très intéressant. Lorsqu’elle mentionne les qualités des personnes qui travaillent dans le Michkane, que nous précise la Torah ? Qu’ils s’agissait de “Hahmey Lev”, de personnes dotées d’intelligence du cœur. Dans le Michkan, lorsqu’une personne voulait s’adonner à un ouvrage, celle-ci mettait la main à la pâte, se connectait à Dieu et, immédiatement, parvenait à réaliser son œuvre.
Une chose est certaine : le monde progresse vers un radical changement. Depuis le début de cette guerre, nous savons que nous ne referons jamais les mêmes erreurs. L’ère de “nous concedons des terres dans l’espoir d’avoir la paix” est révolue. 20 ans après, le douloureux souvenir de l’erreur du Gouch Katif est encore bel et bien présent.
C’est la raison pour laquelle le Am Israël est décidé, plus que jamais, à poursuivre ses ennemis jusqu’au dernier. Les choses sont claires :
Ne donne pas de conseil sans connaître la personne qui est en face de toi ! Laissez-moi illustrer cette notion par le récit suivant. Un jour, un homme prit conseil auprès d’un Rav au sujet de la cacheroute d’un poulet. Avant de trancher la question, le Rav lui posa la question suivante : “Comment se porte ta Parnassa ? As-tu des moyens financiers suffisants ou disposes-tu de modestes revenus?” Lorsque l’homme répondit que ses moyens étaient restreints, le Rav lui autorisa la consommation dudit poulet. Une question se pose. Le poulet est le même.
“Si tu ne peux pas leur pardonner, efface-moi avec eux”. Voici, en substance, les paroles que Moché adressa à Hachem après que les Bnei Israël aient commis le veau d’or. Observez l’attitude de Moché. Il ne songe pas à remettre en cause la décision d’Hachem. Il ne songe pas une minute à contester le bien fondé du décret divin. Au contraire. Ici, Moché accepte ce qu’Hachem a émis comme décision. Plus que cela ! Moché ose s’inclure dans celle-ci alors qu’elle ne le concerne pas. Moché ose dire : “C’est soit tu me prends avec eux. Soit tu m’oublies avec eux.” Quelle grandeur !
Cela n’existe nul part ailleurs. Il n’y a aucun endroit au monde où vous pourrez contempler un rabbin danser avec un reggaeman tatoué. Il n’y a aucune réunion où vous assisterez au spectacle du Am Israël dans tout son arc-en-ciel de variétés et de nuances. Ces scènes n’existent qu’à Ouman. Durant le Roch Hachana de Rabenou.
Et ça, c’est la preuve que Rabenou est Emeth. Pourquoi ? Parce que plus de gens différents adhèrent à quelque chose, plus ceci signifie que cette dernière est Emeth.
Voici une histoire que j’ai entendue du Rav Botlevsky. Alors que ce dernier voyageait en taxi, le chauffeur lui confia les paroles suivantes :” Vous savez, monsieur le Rabbin, avant, moi aussi, j’étais religieux. Puis j’ai tout laissé tomber… Je n’arrive pas à garder mes yeux ne serait-ce qu’un petit peu. Quel genre de religieux ferais-je ?” A ces mots, le rav répondit : “Ne vous découragez surtout pas.
Essayez la chose suivante : une fois par jour, gardez vos yeux. Une seule fois par jour.”
“Rav, j’essaie de m’améliorer. J’essaie de changer. Mais je n’y arrive pas. La preuve, c’est que je continue à faire des fautes catastrophiques… On me traite d’hypocrite. On me traite de fou. Je ne sais pas quoi faire !” Mes amis, nous avons toutes et tous un mauvais penchant. Ce dernier squatte notre espace intérieur et continuera à le squatter jusqu’à notre dernier jour.
Chacun d’entre nous tente de le dégager mais en vain. Le secret, ce n’est pas d’essayer de faire taire la bête ou d’essayer de la supprimer, mais plutôt de comprendre qu’il n’y a pas de contradiction entre notre volonté de s’améliorer et le fait que nos actes ne soient pas encore adéquats à une bonne conduite.
C’est toujours le bon moment pour lire des Tehilim ! Rabbi Na’hman le dit clairement : “Heureux celui qui s’habitue à lire des Tehilim”. Plus que cela ! Rabenou dit que la lecture de Tehilim est quelque chose de très très grand (davar gadol meod meod).
La lecture de Tehilim possède de multiples vertus :
1. Éveiller le cœur de l’homme à vouloir se rapprocher de Dieu.
Tel est le but du mariage : unir deux êtres différents (et que, soyons honnêtes, tout semble opposer) dans une dynamique de complémentarité. Si l’homme se marie, c’est parce qu’il éprouve un manque que seule la femme peut combler et vice versa. Quel manque l’homme éprouve-t-il pour éprouver le besoin de se marier ? “Lo tov Adam lihiyot levado”, nous précise la torah. “Il n’est pas bon que l’humain soit seul.”
Ces termes “Lo Tov” renvoient au 1er conte de Rabenou dans lequel la princesse disparue est prisonnière du Lo Tov
Un homme qui connaîtrait le millième de ce que rabenou connaissait serait devenu une vedette internationale… En effet, Rabenou connaissait les réincarnations de chaque être humain depuis sa venue au monde (depuis Adam Harichone) ainsi que sa mission sur terre (ce pour quoi il a été créé).
La sagesse de Rabenou était telle que ce dernier pouvait s’entretenir avec les plus grands professionnels de chaque domaine, qu’il s’agisse de commerce, de médecine ou autre.
PRIER POUR SE MAINTENIR EN EQUILIBRE
” Rav, ma femme n’est pas Breslev… Que faire ? ” Te positionner en mari mon ami ! Un mari, ça doit se comporter en tant que tel. Un mari, ça doit travailler plusieurs heures par jour et de façon honnête, s’occuper de sa famille, bref assumer ses responsabilités écrites dans la Ketouba et tenir ses engagements ! Je me souviens que lorsque j’étais plus jeune, j’étais si enthousiaste d’avoir découvert Rabenou que j’étudiais comme un acharné en rêvant de monter en Erets Israël.
La haine des juifs augmente. Sachez, mes amis, que s’il y a de la haine, cela signifie qu’on a commencé à exister sous notre véritable identité. Si les nations ne nous haïssent pas, c’est le signe qu’elles voient en nous un peuple comme un autre, absolument standard, qui n’a rien à apporter à l’humanité. De ce fait, la haine du juif est un signe que nous endossons notre rôle.
Comme le dit notre ami Haim Akiva ben Nelly (qu’Hachem lui accorde une refoua chelema) : Ouman, c’est le véritable bureau de l’agence juive. Le message est clair : c’est rue Pushkina que nous recevons notre visa pour Erets Israël. Cela peut paraître étonnant, mais telle est la réalité : la clef pour entrer en Erets Israël se trouve à Ouman. D’ailleurs, cela arrive très souvent que les personnes se trouvant au Roch Hachana de Rabenou fassent leur Alya quelques temps plus tard !
” De loin, Avraham Avinou vit l’endroit. ” En prenant conscience de toutes les bontés d’Hachem à son égard, Avraham fut envahi d’un sentiment de petitesse. “Comment puis-je mériter tout ceci ?” C’est ainsi que la torah nous précise qu’il vit l’endroit de loin, c’est-à-dire qu’il eut la sensation d’être éloigné d’Hachem et d’avoir encore un long chemin à parcourir avant de pouvoir être digne de tous ses bienfaits.
Observez, mes amis, l’étendue de la bonté de papa à notre égard. Malgré les temps difficiles que le Am Israel vit, nous ne pouvons occulter la multitude de miracles dont nous bénéficions chaque jour.
“Rav, si vous saviez combien je m’inquiète pour mon fils ! Qu’est-ce qu’il va devenir…” Mes amis, on ne peut brusquer la Techouva dans la mesure où le lien avec Hachem dépend du cœur de chacun. De ce fait, la Techouva revêt une dimension si personnelle qu’on ne peut la brusquer, quand bien même nos intentions sont nobles et louables. Souvenez-vous de ceci. Le chemin qui conduit vers les plus grandes constructions est jonché de petites victoires.
De ce fait, les grands changements requièrent du temps.
Ton niveau spirituel n’a pas d’importance.
Que tu respectes Chabat ou pas…
Que tu gardes tes yeux ou pas…
Que tu manges Cacher ou pas….
Que tu ailles à la synagogue ou pas…
Ce que tu as fait ou ce que tu n’as pas fait nous importe peu.
La seule chose qui importe, c’est uniquement :” Que veux-tu ?”
Lorsque l’on est enfant, une petite différence se fait sentir, presque imperceptible. Puis, à l’adolescence, cette différence prend de l’ampleur, s’intensifie. Et c’est alors que nous ressentons, plus que tout, le besoin d’être accepté, quitte à faire taire cette voix intérieure qui nous murmure quelque chose de différent. Mais, malgré tout, il est impossible de museler cette vérité qui nous habite. Il est impossible de réduire au silence les crépitements.de l’âme, ce souffle qui nous pousse à être nous-mêmes.
