Nous sommes attachés à Rabénou
Lorsqu’une personne est malade, celle-ci se rend chez le médecin, prend son conseil, s’empare de l’ordonnance et s’en va. Ce qui l’intéresse, ce n’est pas le lien avec le médecin, mais uniquement le remède.
Or, avec le Tsadik, c’est tout l’inverse : ce qui importe le plus, ce n’est pas seulement le conseil, mais le lien avec celui qui le donne.
Prenons un exemple. Lorsque nous faisons hitbodedout, nous en ressentons les fruits : nos charges s’allègent, notre confiance en Dieu augmente et nous voyons des délivrances concrètes se dérouler sous nos yeux.
Mais en réalité, si nous faisons hitbodedout, c’est parce que Rabbi Na’hman nous l’a enseigné. Tous les conseils que nous suivons, nous les mettons en pratique parce que lui les a transmis.
D’ailleurs, si vous avez le mérite de faire hitbodedout chaque jour, prenez un moment pour dire : « Je fais cela parce que Rabénou l’a enseigné. »
À ce moment-là, la hitbodedout devient bien plus qu’une prière personnelle : elle devient un lien direct avec le Tsadik. Et c’est cela, le véritable secret.
Tout simplement parce que plus nous sommes attachés à Rabénou, plus notre vie est guidée.
À Breslev, le but n’est pas simplement d’appliquer de bons conseils pour réussir sa vie (même si ces conseils sont précieux).
Le but, c’est que ces conseils soient un chemin qui nous ramène vers le Tsadik.