Se connecter au Tsadik
Voici un magnifique enseignement.
Dans Le Conte du Baal Tefila, Rabenou raconte l’histoire d’un couple royal dont l’enfant a été perdu. Nos sages expliquent que la plus grande perte chez l’homme, c’est ce bébé qui sommeille en lui. Chacun porte en soi un enfant intérieur : une voix pure, authentique.
Cette voix est celle de l’idéal de l’homme, de son besoin de vivre déconnecté des choses futiles et artificielles.
Ce bébé intérieur, nous devons en prendre soin. Nous devons le protéger des attaques d’Amalek, l’éloigner des influences qui pourraient le détourner de sa véritable nature.
Je me souviens encore des paroles du Rav Levi Itshak lorsque l’on vint lui parler d’un Kolel nocturne. Un jour, quelqu’un lui raconta qu’un Kolel avait ouvert de Hatsot jusqu’à l’aube, où des hommes venaient étudier en échange d’une bourse. Rav Levi Itshak s’exclama alors :
“Ce moment est si intime ! C’est l’instant où l’on se tient face à Dieu, où l’on se connecte aux Tsadikim… Pourquoi en faire une réunion collective ? Et pourquoi recevoir un salaire pour cela ?”