Cette idée est très souvent répandue. Lorsque deux conjoints se marient, ceux-ci sont nécessairement faits pour s’entendre et un bel avenir, aussi prometteur que joyeux, les attend. Oui, ce raisonnement est vrai ! Mais ce que les gens oublient souvent c’est que pour s’entendre, cela prend du temps. Lorsque les conjoints se marient, ces derniers ne se connaissent pas suffisamment pour s’ajuster l’une par rapport à l’autre. En bref, cela prend un temps d’adaptation que d’être marié ! Et c’est une recherche de tous les jours que de trouver l’équilibre…
La Torah nous précise que lorsqu’Avraham voulut enterrer Sarah à la Méarath Hamahpela, Efrone, le propriétaire des lieux, lui proposa de la lui offrir.
Malgré l’aspect intéressant de cette proposition, Avraham insista et y opposa son refus le plus catégorique. La raison est simple : l’acquisition d’une terre en Erets est capital.
Il est le gage de nombreuses bénédictions : longévité, profusion spirituelle et matérielle… comme nous le disons chaque jour dans le chema israel !
Lorsque l’on est enfant, une petite différence se fait sentir, presque imperceptible. Puis, à l’adolescence, cette différence prend de l’ampleur, s’intensifie. Et c’est alors que nous ressentons, plus que tout, le besoin d’être accepté, quitte à faire taire cette voix intérieure qui nous murmure quelque chose de différent. Mais, malgré tout, il est impossible de museler cette vérité qui nous habite. Il est impossible de réduire au silence les crépitements.de l’âme, ce souffle qui nous pousse à être nous-mêmes.
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Si Hachem nous a créés, c’est parce qu’il nous aime.
S’il nous a donné la Torah, c’est afin que nous puissions le connaître et sentir ce puissant amour qu’il éprouve à notre égard.
La vie peut paraître difficile mais en réalité, elle n’est qu’une invitation à connaître Hachem et à sentir cet amour.
Dans cette perspective, ce monde est un jeu dans lequel nous nous amusons à connaître Hachem.
Nous ne sommes pas en mesure d’appliquer toute la Torah dans sa totalité. Mais ce qu’Hachem attend de nous, c’est d’y adhérer de tout cœur. Il désire que nous plaçons notre foi dans Sa parole, même quand il semble difficile de la suivre à la lettre. L’essentiel, c’est de vouloir, de tendre vers cet idéal, même si nous savons que nous n’y parvenons pas toujours.
L’erreur que nous faisons souvent, et qui nous empêche d’avancer, est de penser qu’une fois que nous avons accepté une vérité, nous devons absolument vivre en parfaite conformité avec elle. C’est une illusion.
“Hachem, je veux, mais je n’y arrive pas. Hachem, je veux être quelqu’un de bien, je veux avoir de meilleures midot. Je veux être un meilleur mari. Une meilleure épouse. Un meilleur père. Une meilleure mère. Je le veux vraiment ! Mais je t’assure que je n’y parviens pas” murmure cet homme, assis au volant de sa voiture. De là-haut, les anges assistent à cette scène. “Quand on veut, on peut !”, disent-ils, d’un ton accusateur. Rabbi Na’hman, avocat à la défense auprès des 24 tribunaux, leur répondrait surement : ” Cet homme prie pour s’améliorer et demande l’aide d’Hachem. Cet homme est soumis à la parole divine.”
Nous devons déployer tous nos efforts afin de connaître Hachem. Évidemment, puisque nous sommes venus dans ce monde pour ça ! Au fur et à mesure d’étude de la torah et de recherche, nous finirons par grapiller des connaissances spirituelles. Mais, à ce moment précis, veillons à manipuler ces connaissances avec précaution.
Les enseignements de torah, c’est un peu comme la nitroglycerine. Ces derniers sont si puissants que leur manipulation doit être réalisée de façon prudente et vigilante.
Oui, nous devons nous adonner entièrement à la torah.
Le but des forces négatives, c’est de te casser par l’intermédiaire d’un constat d’échec. Le remède ? La petite fiole. C’est vrai qu’elle est minuscule au regard de notre piteux état. C’est vrai qu’on aurait aimé trouver une jarre. C’est vrai que d’après la logique, cette petite fiole ne suffit pas à allumer la Menora. C’est vrai que n’importe quel individu doté de bon sens sait pertinemment qu’une petite fiole est insuffisante pour pallier nos zones d’ombre, nos insuffisances, nos erreurs, bref notre médiocrité.
“Hachem, je veux, mais je n’y arrive pas. Hachem, je veux être quelqu’un de bien, je veux avoir de meilleures midot. Je veux être un meilleur mari. Une meilleure épouse. Un meilleur père. Une meilleure mère. Je le veux vraiment ! Mais je t’assure que je n’y parviens pas” murmure cet homme, assis au volant de sa voiture. De là-haut, les anges assistent à cette scène. “Quand on veut, on peut !”, disent-ils, d’un ton accusateur. Rabbi Na’hman, avocat à la défense auprès des 24 tribunaux, leur répondrait surement : ” Cet homme prie pour s’améliorer et demande l’aide d’Hachem. Cet homme est soumis à la parole divine.”
DESIRER LE BIEN EST UN VERITABLE DON
Tu as accompli une belle action, c’est une véritable source de joie ! Mais à présent, quelle sera ta réaction face à cet accomplissement ? La première étape, et non des moindres, est d’exprimer ta gratitude envers Hachem. C’est Lui qui t’offre la force, jour après jour, pour accomplir même les gestes les plus simples. Chaque acte, aussi minime soit-il, est rendu possible grâce à Sa bienveillance infinie. L’essence même de l’Emouna réside dans cette conviction profonde : c’est Dieu seul qui nous accorde la capacité de réaliser des actions justes et vertueuses.
LES REGLES NATURELLES OBEISSENT A LA FOIS
Hanouka approche et il est intéressant de remarquer à quel point le sens de cette fête résonne particulièrement dans notre époque…
Pour rappel, les grecs d’Antiochus étaient ces malheureux héritiers des philosophes grecs les plus connus tels que Platon, Aristote ou encore Épicure, dont le monde entier s’abreuve encore de leurs façons de penser erronées…
Si les Macabim se soulevèrent, quoiqu’en moindre nombre, c’est bel et bien parce qu’ils comprirent que cette philosophie grecque représentait un danger.
Pour quelle raison ?
L’histoire de Hanouka, c’est l’histoire de chacun de nous.
En d’autres termes, le miracle de Hanouka se passe aussi en 2024.
Nous sommes sans arrêt attaqués par la logique, envahis par le doute et l’anxiété.
“Comment vais-je parvenir à faire ceci ou cela ?”
“Comment vais-je m’en sortir malgré ceci et cela ?”
Le plus étonnant, c’est que nous avons vécu tant de miracles durant notre existence. Et pourtant, cette petite voix Amalekite se fait entendre… Malgré ça, si nous ne lachons pas, si nous allumons notre petite bougie, Hachem intervient dans sa grande miséricorde.
Loth et sa fille, Amnon et Tamar, Boaz et Ruth… même la conception du Machiah relève du mystère. Pourquoi faire dépendre la conception du sauveur d’Israël d’une successions d’unions interdites ? Pourquoi mélanger la somptuosité à la bassesse ? Tout est caché, tout est secret…et tout est silencieux.
Machiah est une révolution secrète et donc silencieuse.
Pas de tintamarre, pas de longs discours et beaucoup d’actions dans l’ombre…
Pourquoi tant de silence ?
Nous sommes nés sur les trottoirs de Paris ou d’Alger et, en fonction des épreuves qui se sont imposées à nous, nous avons construit notre personnalité. En d’autres termes, la vie nous a assené des épreuves et nous avons fait des choix en fonction de celles-ci.
Nous avons choisi de vivre dans telle ville, d’exercer telle profession, de fréquenter tel ou tel cercle d’amis… Ce qui est magique, c’est que malgré les vicissitudes de la vie, les crépitements de l’âme ne se sont jamais taris. “Pour quelle raison suis-je venue dans ce monde ?
La fête de Hanoucca approche.
C’est l’occasion de rappeler que les jours de Hanouka sont des jours de reconnaissance. En effet, nous explique Rabbenou, la lumière de Hanoucca a cette particularité de pouvoir descendre dans les abysses les plus profondes pour raviver les âmes les plus éloignées, ou tout simplement les plus meurtries. Hanouka, c’est la fête où les gens abîmés peuvent etre tirés des abimes.
En cela, Hanoucca est la fête des loosers, des anti-héros, des redoublants. Dans cette perspective, Hanoucca est la fête des paralympiques, c’est-à-dire des gens qui ont échoué mais qui s’accrochent et continuent de vouloir…
LE TSADIK EST TOUJOURS AVEC NOUS
La force du Tsadik, c’est sa capacité à parvenir jusqu’aux personnes les plus éloignées de Dieu, jusqu’aux personnes les plus abîmées, jusqu’aux individus les plus malades spirituellement, afin de leur “prescrire” le médicament adéquat.
Quel est le médicament le plus adéquat ?
Savoir que Dieu nous aime ! Savoir que Dieu existe ! Savoir que tout est possible ! Savoir qu’on n’est jamais seul ! Savoir que tout est orchestré par le meilleur des chefs d’orchestre de l’univers ! Savoir que tout est guidé avec précision ! Savoir qu’absolument tout est pour le bien ! Savoir que tout basculera en bien.
