Une personne longtemps plongée dans le noir ne peut pas supporter la vision directe d’une lumière forte.
De la même manière, lorsqu’on commence à faire Techouva, nous devons y aller pas à pas, et commencer par accomplir de petites choses.
Lorsqu’on commence à s’approcher de la lumière, on ne vise pas directement les grands projecteurs…car il y a un risque de se faire éjecter !Alors, comment progresser ?
Il faut toujours être besim’ha.
Toujours !
Même à Yom Kipour, même à Ticha Beav…La joie, c’est du non stop !
Vous savez ce qu’a confié Rabbi Nathan ?
Qu’il avait eu envie de danser lor…d’un enterrement !
Oui, oui !
Pourquoi écouter D’ieu ? Soyez vous-mêmes des Dieux !
Voici ce que le serpent a murmuré à ‘Hava…
Depuis, ce message résonne tous les jours dans nos oreilles.C’est tous les jours qu’à l’homme se présentent deux choix.
C’est tous les jours que le serpent nous susurre ses sornettes !
Vous vous souvenez des voitures estafettes ?
Ces bécanes des années 70 ?
Et bien sachez que les estafettes, Rabenou en parle !
Il n’est pas ici question de voiture, mais plutôt d’envoi de message. En effet, le terme estafette fait référence aux messagers chargés d’apporter des messages à leurs supérieurs.
Ne laisse pas tes valises sur le quai de la gare.
Tu devras revenir les chercher.
Telles étaient les paroles de Rav Besançon, que D’ le garde en bonne santé.
Ces paroles sont claires.Ce n’est pas en fuyant les situations que tu vas te débarrasser de tes problèmes.
AVEZ-VOUS DEJA VU UN RAV SAUTER EN PARACHUTE?
Et bien Rabbi Na’hman est un spécialiste du saut en parachute.
Rabenou est un parachutiste spirituel. Rabbi Nathan écrit que Rabenou est capable de descendre dans les abymes de ce monde pour sauver les gens de leur chute et leur redonner de la joie. i tu es abîmé, si tu es dans les abymes, n’aie crainte.
On va venir te chercher.
C’est un jeu. La vie, c’est un jeu.
Est-ce que tu vas croire en Hachem ? Ou est-ce que tu vas tomber dans le désespoir ?
Voilà les règles du jeu. Plus tu as la foi, plus tu affrontes les épreuves, plus tu accumules des points.
ON TE CACHE LA GRANDEUR DE TON POTENTIEL POUR TE PROTEGER
Vous êtes porteurs d’un potentiel extraordinaire.
Seulement, si cela vous est révélé d’un seul coup et de façon immédiate, vous allez vous faire repérer par les forces du mal… …et vous faire voler votre richesse !!
Imaginez qu’un beau matin, une personne se lève et apprenne qu’elle a gagné 50 millions de dollars. Va-t-elle le crier sur tous les toits ? Va-t-elle s’afficher ? Va-t-elle risquer de se faire repérer par les voleurs et autres bandits ? Il est évident que non…
Les médecins de l’hôpital étaient unanimes : il fallait amputer la jambe, et rapidement !
En dépit de ce bouleversant verdict, le patient garda son sang froid et déclara d’une voix pondérée et ferme :
” Je vous suis reconnaissant pour votre aide. Avant de procéder à l’opération, j’aimerais que vous me laissiez le temps de faire une seule chose : me tremper au Mikve. En effet, je me trempe chaque jour et j’aimerais me tremper une dernière fois avec l’intégralité de mes membres. ”
MARIAGE PLUS VIEUX, MARIAGE HEUREUX
Mon ami Yits’hak a perdu son épouse il y a un peu plus d’un an alors qu’il avait déjà 70 ans. Peu après l’enterrement, ce dernier de rendit à l’évidence : rester seul ne lui ferait pas de bien.
Mais d’un autre côté, comment se remarier à un âge avancé ?
Comment ne pas heurter sa défunte épouse ?
