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Paracha Bechala’h- Enseignement Breslev

Paracha Bechala’h- Enseignement Breslev

Notre Paracha relate la sortie d’Egypte et la traversée de la mer Rouge. A sa première montée au dix-neuvième verset il est écrit : « Et Moshé prit les ossements de Yossef avec lui… ».

Le Zohar nous apprend que la délivrance d’Egypte fut principalement réalisée par le mérite des ossements de Yossef que Moshé emmena avec lui lors de la sortie d’Égypte. Rabbi Nathan rapporte que cet enseignement du Zohar souligne la nécessité d’aller se recueillir sur les tombes des Tsadikim et particulièrement sur celle du Tsadik de la génération. Comme le témoigne Rav Avraham ben Rav Nahman, le cercueil de Yossef était l’équivalent à l’époque de Moshé Rabénou, de la sépulture de Rabbi Nahman aujourd’hui. En effet, celui qui se rend sur la tombe de Rabénou à Ouman revient à la source de son âme et ainsi découvre en lui un potentiel nouveau qui lui donne la force de sortir de son exil mental et spirituel à la manière du Peuple juif qui sortit d’Égypte grâce aux ossements de Yossef.

Même quand le Tsadik quitte physiquement ce monde, il continue à œuvrer pour la réparation des âmes du fait que les six cents milles âmes du Peuple juif sont incluses en lui. Le Ari zal a enseigné que l’âme du Tsadik ne quitte pas l’endroit de sa tombe et que sa lumière éclaire le monde entier. Lorsqu’on vient se recueillir sur la tombe du Tsadik se réveille en nous l’envie de revenir vers Hachem.

Les premiers versets de notre Paracha font allusion au détour dans le désert que le peuple a du entreprendre avant d’arriver en Erets Israël. En effet, Hachem ne les a pas fait passer directement par la région de Gaza, ce qui aurait été un chemin beaucoup plus court. Au lieu de cela ils passèrent quarante années à errer dans le désert. Tous ces détours ont été faits pour purifier le Peuple juif afin de lui permettre de rentrer en Erets Israël, qui représente la sainteté. Rav Avraham ben Rav Nahman dit que toute la route que l’on marche pour aller au Kotel répare l’alliance. De la même façon chaque pas que nous entreprenons vers le Tsadik purifie notre esprit. Rav Moshé Binenchtok, breslever depuis plus de cinquante années confia que ce qui l’avait le plus rapprocher de Rabbi Nahman était les cinq années où il marchait chaque Shabbat matin plus d’une heure du quartier de Ramot (nord de Jérusalem) jusqu’à

Méa Chearim (centre de Jérusalem) juste pour aller attraper quelques paroles de Rav Levy- Itshak Bender sur les contes de Rabbi Nahman durant le Kidoush du Shabbat matin à la synagogue Breslev. Chaque effort que l’on fait pour se rapprocher spirituellement ou physiquement du Tsadik ouvre un petit peu plus la Mer Rouge qui nous sépare de la sainteté.

Rabbi Nathan écrit qu’aussi longtemps qu’un homme s’efforce de se rapprocher du Tsadik Rabbi Nahman en le cherchant, il a l’espoir, quel que soit son état de destruction, de revenir complètement vers Hachem. Il rajoute que, par la force du Tsadik véritable, un homme éloigné de D.ieu peut réparer par l’accomplissement d’un seul comportement qui donne du plaisir à Hachem ce qu’il n’aurait jamais pu réparer durant toute sa vie en fréquentant d’autres Sages.

Cette Paracha nous apprend que ce n’est qu’avec la force du Tsadik qu’on sort de tous les exils qu’ils soient physiques, mentaux ou spirituels.
Que nous puissions marcher sur les pas de Rabbi Nahman que ce soit en direction d’Ouman,
de la Terre d’Israël ou du Kotel et ainsi participer à la grande marche qui sortira le monde entier de l’exil du mensonge, de la peur ainsi que de la tristesse.

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