MEME NOS CHUTES SONT RECYCLEES
Pourquoi Hachem me fait-il chuter ?
Après tout, Hachem ne veut que mon bien !
Mes amis, lorsqu’on chute, il se passe quelque chose d’extraordinaire. Lorsqu’on est en ascension, lorsque tout va bien, les forces négatives se présentent à nous et nous poussent à éprouver un sentiment de fierté personnelle mal placée. En d’autres termes, lorsque l’homme réussit, celui-ci peut éprouver un sentiment d’orgueil qui le pousse à se reposer sur ses propres capacités et à l’éloigner de Dieu. Tel est le yetser hara inhérent au succès : l’orgueil, la fierté, le torse bombé…
Faire le plein de Mitsvot et manquer d’énergies spirituelles !
Pessah, Chavouot, Souccot, Tefilines, Chabat…
Autant de mitsvot aussi magnifiques que grandioses, les unes comme les autres !
Pourtant, parvenons-nous à en saisir leur sens ? Parvenons-nous à ressentir une émotion extraordinaire et une joie spirituelle particulière lorsqu’on les exécute ?
Prenez l’exemple de Pessah : nous nettoyons la maison de fond en comble, faisons d’innombrables courses, achetons les meilleures Matsot et faisons attention au moindre grain de Hamets…
L’erreur que beaucoup de gens commettent, c’est de croire que pour vivre avec Dieu, il faille faire des changements drastiques et considérables.
Vivre avec Dieu, ce n’est pas sortir de son cadre quotidien (pourvu qu’il soit sain).
Vivre avec Dieu, c’est le faire entrer dans notre vie.
C’est précisément toute l’optique de la vie juive : faire entrer Dieu dans chaque aspect de notre quotidien, que ce soit le mariage (en respectant les lois de pureté familiale par exemple), le travail (en respectant les lois liées au commerce)…
Rabenou nous enseigne que seuls les Tsadikey Hador sont aptes à transmettre l’amour et la crainte.
Mais qui sont ces justes de la génération ?
Dans les ouvrages Breslev, vous lirez souvent les termes de Tsadikey Hador. Afin de comprendre la sagesse de Rabenou, il est capital de comprendre à quoi ces termes font-ils allusion.
Alors, qui sont les justes de la génération ?
On nous a appris à lire, à écrire, à calculer, à décrocher un diplôme ou encore à conduire une voiture.
Mais personne ne nous a appris à quoi servait ce monde.
Personne ne nous a également renseigné sur la raison d’être de chaque élément qui peuple cette planète ou encore cet univers.
Pourquoi les fleurs ?
Pourquoi les animaux ?
Pourquoi les nuages ?
Pourquoi ceci et pourquoi cela ?
UN AMOUR SINCERE ENVERS HACHEM
Dans l’épisode précédent…
Nous avions vu que le Tsadik nous révèle la crainte et l’amour.
En effet, la première étape consiste à ressentir de la crainte vis-à-vis d’Hachem, puis de l’amour envers Lui.
Pourquoi?
Explication.
Première étape : la crainte.
FAITES CE QUI EST A VOTRE PORTEE
S’il y a bel et bien une question qu’un juif doit se poser dans sa vie, c’est bel et bien celle-ci :
Que suis-je capable de faire qui soit authentique ?
Que suis-je capable de faire qui soit suffisamment à ma portée pour qu’en le faisant, je le fasse avec cœur et non de façon machinale ?
Mon cher ami, toi qui lis ces lignes, pose-toi la question !
Qu’es-tu capable de faire qui soit issu d’une volonté propre et pure… et non d’une prouesse de façade ?
Souvenez-vous bien de ceci.
Personne ne sait avec certitude qui est-il vraiment.
Personne ne peut prétendre connaître sa véritable identité.
Nous croyons nous connaître. Nous croyons savoir ce qui est bon pour nous.
Nous nous trompons.
Le seul et l’unique qui puisse nous connaître réellement est Hachem. Et le seul qui puisse nous guider vers notre vrai moi, vers notre mission, vers notre tikoune, est le Tsadik.
LE MONDE ENTIER PARVIENDRA A OUMAN
En ce moment, nous lisons les Parachiot relatives à la vente de Yossef et à sa révélation auprès de ses frères.
Ce qui est intéressant de remarquer, et c’est la raison pour laquelle la Torah nous relate cette histoire, c’est que ces épisodes trouvent un écho dans notre époque actuelle. En d’autres termes, nous assistons à des événements semblables encore aujourd’hui !
Suite à la vente de Yossef, ses frères se rendirent en Égypte pour pouvoir se sustenter en période de famine. C’est ce besoin d’être alimenté qui les conduisit vers le Tsadik.
Nous ne décidons ni du jour de notre naissance.
Ni du jour de notre décès.
Et nous ne décidons ni de l’identité de notre conjoint.
Ni de notre profession.
Ni du nombre d’enfants que nous aurons.
Ni de la quantité d’argent que nous allons gagner.
Ni de l’endroit où nous habiterons.
Nous ne décidons d’absolument rien dans ce monde.
Nous croyons décider ! Mais ceci est une pure illusion…
Rabbi Nahman l’explique clairement : faire techouva, c’est se préparer à exister.
En d’autres termes, faire Techouva, c’est entrer dans la salle d’attente du devenir.
C’est s’inscrire à l’existence.
Maintenant, il faut savoir une chose : lorsqu’on remplit le formulaire d’existence, il y a une longue attente à prévoir.
Tu veux faire des bêtises ? Là les portes s’ouvriront grandes ouvertes…
Tu veux faire le bien et te mettre à exister ? Là, on va te faire attendre…
Attention à ne pas commettre d’erreur ! Bien que nos oppresseurs nous causent de terribles malheurs et qu’il soit humain d’éprouver de la colère ou de la haine à leur égard, ceux-ci demeurent des envoyés, des “batons” de la main de Dieu pour susciter une réaction de notre part. Evidemment, ces derniers devront rendre des comptes sur leurs actes et seront punis comme il se doit.
Mais à nous de veiller à correctement discerner les choses.
Comment s’en sortir ?
Histoire incroyable que j’ai entendu de la bouche même d’un ami de confiance.
Chaque matin, ce dernier avait l’habitude de se rendre au Kotel depuis le Nets jusqu’à 13h et ce, durant des années.
Vint le jour où, merci Hachem, sa fille se fiança. Or, la famille du Hatan exigea une chose étonnante : que la famille de la Kala achète aux époux… une maison ! A l’époque, mon ami n’avait pas un sou (il vivait grâce à une pension) !
Que fit-il ? Il pria au Kotel…
Vous souvenez-vous de ce passage de la Torah où Hachem explique à Avraham que d’après les astres, celui-ci ne peut pas avoir d’enfant ?
Telle est la base de la foi.
S’élever au-dessus des règles naturelles qui dirigent ce monde grâce à la prière.
Tout, tout tout tout peut être obtenu par force de prière.
Seulement, il faut croire dans le pouvoir de la prière.
Bien souvent, la prière est vue comme une attitude passive ou encore une attitude formelle (on récite ce qui est écrit dans le livre et on passe à autre chose…)
Connaissez vous l’histoire de Hanna et ses 7 fils ?
Antiochus était déterminé à imposer aux Juifs l’application de ses cruels édits dans le but de détruire leur attachement à la Torah.
A cet effet, Antiochus tenta de convaincre le fils aîné d’abandonner la Torah et le tortura devant sa famille.
Malgré tout, ce dernier refusa d’abandonner sa foi et fut exécuté… Malgré cette terrible scène, les 6 autres fils de Hanna ne plièrent pas et ne se resolurent pas à abandonner leur foi. Ils refuserent de se prosterner devant le roi et moururent tous en martyrs, l’un à la suite de l’autre.
Histoire incroyable que j’ai entendu de la bouche même d’un ami de confiance.
Chaque matin, ce dernier avait l’habitude de se rendre au Kotel depuis le Nets jusqu’à 13h et ce, durant des années.
Vint le jour où, merci Hachem, sa fille se fiança. Or, la famille du Hatan exigea une chose étonnante : que la famille de la Kala achète aux époux… une maison ! A l’époque, mon ami n’avait pas un sou (il vivait grâce à une pension) !
Que fit-il ? Il pria au Kotel…
Un être humain sur terre a plus de valeur que tous les animaux de la création. Le monde regorge d’associations en tous genres qui protègent les animaux. Ces associations sont louables mais si seulement elles investissaient leurs efforts pour sauver des êtres humains ! Combien d’êtres humains partent-ils à la dérive chaque jour ? N’est-ce pas désolant ? Combien d’efforts deployons-nous pour des causes qui sont secondaires ? Pourquoi ne pas en venir en aide à l’homme, but ultime de la création ?
Ne nous trompons pas d’objectif.
Veille toujours à ne pas réprimander l’autre, même au nom de la vérité…!
Mes amis, plus une personne s’approche de la vérité, plus celle-ci risque d’en venir à avoir un regard rigoureux et accusateur sur ses pairs.
Quand bien même nous serions des Breslev convaincus, gardons-nous de se targuer de tout savoir et de tout connaitre et de croire être une référence absolue…
Hachem veut d’un Emeth qui unit et non qui divise.
Retenez bien ceci : la vérité qui divise n’en est pas une.