LE BUT C’EST DE FAIRE SEMBLANT
Lorsque les Bnei Israël s’apprêtèrent à combattre les peuples vivant en Erets Israël afin d’en réaliser la conquête, Hachem leur annonça que ceux-ci gagneraient cette guerre.
Et force est de constater que cette annonce est très étonnante !
D’une part, à quoi cela sert de combattre si la guerre est déjà gagnée d’avance ? D’autre part, comment une guerre peut-elle être gagnée d’avance ?
On dit souvent qu’il faut craindre Hachem.
Mais qu’est-ce que cela veut bien dire ?Avoir peur ?
Être stressé ?
Hachem c’est mon papa !Hachem c’est mon meilleur ami !
Je ne peux pas dire que j’ai peur de celui qui m’écoute et m’est proche !
Le bruit tonitruant des klaxons?
Qu’est-ce qui a bien pu les déranger ?
Qu’est-ce que les explorateurs ont-ils vu qui le découragea à venir vivre en Israël ?
Mes chers amis, le Zohar explique que ce qui découragea ces derniers est la perspective de potentiellement perdre leur statut de dirigeant.
En effet, qui étaient tous ces explorateurs ?
Ma machine à laver a inondé ma buanderie, que vais-je faire pour y remédier ? Appeler un réparateur…
Mon fils peine en mathématique, que vais-je faire pour y remédier ? Contacter un professeur particulier…
La première réaction de l’homme qui rencontre un souci est de tenter de le résoudre par des moyens issus de ce monde matériel. Le seul hic, c’est que lorsqu’on agit uniquement sur ce plan matériel, on passe à côté d’Hachem.
Adam et Hava étaient tranquillement installés au Gan Eden quand le serpent se pointa et les incita à goûter à son cocktail maléfique !
Depuis, j’ai décidé de ne plus faire confiance aux fruits de l’arbre de la connaissance ! Ils m’ont roulé une fois, ils me rouleront d’autres fois !
Les fruits de l’arbre de la connaissance, ce sont toutes ces pensées soit disant logiques et raisonnées qui me mènent à des conclusions indésirables.
Rabbi Nathan et Rav Na’hman Tulshiner se mirent à goûter le plat que leur hôte leur avait servi.
La soupe étant insipide, Rav Na’hman eut du mal à la déguster. À la vue des difficultés de son disciple, Rabbi Nathan s’écria : “Ajoute du goût à ta soupe!”
Ajoute mentalement du goût à ta soupe, et tu verras qu’elle aura du goût ! À notre tour, ajoutons du goût à notre vie
Cette histoire est particulièrement émouvante.
Suite à son divorce, ce jeune homme était tombé à plusieurs reprises dans le désespoir. L’instabilité de sa situation couplée aux difficultés du quotidien suscitèrent la peine de ses amis qui tentèrent de lui redonner du baume au cœur en lui proposant de venir à Ouman à Roch Hachana. Évidemment, cet homme n’ayant aucun lien avec la pratique de la Torah et des Mitsvot répondit par la négative.
” Viens avec nous ! Tu n’as rien à perdre ”, le motivèrent ses copains. C’est ainsi qu’il se rendit à Ouman…et n’y parvint uniquement le deuxième jour de Yom Tov.
Nous avons tendance à être scrupuleux sur la cacherout, le Chabat, ou d’autres Mitsvot encore.
Et c’est merveilleux !
Et s’il y a une Mitsva sur laquelle il convient d’être aussi très très pointilleux et très très ma’hmir…c’est la Sim’ha!
Oui, être joyeux, c’est la base de toutes les Mitsvot !En pratique, cela signifie que de la même manière qu’on fuirait une assiette de porc car cela nous est interdit à la consommation, nous devons fuir la tristesse lorsque celle-ci s’invite à notre porte !
J’ai passé mon enfance au Maroc.
Dans cette maison qui m’a vu grandir, la décoration était placée sous le signe de la simplicité.
