Un compréhension profonde
Lorsqu’un sage digne de ce nom prend la plume, ce n’est pas simplement son esprit qui s’exprime. C’est le rouah hakodech, le souffle divin, qui vient imprégner chaque mot, chaque tournure, chaque silence entre les lignes.
Ainsi, lorsque nous ouvrons un de ces ouvrages, ce n’est pas un livre que nous lisons. C’est une présence. Chaque phrase devient un réceptacle de sainteté.
Rabbi Nahman va même plus loin. Il révèle que le sage lui-même ne mesure pas toujours la profondeur de ce qu’il écrit. Son esprit saisit une partie… mais certaines dimensions de son propre texte lui échappent. Pourquoi ? Parce que c’est Hachem qui guide sa plume. Et lorsque le Créateur parle, les niveaux sont infinis.
Alors parfois, sans même le savoir, l’auteur glisse dans son texte des secrets, des conseils, des réponses… qui ne sont pas de lui, mais de Là-Haut.
Mes amis, si vous traversez une épreuve, un questionnement, une confusion… sachez que les livres de Torah sont vivants. Ils respirent la Présence divine. Ils contiennent, pour chacun, une réponse.
Mais allons encore plus loin.
Rabenou enseigne que si un tel message céleste est transmis à travers un être humain, ce n’est pas par hasard. Hachem choisit avec précision celui qui sera le canal. Il le choisit pour sa pureté, pour sa sensibilité unique, pour sa capacité à porter un message qui dépasse l’entendement.
Ce n’est donc pas uniquement le contenu du livre qu’il convient de recevoir… mais aussi l’âme de son auteur. Car celui qui a été choisi pour écrire l’a été pour une raison.
Rabenou le conseille explicitement. Avant d’ouvrir un livre saint, attachons-nous à celui qui l’a écrit. Ce lien ouvre la porte à une compréhension plus profonde, plus vibrante, plus vraie.