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Paracha Vayera

VAYERA

Au premier verset notre Paracha il est écrit au sujet d’Avraham Avinou: «L’Eternel lui apparut dans les plaines de Mamré alors qu’il était assis à l’entrée de la tente dans la chaleur du jour».

Rabbi Nathan nous apprend que l’entrée de la tente symbolise la porte de la sainteté. Lorsqu’une personne désire franchir cette porte, les forces de l’impureté se renforcent. Plus nous nous rapprochons de cette porte, plus les forces du mal se déchaînent contre nous si bien que beaucoup s’y sont trouvés et ont fait malheureusement demi-tour. Avraham Avinou, malgré son état de faiblesse puisqu’il venait de faire la « Brit mila » et malgré la chaleur du jour, ne se découragea pas et s’assit à l’entrée de la tente.

« La chaleur du jour » fait allusion à la chaleur des désirs de l’homme qui le détournent du droit chemin. La chaleur qui provient du soleil symbolise également la connaissance théorique qui souvent par sa logique éloigne l’homme des Tsadikim et donc de la porte de la sainteté.

Plus un homme est éloigné de la vérité, plus il est éloigné de D.ieu. Au contraire, plus un homme s’attache à la vérité, incarnée par les Tsadikim, plus il sera proche d’Hachem. Cependant pour accéder à cette vérité l’homme devra traverser à l’instar d’Avraham Avinou de nombreuses épreuves concernant son libre arbitre. Nombreux furent ceux qui s’intéressent à Rabbi Nahman et qui furent détournés par des paroles de soi- disant érudits en Torah : « Breslev  c’est dangereux, c’est un mouvement contesté, cela ne réussit vraiment pas à tout le monde, etc… » Et malgré leur intérêt pour le Tsadik, ces gens restèrent sur le pas de la porte de la sainteté et ne purent jamais goûter aux délices d’une Torah de vie connectée au Tsadik.

Cependant celui qui ne se laisse pas prendre au piège de la logique et des plaisirs de ce monde, et pense au but éternel ne se fera pas tromper. Il attendra de nombreux jours derrière la porte des Tsadikim sous la chaleur du soleil quand bien même on ne le laisse pas rentrer jusqu’au jour où du ciel on aura pitié de lui.

« Avraham leva les yeux puis vit trois hommes qui se tenaient debout près de lui et  courut à leur rencontre ». Cette course d’Avraham Avinou nous montre l’élan et la joie qu’il eut afin de réaliser la mitsva de recevoir des invités. En effet, celui qui est conscient que ne restera de ce monde ni richesse, ni honneur, ni plaisir, mais seulement le bien qu’il a accompli, ne pourra que courir avec joie vers des actions éternelles dont  la lumière l’accompagnera dans le monde futur. 

Rabbi Nahman déclara que la joie dans le service divin constitue la principale arme afin de briser les écorces qui nous empêchent d’accéder à la sainteté. 

Que nous puissions fuir la logique trompeuse de ce monde afin de s’accrocher à la vérité des Tsadikim qui procure la joie et la force de surmonter les obstacles qui se dressent devant la porte de la sainteté et ainsi avoir le privilège de rentrer dans la tente où sont assis ceux qui malgré les épreuves ont cru que le désespoir n’existe pas.

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