Plutôt que d’avoir vocation à embellir la pièce, les meubles étaient surtout fonctionnels.
Bien sûr, il arrivait que ma maman envisage d’acheter un objet de décoration. Mais elle se ravisait rapidement en nous disant : “À quoi bon investir dans la maison ? Nous allons partir du Maroc…”
LES CONSEILS DE RABENOU SONT LA POUR T’AIDER
Hatsot. Tikoun Haklali. Ouman. Hitbodedout.
Le podium des conseils de Rabbi Na’hman !
Hatsot ? Il faut se lever au milieu de la nuit. Aïe, pas évident ça, quand on est bien au fond des couvertures et qu’on doit travailler et s’occuper des enfants durant la journée qui suit !
Être humble, tu crois que c’est marcher la tête baissée, le regard rivé sur tes talons ?
Être humble, tu crois que c’est dire : ” je ne vaux rien, je suis rien du tout ”?
Pas du tout !
Affirmer qu’on ne vaux rien, ce n’est pas être humble !
C’est plutôt simuler de l’humilité.
Et ça, c’est de la fausse modestie…
PETITE VICTOIRE? GRANDE REUSSITE
” Un peu, c’est bien ” disait Rabenou.
Lorsqu’on entend cette phrase, nous avons toujours l’impression qu’il s’agit d’une formule de consolation.
” Tu n’as pas réussi à faire assez ? Bon, ce n’est pas grave hein, voilà tu gagnes quand même un petit livre en lot de consolation… ”Mes amis, cette impression est erronée !
Aujourd’hui, la réussite, c’est faire des petits pas.
Les exploits, c’est fini.
CE N’EST PAS PARCE QUE TU AS RAISON QUE LES AUTRES ONT TORT
Laisse-moi illustrer mon propos par cette petite parabole.
Deux voisins sont postés à leur fenêtre. Le premier est au rez-de-chaussée, le second est au sommet de l’immeuble.
Le premier dit au second : “Je vois la rue.”
Le second répond :
“Je vois un champ ”.
Qui a raison ?
Un petit peu.
C’est magnifique ça, un petit peu.
Tu as étudié 5 minutes de plus que d’habitude ? C’est extraordinaire ! ” Merci mon D’ pour ces 5 minutes ! Donne-moi encore plus la prochaine fois !
”
Ça, c’est la méthode de travail pour avancer.
Faire un peu.
Être content.
Dire merci.
Et renouveler l’opération.
PRENDRE UNE LAMPE DANS LE DESERT
Les livres de Torah, il y en a une ribambelle !
Alors, pourquoi ne sommes-nous pas tous des Tsadikim !?
Tout est à notre portée !
Laissez-moi vous répondre par cette parabole. Desireux se rendre dans le désert, cet individu prépare son sac en vue de son périple. Tout y figure : de l’eau à la nourriture en passant par les livres. Soudain, l’homme s’arrête et se fait une réflexion. ”
Comment vais-je lire dans la nuit, au beau milieu du désert ? Il me faut une lampe ! “
Chaque jour qui passe, la vérité devient plus forte, plus évidente, plus accessible.
Chaque jour qui passe, la vérité avance et gagne du terrain sur le mensonge.
Ce n’est qu’une question de temps.Et rien ne peut arrêter la progression du Emeth.
La seule chose que nous devons faire, c’est tenir bon.
J’ai l’impression que chaque jour qui passe, je suis pire qu’avant. ”
Tiens-bon.
Avant de donner naissance à son bébé, une femme émet 70 sons.
Souvent, ces sons sont des cris de douleur liée à l’enfantement.
À l’instar de la maman qui donne naissance par la douleur, l’homme passe souvent par la souffrance avant de se donner naissance.
À l’instar de cette maman qui soupire et qui crie, l’homme doit élever sa voix vers le ciel afin de se donner naissance.
Pour enfanter de son âme.
Pour enfanter son potentiel.
