Au-dessus du mazal !

Avraham Avinou était un fin connaisseur de l’astrologie. Rappelons-le : son père, grand idolâtre, l’avait initié aux sciences astrales, qu’il maîtrisait avec brio. C’est ainsi qu’Avraham vit dans les astres un destin sans descendance. Selon les lois célestes, il ne devait jamais avoir d’enfant.

Mais Hachem intervint. Il lui rappela que Lui, le Maître du monde, se tient bien au-dessus des astres, au-dessus des lois naturelles, au-dessus d’un avenir qui semble écrit d’avance.

Et nous connaissons la suite : Avraham eut Yitshak, malgré son âge avancé. Ce fils portera le nom de Yitshak – “il rira” – car celui qui place sa foi au-dessus du destin rit des limites imposées par la nature.

Ce récit résonne avec l’un des contes de Rabbénou. Un roi, ayant vu dans les astres que son fils perdrait le pouvoir, lui ordonna aussitôt de rester joyeux – un rire intérieur semblable à celui de Yitshak. Pourquoi ? Parce qu’au-delà des circonstances, il restait un roi dans son essence. Parce qu’il était, lui aussi, au-dessus des astres.