C’est pour ceci qu’Hachem a jeté la vérité pour préserver le Chalom…
Imaginons qu’une personne soit atteinte du tétanos. Si elle consulte les grands ouvrages médicaux de l’Antiquité ou du Moyen-Âge, sa réaction sera probablement l’angoisse, car les traitements de l’époque étaient limités, voire inexistants. En revanche, si cette même personne se tourne vers les connaissances médicales contemporaines, son anxiété se dissipera, car elle saura qu’un vaccin efficace existe désormais pour prévenir la maladie.
Ainsi, bien que les médecins de l’Antiquité aient été de grands savants, leurs connaissances, malgré leur valeur historique, étaient marquées par les limites de leur époque.
Lorsqu’un Bresleveur se présente devant le tribunal céleste (après 120 ans), la seule question qui lui est posée est: “Si tu connaissais Rabbi Nahman, pourquoi ne l’as-tu pas écouté ?”
Lorsqu’une personne n’a pas confiance dans les sages et se moque de leurs paroles, celle-ci est jugée avec sévérité (dans des excréments bouillants). Lorsqu’une personne n’applique pas les conseils du Tsadik, le tri de la nourriture ne s’effectue pas correctement. Cette nourriture qui devrait être rejetée est stockée à tort au lieu d’être évacuée.
De même, lorsqu’une personne souffre de constipation, ceci est le signe que ce tri ne s’opère pas correctement.
Encore une belle histoire Breslev.
Alors qu’ils arrivaient à une auberge, Rabbi Nathan demanda à l’officiant de chanter en l’honneur du Chabat et en l’honneur de la naissance d’un petit garçon.
Or, cet homme était …un opposant à Breslev !
Afin d’opportuner Rabbi Nathan, cet homme refusa de chanter. A ces mots, Rabbi Nathan se tourna vers Rav Nahman Toulshiner et lui adressa ces paroles : “Chante-toi !”
Nous, juifs francophones fraîchement ou anciennement arrivés en Erets Israël, sommes particulièrement courageux.
Nous avons quitté un pays dans lequel nous avions tout ou presque : des aides sociales au bon fromage en passant par la semaine de 35h et le fameux dimanche…
En arrivant en Erets Israël, tout a été bouleversé. La parnassa, le système scolaire, l’éducation, la mentalité…tout est différent.
Les défis qui se dressent devant chaque francophone sont de taille. Mais plutôt que de se plaindre à son entourage, il faut ouvrir sa bouche à Dieu.
La question suivante a été posée au rav Ifrah.
Vivre en communauté (comme c’est le cas à la synagogue) implique nécessairement de se heurter à des dissensions. Que faire pour vivre en harmonie et préserver le chalom ?
Et bien c’est très simple. Il suffit de se souvenir que le maintien de l’amitié et du chalom prédominent tous les autres besoins.
Vous connaissez certainement cette Guemara qui précise que 90% des personnes meurent du mauvais œil. Il ne s’agit pas ici de convoitise ! On ne meurt pas parce qu’une tierce personne convoite nos biens. Il s’agit d’un regard mauvais, dans le sens où la personne sur laquelle le regard est posé n’est pas considérée à sa juste valeur. Prenez l’exemple des personnes âgées. Lorsqu’elles atteignent un âge avancé, celles-ci se sentent souvent seules et leur mobilité se retrouve réduite. Lorsque les proches leur témoignent de l’affection et surtout leur font signifier qu’elles sont indispensables, leur vie se rallonge…
Nos ennemis orchestrent une guerre des images. Le but ? Affaiblir notre Nefech.
Mes amis, sachez qu’il ne faut pas s’exposer à des images qui nuisent au Nefech. De la même façon qu’on s’abstient de toucher un endroit empli de microbes, on ne posera pas ses yeux (les “doigts” de l’âme) sur des images qui font mal au Nefech.
Merci Hachem, Rabbi Nahman a donné le médicament pouvant guérir le Nefech et les yeux.
Il s’agit des contes.
Soyez toujours en paix les uns avec les autres. Si l’un de vous pense avoir raison, qu’il laisse donc sa raison de côté, car le maintien de la communauté est la plus grande raison qui existe. A la synagogu, les dissensions sont nombreuses. Les uns aimeraient faire la prière plus tôt, les autres plus tard… L’important, c’est de prier. Vouloir améliorer les choses, c’est très bien, mais il faut garder en mémoire que le mieux est l’ennemi du bien.
Mes amis, la seule arme dont disposent les forces du mal est la controverse. A nous de se maintenir dans l’harmonie…
Le Baal Chem Tov avait l’habitude de dire que plus l’homme progresse, plus ce dernier devient délicat et fragile. En effet, plus l’homme avance, plus ce dernier devient sensible. L’explication est simple : plus une personne est consciente de la présence de Dieu, plus la moindre chose qui heurte son niveau de conscience la dérange. De toute évidence, une personne inconsciente n’a pas cette sensibilité.
Les gens ont l’habitude de croire que ceux qui avancent dans la spiritualité sont forts et “indestructibles”. Cette image est erronée. Elle provient des fantasmes hollywoodiens de l’homme avancé et fort, du “Superman de la spiritualité”.
Derrière toute scène de ce monde se tient un metteur en scène qui veille à chaque détail.
Derrière les rideaux qui recouvrent la scène de ce monde se tient le plus grand metteur en scène qui n’ait jamais été existé : Hachem.
S’il est vrai qu’il a l’habitude d’agir en passant incognito, sa présence est désormais de plus en plus palpable. Nous sommes témoins de miracles qui dépassent le cadre du réel. Peu importe la quantité d’explosifs placés dans des bus, Hachem les fera s’exposer à un horaire où celui-ci est vide.
Peu importe si un terroriste est libéré de prison, ce dernier peut mourir le lendemain lors d’un simple accident domestique.
FAITES AVEC CE QUE DIEU VOUS A DONNE
c’est très simple : lorsqu’on est intransigeant envers les autres, c’est qu’on l’est avec soi-même.
Et ceci se produit lorsqu’on dépasse notre seuil d’énergie, c’est-à-dire lorsqu’on va au-delà de nos propres capacités.
Mes amis, ne dépassons pas les forces que Dieu nous a offertes. Alors oui, certains prétendent qu’il faille se surpasser. Oui ! Mais à quel prix ? Au prix de nerfs ? De tensions ? De colère dans la cellule familiale ? De dépression? De burn out ? A quoi bon ?
Le cœur d’Avraham ben Rav Nahman brûlait d’un amour ardent pour Erets Israël. Chaque instant qu’il passait sur cette terre était pour lui une source d’émerveillement et de gratitude. Son enthousiasme était tel qu’il s’exclamait à chaque geste du quotidien :
“Avraham ! Tu es en train de marcher en Erets Israël !” disait-il avec exaltation. “Avraham ! Où manges-tu ? En Erets Israël !”
La terre d’Erets Israël est empreinte d’une sainteté unique. Il est essentiel de comprendre une chose fondamentale : Erets Israël n’est pas une terre ordinaire, ni un pays parmi d’autres. Nous ne sommes pas un peuple errant qui, faute d’alternative, aurait choisi de s’établir quelque part pour y vivre en paix, à l’écart du monde.
Si le Am Israël s’est installé en Terre Sainte, c’est parce que cette terre est singulière, investie d’une dimension spirituelle exceptionnelle. Certaines mitsvot ne peuvent d’ailleurs être accomplies que sur elle, car ici, la vie ne suit pas le même cours qu’à Tourcoing ou à New York. Ici, chaque pierre, chaque souffle résonne d’une présence particulière.
En dehors d’Israël, il est possible de jouer un rôle, de construire un personnage et d’évoluer dans un monde façonné par nos illusions. Mais ici, cette illusion ne tient pas. On ne peut pas vivre dans un film. Certains olim peinent à l’accepter et tentent désespérément de rembobiner leur scénario, de s’embobiner avec,cherchant à convaincre le monde entier de la solidité de leur masque. Mais en Erets Israël, la vérité finit toujours par reprendre ses droits.
Cet homme est venu s’entretenir avec moi au sujet de son prochain voyage. “Rav, il se trouve que je dois voyager depuis Jérusalem et que, le jour de Pourim, je me trouverai à Paris. Depuis, je suis la cible de nombreuses critiques. Les gens ne voient pas ceci d’un bon œil !”
Le regard des autres, c’est ce qu’on pourrait appeler de la théorie.
Oui, en théorie, on doit être en erets , et la fête de Pourim est tant empreinte de sainteté que ce serait convenable de la célébrer à Yerouchalaim.
Les difficultés que nous rencontrons en Erets Israel sont dues au fait que nous ayions choisi des dirigeants qui ne sont pas adéquats. Sachez qu’à la base, le Am Israel ne devait même pas être gouverné par un roi mais uniquement suivre la parole d’Hachem ! Le fait que des rois nous aient gouverné était une sorte de dérogation, comme si Hachem avait fait preuve d’indulgence… Pour comprendre ceci, imaginez qu’un fils vienne voir son père en lui demandant d’avoir un tuteur légal sans passer par lui. Le père n’en serait-il pas vexé ? Comment un fils ne voudrait-il pas être lié à son père ?
La plus grande difficulté de notre génération c’est de monter et de vivre en erets Israël.
Il n’est pas ici question de la complexité des conditions de vie pour vivre en terre Sainte.