LA GARANTIE DE LA REUSSITE C’EST QUOI
Si tu ne lâches pas, c’est sûr que tu vas réussir.
La garantie de la réussite, c’est la persévérance.
Ce n’est qu’une question de détermination.
La porte est fermée ?
Prie.
Frappe à la porte.
On ne te répond pas ?
Continue à rester devant la porte.
Sonne.
Sonne encore.On va t’ouvrir.
La Paracha de cette semaine aborde le sujet de la pureté et de l’impureté.
De nos jours, à quoi peut correspondre la notion d’impureté ?
Comment devenons-nous impurs ?
La réponse va sûrement vous surprendre…
L’impureté provient du questionnement.
Lorsque nous nous posons des questions dépourvues de buts constructifs, nous devenons impurs.
Qu’appelle-t-on ” questions dépourvues de but constructif ” ?
Il s’agit de questions qui ne nous permettent pas d’avancer !
TU N’ARRIVES PAS A FAIRE HITBODEDOUT? FAIS CA!
Rabbi Na’hman enseigne que lorsque nous parlons avec Hachem, nous empêchons les mauvais décrets de s’abattre dans le monde. Imaginez-vous!
La fin de la famine, la fin des guerres, la fin des tragédies en tous genres… LA FIN ! ENFIN!
C’est la raison pour laquelle nous avons à cœur de dialoguer avec Hachem : l’avenir du monde en dépend!
Une question se pose : comment faire lorsqu’on peine à dialoguer avec Hachem ?
La solution est simple !Tu as un cœur ?
Tu as une bouche ?Mets ton cœur dans ta bouche !
LE SIGNE QUE TU AVANCES? TU PARVIENS A DIRE: JE NE SAIS PAS!
Les gens croient que plus nous progressons vers Hachem, plus les questions trouvent leurs réponses.
Oh que non !
Plus nous progressons, plus nous nous exposons à des questions de taille.
Plus nous avançons, plus nous nous exposons à des contradictions.
C’est la raison pour laquelle plus la progression se fait sentir, plus il faut savoir être prudent dans sa façon d’appréhender la Torah.
Cet homme me regarda de la tête aux pieds puis m’interpella:
” Oh non… Pas ici quand même ! “
S’il est vrai que la présence d’un Rav avec Peot et chapeau est, à la gare de Caen, un fait assez rare et inattendu, la réaction de cet homme traduit un malaise social profond.
Et alors si nous sommes différents ? Pourquoi être dérangé par ma présence ? Pourquoi m’adresser une telle réflexion ? Pourquoi une telle méfiance ? La réponse est simple. Nous ne dialoguons pas assez !
” Je n’ai rien à vous donner. Rien. Ni argent, ni honneur, ni postérité. Tu peux rentrer chez toi ma chère Ruth. Toi aussi, chère Orpa. Vous êtes libres ! ”
Avez-vous deviné qui aurait pu prononcer ces paroles ?
Oui, c’est bel et bien Naomi. La suite, nous la connaissons.
Défiant toute logique, Ruth insiste et demeure auprès de Naomi. Tant mieux s’il n’y a rien à en tirer, je ne cherche rien à prendre, se dit-elle. A contrario, Orpa, elle, prend la tangente
La pierre angulaire du Am Israël réside dans le Chalom Bayit.
De toute évidence, garantir la paix au sein d’un foyer est un véritable défi. Les défauts chez le conjoint ne manquent pas et les remarques qu’on aimerait lui adresser face à ses attitudes qui nous déplaisent se comptent par dizaines…
Cependant, nous devons tous et toutes nous souvenir d’un point fondamental : ces remarques sont susceptibles d’être destructrices pour le bien-être du conjoint qui les prendrait pour des attaques personnelles.
AVOIR LA EMOUNA DANS LES CONSEILS!
Dans sa grande bonté, Rabenou nous a donné des conseils dont l’effet est celui de véritables médicaments.
