Pourquoi fautons-nous?
Vous êtes-vous déjà vraiment posé la question ?
Vous êtes-vous demandé pourquoi nous fautons ?
Nos erreurs viennent de notre difficulté à s’adapter au rythme (très accéléré) du temps !
Notre course contre la montre nous contraint à des réactions impulsives. Ce sont elles qui nous conduisent à la faute…
C’est pour cela, dit Rabbi Naḥman, que la faute est liée au temps.
Et c’est précisément là que se révèle la grandeur de Yom Kippour.
Pourquoi ce jour possède-t-il une force si extraordinaire pour purifier tout le peuple d’Israël ?
Parce que Yom Kippour est au-dessus du temps.
Dans le Kodesh HaKodashim, le Saint des Saints, le temps n’existe pas.
C’est étrange à concevoir, presque inconcevable… et pourtant : dans ce lieu, les lois ordinaires de l’espace et du temps n’existent plus.
Alors, si les fautes dépendent du temps…
que se passe-t-il lorsque le temps se suspend ?
Elles perdent leur force, leur poids, leur prise sur nous.
C’est dans cet espace hors du temps que le Cohen Gadol peut se tenir devant Hachem et demander que notre ardoise de fautes soit effacée.
Ce principe se retrouve aussi au cœur de la techouva.
Nos Sages enseignent qu’Hashem a créé la techouva avant même la création du monde, donc avant l’apparition du temps.
Conséquence : les fautes peuvent être expiées…
Le Chabbat fonctionne selon ce même schéma.
Pourquoi dit-on que le Chabbat a la capacité d’effacer les fautes de la semaine ?
Parce que le Chabbat est au-dessus du temps…
Ainsi :
- Yom Kippour,
- le Saint des Saints,
- la techouva,
- et le Chabbat
partagent tous ce même secret : ils ouvrent une brèche vers une dimension où le temps se suspend.
Et dans cette ouverture — hors du tumulte, hors de la dispersion — la purification devient possible.