Il est question de tous les stéréotypes qu’on entend sur cette terre : “les loyers sont ceci, les salaires sont cela…”.
Mes amis, il faut encourager la venue de chaque juif en erets Israël. Lui venir en aide, lui dire qu’il a fait le bon choix et le renforcer. Chaque juif a sa place ici. La place de chaque juif est ici… et nul part ailleurs.
Il s’agit des fameuses deux écoles de torah dont les visions sont souvent opposées. Par exemple, Beth Hilel enseigne qu’il convient d’allumer une lumière de Hanoucca, puis une seconde, puis une 3e, et ainsi de suite. Quant à Beth Shamay, ce dernier enseigne que 8 bougies doivent être allumées le premier soir, puis 7, puis 6 et ainsi de suite. Nous avons l’usage de suivre l’avis de Beth Hilel, bien que le raisonnement de Beth Shamay soit tout aussi juste que celui de Beth Hilel.
Chaque jour, nous implorons Hachem de nous attacher aux véritables tsadikim, ces âmes pures qui ont quitté ce monde.
Aujourd’hui, il est souvent plus puissant de se lier aux nechamot des justes disparus qu’à celles encore en vie. Libérées des limites du corps, elles peuvent nous éclairer, nous guider avec une clarté absolue.
Car même les tsadikim de ce monde, bien que lumineux, avancent parfois dans le brouillard, tout comme nous.
La clé de la réussite : savoir apprécier ce que tu as déjà.
Pourquoi ?
Parce que quand tu remercies Hachem pour le peu, Il te donne le beaucoup.
Parce que quand tu valorises le bien malgré le manque, Hachem complète le manque.
Et que fait-on la plupart du temps ?
L’inverse !
La présomption d’innocence, vous connaissez ?
Et bien cette présomption existe dans la Torah.
A priori, toute personne que nous avons en face de nous est bonne. De ce fait, nous devons maintenir un regard bienveillant à son égard. Si un événement semble remettre en cause la droiture ou l’honnêteté de cette personne, alors notre bienveillance peut laisser place à une réserve. Mais a priori, notre regard doit demeurer positif.
Mon ami Meir Nahman a perdu ses 2 fils à Meron. Pendant les 7 jours de deuil, un rav est venu lui rendre visite afin de le réconforter. Ce dernier lui a adressé ces paroles : ” Ces victimes, ces 45 personnes qui sont parties de ce monde, ont été prises par Rabbi Chimon lui-même. Il est évident que ces dernières ont quitté ce monde afin de sauver le Am Israel d’un décret bien plus grave… La guemara explique que chaque génération comprend 45 tsadikim, 45 personnes dont le comportement est exemplaire. La guemara ajoute que parmi ces 45 justes, 30 vivent en erets et 15 en dehors d’Erets Israel. Or, les personnes décédées à Meron répondent exactement à cette réalité. 35 vivaient en erets et 10 en dehors d’Erets ! Il n’y a aucun doute : votre fils était un tsadik. “
Pessah, c’est le rangement.
Ça nettoie, ça astique, ça trie.
Et d’ailleurs, la fête de Pessah s’ouvre par… le Seder (terme qui signifie “ordre”).
Mes amis, si nous voulons sortir d’Égypte, nous devons faire du rangement.
La Gueoula, c’est ça : s’arrêter, faire de l’ordre, faire du tri et que chaque chose soit à sa place.
Je m’en souviens comme si c’était hier. Nous vivions encore en France. Mon fils Nahman fêtait sa Bar Mitsva. A cette occasion, je lui achetai des vêtements de Hassid de Jérusalem, comme ceux que je porte actuellement. Le soir de la Bar Mitsva, lorsque nous sommes rentrés à la maison, je dis à mon épouse : “C’est fini. Partons en Erets.” Mon épouse fut étonnée. Mais nous ne pouvions pas rester en France. Nous étions arrivés à un point où nous n’étions plus aptes à y vivre. Nous étions arrivés à un point où notre attitude ne correspondait plus à ce qui était attendu de nous en France. Le bien qui était en nous s’était “trop” dévoilé par rapport à l’endroit dans lequel on vivait.
Chaque personne doit trouver son point positif. Et il y en a toujours un ! Toujours ! Cette période de Pessah en est l’illustration parfaite ! Regardez comme tous sont affairés autour de la préparation de la fête : religieux comme moins religieux !
Sachez, mes amis, que ce point positif est la clef de la Gueoula. C’est la raison pour laquelle le Yetser Hara se présentera toujours à vous sous forme de critique. A nous de rester consciencieux et de ne jamais tomber dans ses pièges.
Quand notre projet est noble, sincère, et porté par le cœur, un seul désir nous habite : qu’il se réalise – et vite. Mais dans cet élan de bonne volonté, il est facile de vouloir forcer les choses, d’accélérer le rythme… et de tomber dans le piège des précipitations.
Oui, nos intentions sont louables. Oui, il faut donner le meilleur de nous-mêmes.
Mais n’oublions jamais : le bon rythme, c’est Celui que Hachem a fixé.
La délivrance, ce n’est pas ce que vous croyez.
Lorsqu’on parle de délivrance, on aurait tendance à imaginer un super héros musclé dont l’exploit serait célèbré au milieu des feux d’artifices…
Mes amis, cette délivrance, cela n’existe que dans les films Hollywoodiens !
La délivrance, la vraie, ce n’est pas ça…
Être délivré, c’est sortir de l’abîme la plus profonde.
ATTENTION A L’EXCES DE VITESSE
Quand notre projet est noble, sincère, et porté par le cœur, un seul désir nous habite : qu’il se réalise – et vite. Mais dans cet élan de bonne volonté, il est facile de vouloir forcer les choses, d’accélérer le rythme… et de tomber dans le piège des précipitations.
Oui, nos intentions sont louables. Oui, il faut donner le meilleur de nous-mêmes.
Mais n’oublions jamais : le bon rythme, c’est Celui que Hachem a fixé.
Parfois, il faut se perdre pour pouvoir se retrouver.
Parfois, Hachem nous fait passer par des chemins d’ombre, d’égarement, pour que l’on puisse mieux revenir à Lui.
C’est étrange, mais c’est une réalité spirituelle profonde : se perdre permet parfois d’atteindre la véritable destination. Pourquoi ? Parce qu’en se perdant, on se débarrasse de ce qui n’est pas nous. Des masques, des rôles, des illusions.
Aie un rapport avec Dieu.
Laisse tomber la politique…
Il n’y a qu’un seul dirigeant, qu’un seul boss, c’est Dieu.
Lorsque tu auras un rapport avec Dieu, tu verras que ta vie prendra un tournant extraordinaire. Tu verras que tout ce que tu voudras arrivera jusqu’à toi. Tu seras témoin vivant de la providence divine vis-à-vis de toi.
Parmi toutes les choses pour lesquelles nous devons prier, nous devons prier pour ne jamais perdre de vue le positif qui orne nos vies.
Chaque jour, tout est orchestré pour nous éteindre : les informations qui se focalisent sur le négatif, les problèmes en tous genres qui s’amoncellent et l’anxiété qui n’est jamais bien loin.
Au milieu de cela, soyez celui qui ose se lever et affirmer avec assurance : ” Je ne serai pas fou ! Je garderai ma foi que tout, absolument tout est pour le bien. Je garderai en mémoire mon point positif. Je garderai ma joie, contre vents et marrées. “
Avraham Avinou était un fin connaisseur de l’astrologie. Rappelons-le : son père, grand idolâtre, l’avait initié aux sciences astrales, qu’il maîtrisait avec brio. C’est ainsi qu’Avraham vit dans les astres un destin sans descendance. Selon les lois célestes, il ne devait jamais avoir d’enfant.
Mais Hachem intervint. Il lui rappela que Lui, le Maître du monde, se tient bien au-dessus des astres, au-dessus des lois naturelles, au-dessus d’un avenir qui semble écrit d’avance.
A quelle heure sommes-nous sortis d’Égypte ? A Hatsot Layla. Et si, aujourd’hui encore, des centaines d’années après, nous nous levons à Hatsot, c’est parce que cet horaire est particulièrement propice à la délivrance. C’est la raison pour laquelle Rabenou insista énormément sur la nécessité de se lever à Hatsot. Qui se lève au milieu de la nuit hate la délivrance individuelle et collective.
Une question se pose : en quoi se lever Hatsot propulse notre délivrance ?
Tout simplement parce que ce moment précis est un moment au-dessus du temps. C’est comme si une brèche existait dans le temps (et oui, cela n’existe pas que dans les films!)
Passé le seuil de la cinquantième porte d’impureté, tout bascule. Les règles connues s’effondrent, la logique s’efface, et la causalité perd de son emprise.
La cinquantième porte, c’est celle des miracles. Celle de l’inattendu, du surnaturel, de l’extraordinaire.
Dans ce monde-là, tout dépend de la prière.
Tu pries ? Tu peux tout obtenir.
Tu crois ? Tu peux tout recevoir.
Autrefois, il fallait mériter. Il fallait gravir les échelons, progresser, s’élever pour espérer.
