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Paracha Michpatim- Enseignement Breslev

Paracha Michpatim- Enseignement Breslev

Au début de notre Paracha on parle des lois concernant l’esclavage d’un homme juif. Ce dernier se vend lui-même, il est donc volontaire. Il devra rester 6 ans esclave puis il sera libéré la septième année. Cependant s’il aime sa condition d’esclave alors on lui percera l’oreille et il aura un statut d’ «esclave pour toujours» bien qu’à la fin de la quarante- neuvième année (le jubilé) il sera libéré.

Nous savons tous que la Paracha possède un lien étroit avec l’actualité. Cette semaine, on nous annonce en Terre sainte, que tous ceux qui ne seront pas vaccinés ne pourront plus avoir accès aux centres commerciaux, aux restaurants aux salles de sports ainsi qu’aux espaces culturels. De plus, on donne le droit aux employeurs d’interdire l’accès à leurs places de travail aux non-vaccinés. Et on a déjà prévenu les vaccinés qu’ils devront se faire vacciner tous les six mois. Jusqu’à quand? Jusqu’à peut-être la fin de leur vie. Comme l’esclave qui s’est vendu intentionnellement pour le restant de ses jours, le vacciné
volontaire risque de devoir se faire vacciner pour une période indéterminée.

Rappelons-nous également qu’à une triste période de notre histoire il était écrit sur les restaurants «interdits aux Juifs et aux chiens». Cela devrait nous faire réfléchir bien qu’aujourd’hui les chiens ne soient pas concernés par la nouvelle discrimination… La liberté de l’homme de choisir et de disposer de son corps n’a pas de prix. Ou peut-être que oui, celui de ne pas devenir un esclave de la consommation et de l’argent. Si nous devons perdre notre travail, perdre l’accès aux loisirs, peu importe, tant que l’on ne nous
perce pas l’oreille pour montrer à la face du monde que nous ne nous sommes pas vendus.
Ne cédons pas à la pression, à la peur, Hachem ne nous abandonnera pas et nous ne serons pas réduits à être les « cobayes » de l’humanité.

La Torah nous apprend que c’est parce qu’un juif cède à la pression financière qu’il en vient à se vendre comme un esclave et c’est parce qu’il aime son nouveau statut qu’il sera considéré comme un «esclave pour la vie». Si déjà un homme s‘est vendu, la Torah nous prévient qu’il ne devra pas se complaire dans cette situation. A la septième année, il pourra sortir. Rabbi Nathan nous apprend que cette septième année représente la notion du Shabbat et de la Emouna.

En effet, seule la Emouna dans Hachem et dans le Tsadik Rabbi Nahman pourra nous faire tenir face aux diverses pressions d’Amalek. On s’aperçoit de nos jours que la grande majorité des hommes de pouvoir, peu importe qu’ils soient religieux ou non, se sont vendus au système de l’argent et vendent avec eux le Peuple Juif.

Comme il est écrit à la cinquième montée de la paracha : « Et tu ne prendras pas un cadeau d’un corrupteur car le cadeau des corrupteurs aveugle les clairvoyants ». Rachi précise que même un érudit en Torah qui prend un cadeau d’un corrupteur, son esprit en deviendra confus, il oubliera son étude et la vision de ses yeux s’obscurcira.

Lorsqu’un Sage de Torah reçoit un cadeau d’un corrupteur peu importe que ce soit pour lui ou pour sa communauté, il n’a plus l’aptitude de trancher la Loi dans des domaines où le corrupteur l’influence. Et à plus forte raison si le corrupteur le menace de le couper de futurs subsides.
Comme l’avait prédit Rabbi Nahman dans le conte du Baal Tefila, la grande épreuve de la fin des temps ne sera rien d’autre que l’argent.
Qu’Hachem nous donne la force de ne pas nous vendre, même un seul instant, comme esclave de l’argent. Que nous puissions ne pas nous faire corrompre avec des privilèges quelconques et que le seul passeport qui nous intéresse soit le passeport pour la vie.

Qu’Hachem protège son peuple de tous ceux qui veulent le vendre comme « cobaye » ou comme tout autre esclave des temps modernes.

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