Chaque conseil de Rabenou a des vertus guérisseuses… pourvu qu’on ait la emouna dans celles-ci !
C’est la raison pour laquelle on priera aussi pour avoir la emouna dans les vertus guérisseuses des conseils du Tsadik !
Vous lisez un Tikoun Haklali ?Magnifique !
Lorsque vous avez besoin de quelque chose, quelle est la première attitude que vous adoptez ?
Le premier réflexe à adopter, c’est d’ouvrir la bouche.
Non pour grignoter pour compenser le manque ou pour pallier l’angoisse, mais pour se connecter à Dieu!
Les outils ne manquent pas : la prière, la lecture de Tehilim, le dialogue avec Dieu et les Tsadikim… Vous avez l’embarras du choix !
LES 3 SEMAINES… CE N’EST PAS UNE PUNITION!
Aujourd’hui, en ce jour du 17 Tamouz, le Am Israël commémore plusieurs événements tragiques survenus à cette date, dont notamment la faute du veau d’or et la cassure des tables de la loi.
Or, il est absolument fondamental de se souvenir que malgré la teneur tragique de ces événements, la tristesse n’a pas de place dans nos cœurs et, d’une façon générale, dans notre vie.
Alors, dans ce cas, pourquoi la date du 17 Tamouz amorce-t-elle une période de 3 semaines de restrictions ?
Une personne m’a posé une question intéressante : est-il possible de connaître nos vies antérieures ? En d’autres termes, est-il possible de connaître son Guilgoul ?
La réponse, mes amis, est simple. Connaître sa vie antérieure ne présente pas d’intérêt. D’une part, si Hachem s’est gardé de nous révéler nos guilgoulim précédents, cela dénote une volonté de sa part de nous voiler cette information à bon escient. D’autre part, connaître nos vies antérieures aurait-il un impact positif sur notre vie actuelle ?
Cela n’est pas sûr !
Pour vivre la Torah, il ne suffit pas de connaître l’histoire juive ou la loi juive. La Torah, ce n’est pas un amas d’informations, un livre d’histoire ou encore un grimoire magique…
Prenons un exemple concret afin d’illustrer ce propos. Une personne connaissant le code de la route mais n’ayant jamais conduit est-elle apte à prendre le volant ? Non ! Car sa connaissance, bien que foisonnante et certainement très pointue, n’est que théorique. Si la personne en question prend le volant, sera-t-elle consciente du danger ? Aura-t-elle les réflexes adéquats ? Non !
Il en va de même pour la Torah.
COMMENT RABENOU NOUS REPARE-T-IL
Rabbi Na’hman est un expert en réparation des âmes, n’est-ce pas ?
Vous êtes-vous déjà demandé comment procédait-il ?
Dans une Torah, Rabbi Nathan explique l’un des procédés adoptés par le Tsadik pour nous réparer !
Curieux de le savoir ?
Lisez ceci…
Prenons un exemple concret.
Un individu lambda a fauté en consommant un aliment interdit. Pour le réparer, Rabenou va le placer dans l’obscurité, dans les mêmes conditions que celles qui l’ont fait fauter. Mais cette fois-ci, tout est différent !
Toutes les peines que nous éprouvons, toute notre tristesse, notre désespoir, notre colère même, proviennent du fait que nous ne parvenons pas à voir la main d’Hachem dans les événements difficiles qui jalonnent notre existence.
Il est de la nature de l’homme d’éprouver de tels sentiments négatifs lorsqu’il ne comprend pas son apparent triste sort.
Si les hommes comprenaient Hachem, si le pourquoi du comment nous était révélé, si la sagesse divine ne nous échappait pas, l’homme serait paisible, vivrait en harmonie avec les siens et n’en viendrait même jamais à fauter.
Je pensais que tout irait d’après ces plans.
Au final, et de façon inattendue, tout a pris une tournure différente.
Et alors ?
Ce n’est pas grave.
C’est la volonté d’Hachem !