L’air d’Erets Israël est un air particulier. Pourquoi ce dernier est-il aussi singulier ? Après tout, l’air est, a priori, l’élément le plus invariable, le plus commun, le plus dénué de spécificité. Et pourtant, la Torah nous enseigne que dès lors que nous penetrons les frontières de cette terre, quelque chose devient différent et bonifié. L’air d’Israël, c’est un air “cacher lepessah”, un air de “Matsa”. C’est un air qui confère une intelligence, une vision particulière à celui qui le respire. C’est un air clair, qui ne subit pas de déformation en fonction des pensées impures ou insensées des gens.
Chaque individu doit exprimer sa particularité et son originalité, sans perdre d’objectif qu’il fait partie d’une collectivité : le Am Israël.
Rav Avraham ben Rav Nahman explique ceci d’une façon très simple. De même qu’un corps est composé de divers membres différents, remplissant chacun une fonction particulière, chaque individu doit exprimer son caractère unique au sein du groupe que forme le Am Israel.
Chaque individu doit exprimer sa particularité et son originalité, sans perdre d’objectif qu’il fait partie d’une collectivité : le Am Israël.
Rav Avraham ben Rav Nahman explique ceci d’une façon très simple. De même qu’un corps est composé de divers membres différents, remplissant chacun une fonction particulière, chaque individu doit exprimer son caractère unique au sein du groupe que forme le Am Israel.
Mettez bien ça dans votre cœur.
Tout.
Absolument TOUT.
Sans exception.
Oui, oui, TOUT.
Doit s’obtenir d’abord par une prière et seulement ENSUITE par un acte de l’homme.
Dans ce monde, il faut être malin et savoir dans quel domaine investir.
La bonne pioche, la bonne affaire, c’est d’investir dans le Hessed.
Sachez, mes amis, que tout ce que vous investirez dans le Hessed vous revient pour l’éternité.
Tout ce qu’on donne – le mérite nous appartient.
Tout ce qu’on prend – nous ne l’emporterons pas.
Il y avait un Bresleveur dont toutes les bénédictions se réalisaient. Lorsqu’il bénissait une personne pour qu’elle retrouve sa santé, cette dernière guérissait.
ATTENTION A L’EXCES DE GENTILLESSE
Certains se comportent avec gentillesse avec leurs pairs, cultivant l’illusion de bénéficier du même traitement en retour.
Hélas ! Les gens qui bénéficient de votre gentillesse ne vous en gratifieront pas forcément en retour…
L’excès de gentillesse peut aboutir à l’irrespect, voire même nuire à celui qui en fait preuve. Observez donc autour de vous : combien de personnes avez-vous aidé ? Ont-elles toutes été reconnaissantes ? Certaines même peuvent retourner leur veste aisément…
En 1978, nous ne pouvions pas nous rendre à Ouman pour la fête de Roch Hachana.
Je me souviens de cette fois où nous avons fait le Kibutz de Roch Hachana à Yerouchalaim, à défaut de pouvoir se rendre chez le Tsadik. Lorsque Rabbi Levi Itshak nous vit, accompagnés de nos femmes et de nos enfants, celui-ci s’exclama : ” Vous avez illuminé le Kibutz ! “
“A chaque fois que je progresse, je chute juste après ! A chaque fois que je crois atteindre un sommet pour de bon, je glisse de nouveau ! Ce n’est pas possible, je ne vais jamais y arriver ! Je reste toujours sur la case départ… Je n’accomplirai jamais rien à ce rythme !”
Si, vous aussi, vous avez le sentiment de progresser et de tomber juste après comme si vous n’aviez rien accompli, sachez que nous sommes tous dans le même cas et que c’est le propre de l’homme que de passer par des hauts et des bas. Toute la vie, nous nageons dans cet océan, nageons tantôt sur une vague haute, tantôt sur une eau plus calme.
Quiconque est animé d’honnêteté, de droiture et de sincérité est naturellement conduit vers l’Emeth – la vérité absolue.
Car la vérité possède une force d’attraction irrésistible. Elle agit comme un aimant qui attire à elle tous ceux qui la recherchent authentiquement.
Ainsi, tous les véritables chercheurs de vérité, qu’ils soient commerçants, bnei yéchivot, intellectuels, artistes ou musiciens, finissent par être reliés au Tsadik.
Peu importe leur origine, qu’ils viennent d’Afrique, d’Europe, d’Asie ou d’ailleurs ; peu importe leur parcours ou leur milieu. Ce qui compte, c’est la sincérité de leur quête.
Tu comptes t’y rendre en groupe ?
Sache que lorsqu’on voyage à plusieurs chez le Tsadik, les discordes peuvent facilement pointer le bout de leur nez. Après tout, deux Juifs… trois opinions !
Mes amis, soyons clairs : l’unité doit absolument être le fil conducteur de ce voyage. Vous le savez, Breslev accorde une importance immense à la fraternité — non par convenance, mais par nécessité.
Quand nous sommes unis, le Tsadik peut résider parmi nous. Nos échanges deviennent alors si sincères qu’une puissante lumière spirituelle en jaillit.
C’est ensemble que nous nous maintenons.
C’est ensemble que nous progressons.
Moché Rabbénou, Rabbi Chimon Bar Yo’haï, le Ari Zal, le Baal Chem Tov, Rabbi Na’hman…
Ces âmes lumineuses, géants de la Torah, portent en elles un don rare : celui de dévoiler la beauté cachée de nos âmes.
Ils sont les Tsadiké Yesod Olam — les justes sur lesquels repose le monde.
Leur mission : nous révéler à nous-mêmes, éveiller notre essence véritable.
Qui sommes-nous, au-delà des apparences ?
Quelle est cette mission silencieuse que notre âme a choisie avant même notre naissance ?
Pourquoi avons-nous été envoyés ici, dans ce monde souvent si troublé ?
Chacun d’entre nous est porteur d’une tâche unique, précieuse.
Ce verset du Séfer Devarim vous est sûrement familier. Il résonne comme une invitation puissante à choisir l’espoir, à privilégier la lumière même lorsque la complexité obscurcit notre route.
Mais… qu’est-ce que la vie, au fond ?
Qui nous l’a vraiment expliquée ?
Peut-on l’apprendre ? Est-ce seulement possible ?
La vie ne s’apprend pas.
Elle ne s’apprend pas dans les livres.
Elle ne s’explique pas par des théories
Rav Avraham Ben Rav Nahman souffrait de maux d’intestins. Pourtant, ce dernier continuait à enseigner, c’est-à-dire à diffuser la parole de Rabenou, malgré ces douleurs qui lui rendaient la tâche difficile.
La raison est simple : Rav Avraham se sentait investi d’une mission. Pour hâter la délivrance individuelle et collective, il n’est ni question de vacances ni de repos même mérité mais de responsabilité. Lorsqu’on sait que le monde tient sur le Tsadik Yesod Olam, cette messirout nefech fait sens…
Lorsqu’un sage digne de ce nom prend la plume, ce n’est pas simplement son esprit qui s’exprime. C’est le rouah hakodech, le souffle divin, qui vient imprégner chaque mot, chaque tournure, chaque silence entre les lignes.
Ainsi, lorsque nous ouvrons un de ces ouvrages, ce n’est pas un livre que nous lisons. C’est une présence. Chaque phrase devient un réceptacle de sainteté.
Rabbi Nahman va même plus loin. Il révèle que le sage lui-même ne mesure pas toujours la profondeur de ce qu’il écrit. Son esprit saisit une partie… mais certaines dimensions de son propre texte lui échappent. Pourquoi ? Parce que c’est Hachem qui guide sa plume. Et lorsque le Créateur parle, les niveaux sont infinis.
Après tout, nous ne sommes pas médecins de garde…
Le sommeil, c’est doux, réparateur, agréable… alors pourquoi s’en priver ?
Pourquoi quitter son lit chaud, briser le silence de la nuit, alors que tout le monde dort ?
Mes amis, si nous nous levons la nuit, c’est parce que notre maître, Rabbi Nahman de Breslev, nous l’a enseigné.
Et si nous nous levons, c’est parce que nous ressentons que notre nechama (âme) a besoin de soins.
Car lui, Rabenou, est le véritable médecin des âmes.
HACHEM NE NOUS DEMANDE PAS L’IMPOSSIBLE
Celui-ci attend de nous uniquement ce qui est à notre portée.
Ainsi, ce que nous ne pouvons pas faire, nous n’y sommes tout simplement pas tenus.
Par conséquent, l’essentiel est d’avoir le courage d’être honnête avec soi-même. Se poser, en toute sincérité, ces deux questions fondamentales :
« Qu’est-ce que je peux faire ? »
« Qu’est-ce que je ne peux pas faire ? »
Ce que nous pouvons faire, nous avons le devoir de le faire.
Ce que nous ne pouvons pas faire, nous devons l’accepter avec joie, dans la sérénité de celui qui sait qu’il fait de son mieux – mechouney freileh.
Ce n’est pas un hasard si les mots milhama (« guerre ») et lehem (« pain ») partagent la même racine. Nos sages nous enseignent :
« Cha’at akhila – cha’at milhama »
« L’heure du repas est une heure de guerre. »
Étrange, non ? Pourquoi parler de guerre à l’heure du repas, un moment censé être agréable et convivial ?
