*Pourquoi se lever la nuit à Hatsot ?*

Après tout, nous ne sommes pas médecins de garde…

Le sommeil, c’est doux, réparateur, agréable… alors pourquoi s’en priver ?

Pourquoi quitter son lit chaud, briser le silence de la nuit, alors que tout le monde dort ?

Mes amis, si nous nous levons la nuit, c’est parce que notre maître, Rabbi Nahman de Breslev, nous l’a enseigné.

Et si nous nous levons, c’est parce que nous ressentons que notre nechama (âme) a besoin de soins.

Car lui, Rabenou, est le véritable médecin des âmes.

De la même manière qu’une personne malade suit scrupuleusement l’ordonnance de son médecin, même sans comprendre chaque molécule du traitement, nous suivons les conseils du Tsaddik avec confiance, car il voit ce que nous ne voyons pas, il sait ce que notre âme réclame, bien au-delà de nos perceptions.

Se lever à Hatsot, c’est un acte de foi.

C’est reconnaître qu’il y a une réalité invisible, mais bien plus réelle encore que ce que nos yeux perçoivent.

C’est faire taire nos cinq sens pour écouter le sixième : la voix de notre nechama.

Et cette voix, Rabenou sait la réveiller.

Par ses conseils : parler avec Dieu chaque jour dans la simplicité, voyager à Ouman pour Roch Hachana, se lever à Hatsot pour verser quelques larmes ou mots sincères dans la nuit…

Tout cela, ce ne sont pas des obligations religieuses au sens sec et formel du terme. Ce sont des chemins vivants vers la guérison, vers une lumière intérieure qui, sinon, reste étouffée par le vacarme du monde.

Le juif, c’est celui qui avance au-delà de ses sens.

Qui marche parfois dans l’obscurité, mais qui garde les yeux fixés sur une lumière que seule la Emouna permet de voir.

Alors oui, le sommeil est doux.

Mais la lumière qui naît d’une nuit interrompue pour parler à Dieu est bien plus douce encore.

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