Et tout ce qu’il orchestre est toujours pour le bien !Voici, mes amis, l’essentiel de l’attitude à avoir lorsque nos plans semblent échouer.
Comme dit l’adage : “L’homme planifie et Hachem rit”!
Qui peut prétendre diriger ce monde ?
POURQUOI LE TERME צדק COMPREND UN TERME SIGNIFIANT JUSTICE?
Quel lien y a t-il entre la justice et la charité ?
Tout semble opposer ces deux notions. L’une semble faire écho à la bonté, l’autre à la rigueur. Alors, pourquoi leurs sonorités se ressemblent-elles ? La langue hébraïque n’a jamais de hasard …
Chers amis, l’explication est la suivante. Donner de la Tsedaka, c’est rétablir la justice.
Avec tout ce qu’on entend chaque jour…
Avec toutes les épreuves personnelles que nous traversons nous-mêmes…
Avec tout ce quotidien harassant et cette pression qui nous phagocyte…
Comment se lever le matin, afficher son plus beau sourire ou tout simplement se sentir confiant et serein? Et bien, le conseil de Rabenou est tout aussi simple qu’efficace.
TU TRAVAILLES DANS UN JOB QUI N’EST PAS FAIT POUR TOI?
Tu as des compétences, des aptitudes, voire même un talent, totalement inexploités ?
D’une façon générale, tu as la sensation de vivre une vie qui ne te correspond pas ?
Et bien, c’est précisément cela, la Avoda Zara !
Oui oui, la Avoda Zara !
Explication.
LE JOUR OU TU SERAS PERSUADE D’ETRE QUELQU’UN DE BIEN
Le jour où tu auras espoir et foi en toi
Le jour où tu seras persuadé d’être capable
Ce jour là, aura lieu ta Gueoula personnelle.
La Gueoula personnelle, c’est ça. C’est pouvoir se lever le matin et se valoriser.
Malgré les défauts.
LA PREMIERE ETAPE C’EST LA PERTE DE REPERES
À un moment de ta vie, tu perds tes repères. Au début, la seule chose que tu sais avec certitude, c’est que ça ne va pas. En pratique, cela signifie que tu te sens étranger à absolument tout ce qui t’entoure. Tes amis, ta famille, tes collègues, ton quotidien… Tout semble entrer en décalage avec toi-même. À ce moment précis, deux options s’offrent à toi. Soit tu tombes dans le désespoir (hass vechalom) bien qu’il n’existe que dans ta tête…
Rabenou dit qu’il faut se coucher tôt. Alors on se couche tôt.
” On va regarder un film ? ” Non. ” On va faire une balade ?” Non. ” On va..? ” Non.
” Alors on fait quoi ? ”
Ce que Rabenou a dit de faire, c’est-à-dire prier Arvit et dormir. ” Mais j’ai pas sommeil !
“Alors allonge-toi dans ton lit et attends.
Nous sommes tous ici car nous avons une forme de sensibilité qui nous place en décalage avec la société.
Nous avons une sensibilité au mal qui nous pousse à être dérangés par des situations qui, a priori, ne dérangeraient pas un individu ” classique ”.
C’est grâce à cette ” acuité ” particulière au mal que nous avons connu Rabenou !
À présent, mettons-nous à la place des personnes qui ont un degré de sensibilité dit ” normal ”.
Pourquoi auraient-elles besoin de Rabenou, puisqu’elles fonctionnent normalement dans ce monde ? Quel est leur manque ?
Je me suis retrouvé sur les bancs de la fac de sciences économiques.
18 ans, paumé, sans trop d’idée d’avenir, et en faculté de sciences économiques.
Franchement, vous m’imaginez, moi, en sciences économiques ?
Heureusement, il y avait Jacky Ohayon, mon ami.
Moi, je passais mon temps à vagabonder et à jouer de la musique. Quant à mon ami Jacky, ce génie, il rendait mes devoirs et même mes examens !
C’est ainsi que les mois passèrent, allègrement.
Doucement.