En vérité, chaque repas cache un combat intérieur : le corps cherche la satiété, parfois jusqu’à l’excès… tandis que l’âme cherche à s’élever en extrayant les étincelles de sainteté enfermées dans les aliments. Manger avec conscience, c’est donc lutter pour faire ce tri subtil entre le matériel et le spirituel.
Rav Avraham ben Rav Nahman est assis à table, dans la maison de son père. Comme nous l’avons déjà évoqué, il souffre terriblement des intestins. La douleur est vive, lancinante. Il cherche un soulagement et demande à ceux qui l’entourent : quelqu’un pourrait-il lui trouver un peu de crème fraîche lactée (chameneth) ? Cet aliment le calme, le soulage… mais à cette époque, une telle denrée est rare. Très rare. Il ne suffit pas de sortir en acheter.
Et pourtant… un miracle se produit.
La voisine, celle qui habite juste de l’autre côté du mur, en a. Oui, elle a précisément ce que demande le tsadik. Rav Avraham peut enfin apaiser ses douleurs.
Mais au moment où il prend la crème, la scène bascule.
Nous l’avions évoqué précédemment : lorsque nous mangeons, nous procédons à un tri dans la nourriture. Nous absorbons ce dont notre âme a besoin, comme énergies spirituelles, et éliminons ce dont nous n’avons pas besoin.
Cette opération est extrêmement importante, car à défaut de trier les déchets, notre esprit est troublé par ces derniers et nous ne parvenons pas à voir clair.
Mais ce n’est pas tout.
Lorsque nous mangeons, nous permettons aux âmes qui se réincarnent dans la nourriture de procéder à leur tikoun.
La réponse est simple.Le métier qui vous correspond, c’est le métier que vous aimez exercer.Si vous aimez cuisiner – cuisinez.Si vous aimez le commerce – commercez.Si vous aimez soigner – soignez.Mais faites votre travail avec cœur.Impliquez-vous.
Exercer une profession avec son cœur, cela ne signifie pas nécessairement d’entamer de longues études pour apprendre ce nouveau savoir-faire.
En effet, quand le cœur est à l’ouvrage, Hachem envoie une bina spéciale dans l’esprit de l’homme. C’est ainsi qu’il devient apte à réaliser les tâches… même sans avoir appris ! Les personnes qui travaillaient dans le Michkane savaient-elles confectionner tous les outils ? Sûrement pas…
Notre maître, Rabbénou, nous enseigne une idée saisissante : l’écriture détient un pouvoir sur la réalité. Le Rav de Tcherine illustre cette idée avec une image forte : de la même manière qu’une signature apposée au bas d’un document nous engage légalement et transforme des mots en actes concrets, l’écriture possède une force capable d’altérer, voire de créer la réalité.
Souvenons-nous : lorsque Hachem créa le monde, Il utilisa la parole — plus précisément, les lettres de l’alphabet hébreu. Ces lettres, loin d’être de simples signes, sont des canaux de sagesse et des instruments de création. Chaque fois qu’un homme trace une lettre avec sincérité, il fait descendre un éclat de cette sagesse divine dans le monde.
UNE PAS CONSERVER LES CHOSES NEGATIVES
Mes chers amis, il est dit de rav Avraham ben rav Na’hman qu’il se gardait de raconter les fautes qu’il commettait. Tel est le chemin Breslev : les fautes, on en parle au créateur et aux tsadikim et non aux autres, fussent-ils proches.
Barouh Hachem, nous avons cette arme incroyable qu’est la Hitbodedout et cette dernière nous permet de faire notre Vidouy (confession).
Si nous en eprouvons le besoin, nous pouvons nous épancher et ouvrir le Likoutey Moharan ou encore allumer une bougie, pourvu que nous nous gardions de faire part de nos descentes aux personnes qui nous entourent. D’ailleurs, le talmud aussi nous met en garde afin de s’abstenir d’une telle conduite, car elle n’est pas conforme au Dereh Erets et cause de la peine aux proches.
L’astrologie est une science intriguante, captivante, complexe, qui suscite l’engouement de nombreux curieux. Saviez-vous qu’Avraham Avinou était le plus grand expert en astrologie ? Saviez-vous que nos Tanayim connaissaient cette science avec brio ?
Néanmoins, le judaïsme n’accorde pas à l’astrologie une place aussi prédominante.
Pourquoi ? Tout simplement parce que le propre du juif, c’est de prier ! Le propre du juif, c’est d’être au-dessus des prédictions des astres.
A partir du moment où une personne se remet entre les mains de Dieu, celle-ci échappe aux considérations qui la cloisonnent à un destin particulier.
La Torah qu’Hachem nous a donnée est Emet, une vérité absolue.
Mais cette vérité, dans sa forme écrite, ne nous donne pas toujours les clés pour l’appliquer dans la vie de tous les jours.
La Torah ne nous dit pas comment éduquer nos enfants, comment parler à notre épouse, ni comment vivre avec attachement à Hachem.
Pour passer de la théorie à la vie, il faut un guide.
Un maître.
Un Tsadik, capable de traduire la Torah en chemin concret, vivant, adapté à notre génération.
La Torah de Rabbénou est un véritable élixir de vérité. Elle nous offre un accès unique à la vérité la plus profonde, la plus fine, la plus lumineuse. C’est ce que l’on appelle, dans les enseignements de Breslev, le Emet leamito – la vérité dans son expression la plus authentique. Et parce que la Torah de Rabbénou révèle cette lumière, chaque pas que nous faisons pour la faire rayonner demande souvent des efforts, de la persévérance, et s’accompagne d’épreuves.
Mais cela ne veut pas dire que ce chemin est une fatalité ou un fardeau. Bien au contraire.
Car chaque geste, chaque mot, chaque pensée tournée vers Rabbénou est une victoire. Une victoire immense, porteuse de puissance, même si elle semble minuscule à nos yeux.
Ce jour résonne puissamment avec les mots de Rabbenou : “Nitsahti Vaanatseah” – J’ai vaincu et je vaincrai.Une déclaration pleine de foi, de force, et surtout, d’éternité.
Netsah ne signifie pas seulement “victoire”, il évoque aussi l’éternité. Et ce n’est pas un hasard.
La véritable victoire n’est pas celle qui se voit à l’instant T, mais celle qui s’inscrit dans le temps… dans l’infini.
Ce qui compte, ce n’est pas ce qui brille pour un moment, mais ce qui éclaire pour toujours.
La clé de ce monde, c’est de faire de petites choses… mais avec une grande joie. À l’image d’un mineur qui s’enfonce dans la terre noire pour y trouver une pépite d’or, et qui pousse alors un cri de liesse — nous aussi, nous devons apprendre à nous réjouir des petites victoires. Car dans le regard juste, ces petits moments deviennent immenses.
Prenons le célèbre conte du tam et du haham : le haham est un homme brillant, un sage. Mais à ses yeux, rien n’est jamais assez bien. Il repère le moindre défaut, même invisible aux autres, et cela lui gâche tout.
Le tam, lui, voit le monde autrement. Il s’émerveille de tout, même des choses les plus simples. Il trouve de la lumière là où d’autres ne voient que l’ombre.
J’ai une merveilleuse nouvelle à vous annoncer : avec l’aide de D., nous nous apprêtons à construire un deuxième Michkan !
Tout a commencé à Roch Hachana… Un homme, venu prier au Michkan, est venu me voir après l’office, visiblement bouleversé.
Il m’a confié :
« Je prie ici depuis plus de 30 ans… Je n’ai jamais vécu une prière aussi forte. C’est évident : Rabenou était présent parmi vous. »
Au fil de notre échange, il m’a révélé une chose inattendue :
« J’ai un terrain situé à 100 mètres du Michkan. Il dort là depuis plus de 20 ans… et je ne savais qu’en faire. »
Barouh Hachem, de plus en plus de personnes affluent chez le Tsadik. Et souvent, les places viennent à manquer — aussi bien pour les hommes que pour leurs familles.
Pessah Cheni, c’est la session de rattrapage.
Pessah Cheni, c’est la preuve vivante qu’il existe toujours une seconde chance lorsqu’on a trébuché et qu’on souhaite sincèrement revenir chez papa.
Pessah Cheni, c’est la preuve qu’il faut avoir de la Azouth Dikdoucha, de l’effronterie dans la sainteté.
Pessah Cheni, c’est la victoire de ceux qui osent, envers et contre tous, demander à Hachem de leur trouver une voie, un stratagème, une entourloupe, pour faire un pas vers Lui.
Dans le Likoutey Tefilot, rabbi Nathan explique que rien ne met Hachem plus en colère que le découragement.
Lorsque quelqu’un se décourage et baisse totalement les bras pour se rapprocher de Hachem, c’est le signe que tout son but n’était pas de faire plaisir à Hachem en se rapprochant de Lui…mais de réussir. La preuve ? La réussite hors d’atteinte, il n’y a plus personne.
Dieu ne nous a jamais demandé d’être parfait ! Alors, pourquoi baisser les bras ? Dieu ne nous demande que d’être nous-mêmes, c’est-à-dire de faire ce qu’on peut avec sincérité, authenticité et humilité.
J’ai une merveilleuse nouvelle à vous annoncer : avec l’aide de D., nous nous apprêtons à construire un deuxième Michkan !
Tout a commencé à Roch Hachana… Un homme, venu prier au Michkan, est venu me voir après l’office, visiblement bouleversé.
