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On est content d’être ce qu’on est

On est content d’être ce qu’on est

Je vous propose un petit sondage.
Lorsque Rabbenou nous enseigna qu’à la fin des temps,
un déluge d’hérésie s’abattrait sur le monde, à quoi pensez-vous qu’il faisait référence ?
Au fait que les gens ne croiraient plus en Dieu ?
Au fait que les gens ne croiraient plus dans les Tsadikim ?
Et bien non !


La plus grande hérésie, c’est de ne pas croire en soi…
En réalité, par ses paroles, Rabenou avait compris que plus les années passeraient, plus la tendance serait à la perfection. Rabenou avait compris qu’à la fin des temps, la cordonnerie et la simplicité seraient décriées au profit d’une soit-disant sofistication aux allures factices et artificielles.
Regardez donc autour de vous. Comment avoir confiance en soi lorsque les publicités et les réseaux sociaux nous vendent du rêve, bien que totalement faussé, et que nous sommes imparfaits de nature ?
Hélas, cette réalité se retrouve aussi dans le milieu spirituel. Qu’il est aisé de croire qu’Hachem attend de nous d’être parfaits dans notre service divin alors que la simplicité et l’authenticité sont les maîtres mots de la pratique des Mitsvot.


C’est la raison pour laquelle nous devons être reconnaissants d’être dans la Yechiva de Rabenou. Ici, nous ne sommes pas des super héros surfaits au service divin reluisant et faux, mais des cordonniers imparfaits et joyeux. Ici, on sait qu’on est loin du compte mais que l’essentiel c’est d’être là, car Dieu nous aime tels que nous sommes.


Ici, on est content d’être ce qu’on est. Ici, on mange un peu de matsa dans la simplicité et on s’en réjouit. Ici, on lit un peu de Tehilim et on est content. Ici, on est heureux de faire peu et avec joie, plutôt que de faire grand et faux !

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