Jusqu’à ce fameux jour. C’était vers la fin de l’année. Je me suis approché de Jacky et lui ai dit : ” Jacky, cette mascarade ne peut plus durer. Je dois partir d’ici. Ma place est ailleurs. ”
Ces personnes de notre entourage ne nous ont pas renvoyé une belle image de nous-mêmes. Et comme elles ont fait partie de notre entourage, nous avons longtemps cru leurs propos. C’est ainsi que nous avons longtemps eu une mauvaise image de nous-mêmes, alors que nous sommes toutes et tous des êtres fabuleux.
Pour bon nombre d’entre nous, nous n’avons pas vécu notre véritable identité, mais plutôt endossé le déguisement d’un personnage.
” Rav Ifrah, il faut absolument que je vous raconte ceci. Il y a quelques jours, un sentiment étrange m’a envahi. Comme si quelque chose de grave allait arriver à une personne de ma connaissance. Immédiatement, je me suis mis à lire le Tikoun Haklali sur le Tsioun de Rabenou pour celle-ci. Pourtant, ce n’est pas dans mes habitudes de lire pour d’autres ! Mais cette fois-ci, mon intuition était si forte que je n’ai pas pu me résoudre à m’en abstenir. Évidemment, je n’ai pas dit à la personne ce que j’avais ressenti, ni même que j’avais lu le Tikoun Haklali pour elle.
J’AI OUBLIE D’ACHETER LE VIN POUR CHABBAT…
Comment ?! Chabat rentre dans à peine 30 minutes ! Et tu sais bien que tout est fermé et que les voisins ne sont pas là ! C’est toujours comme ça avec toi. On te demande de faire une seule chose, une seule, et tu l’oublies. Regarde ce que j’ai fait, moi ! J’ai nettoyé, cuisiné, fais les courses, ai pensé aux activités des enfants… Décidément ! On ne peut rien te demander. ”
Cette scène vous semble familière ?
Fais-le une seule fois !
Une seule !
Vous savez ce qu’a dit Rabenou au sujet de son Seder Yom (choses à faire dans une journée) ?
” Si, dès le départ, je m’étais placé comme objectif de faire tout ça chaque jour de ma vie, je n’aurai jamais tenu ! ”
C’est alors que ce Bresleveur se tourne vers son ami et lui dit, la mine affectée par le désarroi : ” Je n’ai pas de quoi marier ma fille… ”
Plein d’empathie pour son ami, le second réfléchit et finit par répondre : “Tu sais quoi ? En face, il y a une Yechiva. Demande-leur de te donner le contact d’un de leurs donateurs !”
Aussitôt dit, aussitôt fait.
Et aussitôt demandé, aussitôt refusé par la Yechiva.
Mais impossible n’est pas Breslev.
C’est ainsi que le lendemain, cet homme se présente au même endroit, avec la même requête.
NOUS NOUS SERIONS BIEN PASSES DES YERIDOT
De ces moments de down dans lesquels on ne se sent pas bien.
De ces moments difficiles dans lesquels nous n’avons qu’une envie : rester au fond du lit toute la journée et ne pas affronter les obstacles.
Mais tout le ‘Hidouch de la ‘Hassidout, c’est de nous rappeler que tout le bien ne s’acquière que comme ça, grâce à la yerida !
À ce sujet, Rabenou explique que les montées et les descentes sont absolument nécessaires à notre bien-être.
La raison est simple : lorsqu’on approche d’une phase dite de ” montée ”, nous ne pouvons pas automatiquement nous l’approprier.
Ses frères ? Non.
Son père ? À peine.
Personne.
Personne n’a reconnu la grandeur de Yossef et n’a pris la mesure de l’intensité de ses rêves.
Pourtant, il s’agissait de Tsadikim !
Malgré cela, aucun n’a reconnu la grandeur de Yossef.
Le seul qui l’ait reconnu, oui le seul, c’est… Pharaon.
