25e jour du Ômer – Netsah chébénetsah
Ce jour résonne puissamment avec les mots de Rabbenou : “Nitsahti Vaanatseah” – J’ai vaincu et je vaincrai.Une déclaration pleine de foi, de force, et surtout, d’éternité.
Netsah ne signifie pas seulement “victoire”, il évoque aussi l’éternité. Et ce n’est pas un hasard.
La véritable victoire n’est pas celle qui se voit à l’instant T, mais celle qui s’inscrit dans le temps… dans l’infini.
Ce qui compte, ce n’est pas ce qui brille pour un moment, mais ce qui éclaire pour toujours.
Dans la Torah 54, Rabbenou nous livre un conseil saisissant :
Dès le réveil, rappelle-toi du monde futur.
Certains hassidim vont jusqu’à s’allonger dans une fosse symbolique pour se rappeler qu’ils sont de passage ici…
Car celui qui investit dans le futile mise sur l’éphémère.
Mais celui qui donne de son cœur, de son âme, pour des valeurs éternelles… récoltera des fruits éternels.
C’est pourquoi il faut ancrer les valeurs dans notre mémoire. Les garder vivantes, présentes, vibrantes…
Avant chaque geste, chaque parole, chaque choix.
Un jour, après 148 ans bien remplis, nous franchirons la frontière…
Et ce qui restera de nous, ce ne seront ni nos objets, ni nos comptes en banque —
Ce seront nos mitsvot, nos actes de bonté, notre lumière.
Parmi ces valeurs impérissables, il y en a une qui traverse toutes les générations : la tsedaka.
Mais attention, la tsedaka, ce n’est pas seulement de l’argent.
C’est un sourire. Une parole douce. Un moment offert. Un regard qui élève. Une main tendue.
Quand tu te donnes, tu touches l’éternité.
Dans Méshivat Nefesh, Rabbenou nous enseigne que chaque effort fait pour appliquer les conseils du Tsadik est compté comme une tsedaka en son honneur.
Parce qu’écouter le Tsadik, c’est se donner à lui. C’est se lier à ce qui dépasse le temps.
Alors maintenant, tu sais où investir.
Pas dans ce qui se fane. Mais dans ce qui fleurit à jamais.