Il m’a confié :
« Je prie ici depuis plus de 30 ans… Je n’ai jamais vécu une prière aussi forte. C’est évident : Rabenou était présent parmi vous. »
Au fil de notre échange, il m’a révélé une chose inattendue :
« J’ai un terrain situé à 100 mètres du Michkan. Il dort là depuis plus de 20 ans… et je ne savais qu’en faire. »
Barouh Hachem, de plus en plus de personnes affluent chez le Tsadik. Et souvent, les places viennent à manquer — aussi bien pour les hommes que pour leurs familles.
Gardez bien en mémoire ce précieux conseil.
Lorsqu’une personne s’adresse à vous pour recevoir votre conseil et que le conseil en question est difficile à accomplir – il vaut mieux s’abstenir de le formuler.
En effet, un conseil susceptible de bouleverser l’équilibre d’une personne est peut-être bon en soi, mais pas très judicieux à appliquer en pratique…
L’exemple le plus probant est celui de la venue en erets. Beaucoup veulent faire leur Alya et c’est légitime et louable. C’est ainsi que très souvent, les gens se rendent chez les rabanim pour leur demander conseil. ” Rav, dois-je déménager en Erets ou rester en France ?”
En tant que Rav, on aimerait répondre : “Israël vous attend !”
Rabbi Nahman Ben Simha porte bien son nom. En plus de nous consoler (Nahman vient du terme “Nehama” signifiant consolation), Rabenou nous enseigne les clefs de la joie (le terme “Simha” signifie joie).
Voici ces clefs pour atteindre la joie authentique…
Clef numéro 1 : Faire des pitreries.
C’est ce que les Breslev appellent “Mila Dichtouta”. En adoptant des attitudes rigolotes, en faisant le clown, nous faisons un pas vers la joie authentique. Se déguiser, raconter des blagues, rire sans raison… Les moyens ne manquent pas, laissez parler votre imagination !
Lorsque l’âme de Rabenou descendit dans ce monde, le Satan pointa à Pôle Emploi.
Et pour cause…
Non seulement Rabbi Nahman nous a fourni les outils pour d’une vie sereine, il a aussi donné les clefs pour hâter la gueoula.
Hatsot, Hitbodedout, Tikoun Haklali, Ouman…
Merci Hachem, nous disposons d’un arsenal d’artillerie lourde !
Chaque personne qui se rend à Ouman hâte la venue du Machiah de façon très significative. Barouh Hachem, vous étiez près de 100 dames à vous rendre chez le Tsadik il y a quelques jours. Malgré Poutine, malgré les heures de trajets, malgré la séparation avec les enfants…
Gardez bien en mémoire ce précieux conseil.
Lorsqu’une personne s’adresse à vous pour recevoir votre conseil et que le conseil en question est difficile à accomplir – il vaut mieux s’abstenir de le formuler.
En effet, un conseil susceptible de bouleverser l’équilibre d’une personne est peut-être bon en soi, mais pas très judicieux à appliquer en pratique…
L’exemple le plus probant est celui de la venue en erets. Beaucoup veulent faire leur Alya et c’est légitime et louable. C’est ainsi que très souvent, les gens se rendent chez les rabanim pour leur demander conseil. ” Rav, dois-je déménager en Erets ou rester en France ?”
Les gens ont soif.
Soif de vérité.
Soif de bonheur.
Soif d’amitié.
Soif de sincérité.
Soif de simplicité.
Soif de considération.
Qui va offrir au monde ces choses aussi merveilleuses que rares ?
Acamol, doliprane… c’est pour les petits bobos !
Nous, nous avons besoin de médicaments bien plus puissants que ceux-ci !
Nous, nous avons besoin de Hatsot, de Hitbodedout, de voyages à Ouman… et de danses journalières.
Rav Avraham Ben rav Nahman le dit lui-même dans son œuvre Sasson Vesimha : il n’y a pas plus guérisseur que des danses journalières. Il est vrai que danser demande un effort de motivation. Ha, comme nous avons le sentiment d’être ridicules lorsque nous dansons ! Ha, combien de temps cela prend jusqu’à ce que la légèreté envahisse notre cœur ! Je me trouvai au Tsioune lorsqu’on me confia qu’un individu avait l’habitude de danser quotidiennement dans l’arrière cours du Tsioune pendant…3 heures ! 3 heures de danses quotidiennes ! Vous rendez-vous compte ?
POURQUOI ON SE SENT BIEN A OUMAN
Après tout, n’oublions pas qu’il s’agit quand même de l’Ukraine, le pays qui excellent dans les réseaux de débauche et de la haine des juifs. Est-ce du à l’ambiance fraternelle ? Sûrement. Mais pas que ! Si nous nous sentons bien à Ouman, c’est tout simplement parce que là où il y a le Tsadik, notre âme se sent à sa place. Tel est le travail du Tsadik : mettre le doigt sur notre originalité et nous encourager à la cultiver. A partir de ce moment, le tsadik vous affranchit de cette affreuse compétition qui fait rage dans ce monde occidental.
Ce qui va se passer va nous surprendre.
Lorsque la gueoula viendra, les miracles qui se produiront seront encore plus grands, plus spectaculaires, plus impressionnants que les miracles d’Égypte. La manifestation divine se révélera comme jamais elle ne s’est révélée dans l’histoire.
Et la raison est simple : depuis cette sortie d’Égypte, nous sommes devenus un peuple, une nation. Et Hachem s’est engagé vis-à-vis de nous en tant que tel.
En effet, avant la sortie d’Égypte, l’engagement de Hachem se tissait vis-à-vis de personnes à l’échelle individuelle. Mais à partir du moment où nous sommes devenus un peuple, cet engagement est devenu collectif…
Ces triptyques vous parlent ?
Comment avoir le sentiment de vivre lorsqu’on se sent esclave d’une boucle quotidienne qui nous hâpe ?
Ajoutez à ceci les soirées à s’occuper des enfants …et c’est parti pour une routine davantage épuisante !
Barouh Hachem !
Et bien, là aussi, Rabbenou nous offre la clef pour sortir de cette spirale et vivre une vie pleine de bonheur.
Le secret, c’est tout simplement de maintenir un état de conscience.
Lorsque nous effectuons une tâche par habitude, nous produisons une énergie particulière qui fait qu’au long terme, nous n’avons plus besoin de deployer beaucoup d’efforts pour accomplir cette tâche. Et ça, c’est extraordinaire en cela que ça facilite énormément la vie de l’homme.
Pensez-y lorsque les débuts sont difficiles et que vous voulez tout abandonner. Une fois les habitudes mises en place – tout deviendra plus simple – ce n’est qu’une question de persévérance !
Un juif n’est pas convertissable.
Peu importe ce qu’un juif fait ou devient, il demeure juif à jamais.
Prenez l’exemple de monsieur Lustiger.
Alors qu’il a voué sa vie à sa carrière d’homme d’église, ce dernier a demandé à être enterré selon la loi juive, comme un juif authentique.
Chassez le naturel – il revient au galop.
Le monde occidental associe la joie à l’obtention d’une chose, à l’atteinte d’un objectif. J’ai réussi à obtenir une augmentation ? Je suis joyeux.
J’ai réussi mon dernier gâteau ? Je suis joyeux.
Mais la Torah aborde la joie avec un tout autre regard. En effet, il ne faut pas confondre la satisfaction et la joie. La première se rapporte à l’atteinte d’un objectif. Elle fait référence à une action qui s’achève et pour laquelle on obtient une forme de rétribution. La joie, elle, est plutôt associée à un effort, un mouvement, une action en cours.
Il y a des personnes qui mènent une double vie.
Une vie avec connexion avec Dieu.
Et une vie sans connexion avec Dieu.
Ne croyez pas qu’il s’agisse d’une vie dans laquelle l’homme pratique les mitsvot puis s’en abstient soudainement. Non !
Il s’agit d’une vie où tantot cet homme est connecté à Dieu …et où il tente tantôt de vivre de façon indépendante, sans garder le moindre contact avec son créateur.
Mes amis, il n’y a pas plus grande erreur que de croire qu’un jour, nous pourrons être des Freelancers.
Matan Torah approche.
Première étape : Parachat Bamidbar. Avant de recevoir la Torah et de devenir un peuple doté d’une loi, traverse le désert. Pourquoi ? Parce qu’en passant par le désert, tu passes par le recensement. On te compte pour savoir que tu comptes aux yeux de Dieu. On te compte pour que tu saches que tu spécial et unique aux yeux de papa. Pour Dieu, tu ne comptes pas pour du beurre. Même si à Chavouot, on aime manger des mets Halavi et mettre les fromages à l’honneur, tu n’es pas lait-ssé pour compte.
Une fois cette étape passée, une fois que tu prends conscience de ta valeur et de ta spécificité en tant qu’individu, on peut avancer vers l’étape suivante, vers la Atsereth, la réunion de chaque particularité pour former une seule entité.
Si tu sais qu’Hachem est d’une miséricorde infinie.
Si tu sais, au fond de ton cœur, que l’amour d’Hachem à ton égard est immense.
Jamais, jamais, jamais, jamais tu ne baisseras les bras.
Jamais !
Malgré toutes les difficultés…
Malgré toutes les fautes…
Malgré tous les égarements…
L’attachement sera au-dessus de tout.
De façon absolue.