JE PRENDS CONSCIENCE DU BIEN QUI EST EN MOI
Nous accomplissons des choses si extraordinaires ! Vivre en Israël, s’occuper de ses enfants, être gentil, être honnête dans l’exercice de sa profession…
Alors, pourquoi ne sommes-nous pas fiers de nous ?
Pourquoi n’avons-nous pas le sentiment d’être accomplis ?
Pourquoi ne sommes-nous pas convaincus d’être des Tsadikim ? Parce que nous vivons dans une société qui cultive le culte de la perfection et que, de ce fait, nous croyons qu’Hachem attend de nous d’être des gens parfaits, sans la moindre zone d’ombre.
Or, Hachem n’attend pas de nous d’être parfaits.
A l’âge de 13 ans, Rabenou était une telle pointure qu’il avait déjà un Chamach (sorte de serviteur).
Ce dernier, qui répondait au prénom de Rabbi Chimon, était si fidèle et si dévoué à son maître qu’un jour, il lui présenta une requête.” J’aimerai aussi vous servir dans l’autre monde.
Consentissez-vous que je vous serve aussi là-bas, afin que je puisse avoir ce mérite ? “
TRANSMETTRE LES VALEURS DE LA TORAH
Pourquoi a-t-on du mal à transmettre les valeurs de la Torah? Qu’a donc notre jeunesse?
Laissez-moi vous répondre à cette question.
La jeunesse n’a rien à voir avec cela.
Le problème, ce ne sont pas les élèves. Ce sont les enseignants.
Les enseignants sont-ils suffisamment imprégnés de ce qu’ils enseignent ? Les enseignants incarnent-ils les valeurs qu’ils veulent transmettre ?
” Après 120 ans, je n’ai pas peur de donner des comptes concernant l’utilisation de mon temps. J’ai fait bon usage de chaque minute de ma vie. La seule chose dont j’ai peur, c’est de ne pas avoir assez servi Hachem avec Temimout ”.
Quelle belle parole que celle-ci, prononcée par Rabbi Nathan en personne !
Quelle profondeur !
La Temimout.
L’intégrité.
La simplicité.Voici ce qui manque sans doute le plus à notre génération.
Rabenou nous a ordonné de faire un Krouz !
Hein ? Un Krouz ? Kezako ?
Un Krouz est une grande annonce destinée à diffuser un message. Une sorte de Oyé Oyé avec trompettes!
Et pour quelle raison Rabenou a-t-il ordonné de faire une telle annonce ? Pour dire au monde entier qu’il fallait se rendre à Ouman à Roch Hachana ! Pour prévenir le monde entier que l’avenir du monde dépend du Ouman Roch Hachana !
Pour que le monde entier prenne ses responsabilités et se rende chez le Tsadik…
C’était il y a 30 ans. Mon ami monsieur Benchaya venait de faire son alya depuis Aix-les-bains. A l’époque, les examens d’équivalences pour faire reconnaître le diplôme de dentiste étaient si difficiles à valider que certains candidats passaient 5 ou 6 fois les examens avant d’obtenir le droit d’exercer. Certains changeaient même de voie professionnelle, tant ils ne supportaient plus faire à ces échecs répétés.
Savez-vous ce que fit mon ami Benchaya ?
La seule chose que nous pouvons dire avec certitude, c’est ” je ne sais pas ”.
Et puisque nous ne savons pas…
Puisque ce monde est plein de mystère…
… à nous de nous livrer entre les mains de celui qui sait !
Et qui sait ?
Qui saura, comme disait la chanson !
Qui sait ce que nous avons traversé dans tous les Gilgoulim précédents ?
Il travaille extrêmement dur pendant toute la journée.
Son travail est médiocre, pour ne pas dire absolument déplorable.
Il vit dans la pauvreté.
Il est la risée de tout le quartier.
Mes chers amis, je vous présente notre héros du jour !
Vous l’avez reconnu ?
Il s’agit du cordonnier qui fait des chaussures à 3 coins !