Ne pas se laisser avoir

Dans la paracha Vayetsé, la Torah nous décrit en détail l’attitude d’Essav envers Yaakov. Et si la Torah s’attarde sur ces détails, c’est bien pour nous transmettre un enseignement.
La klipa d’Essav est une force qui cherche à dérober, à détourner. Elle représente ces pensées qui s’infiltrent doucement dans notre esprit, avec une apparence d’innocence.

Souvent, elle se présente sous les airs d’une victime d’injustice. Elle murmure par exemple : « Les Palestiniens ont été contraints de commettre les massacres du 7 octobre ; toutes les souffrances qu’ils ont endurées les y ont poussés. »

Elle se déguise ensuite en défenseuse des opprimés, en championne des droits de l’homme :

« S’ils avaient leur propre État, cela ne serait jamais arrivé. Tout être humain doit être respecté tel qu’il est, sans distinction de genre ou d’origine. »

Ainsi la klipa inverse les rôles, transforme des actes violents en tragédies à excuser, et présente des criminels comme de pauvres martyrs. Voilà sa ruse.

Parfois encore, la klipa se pare d’intelligence et de sagesse. On peut penser aux Maskilim, figures de la Haskala : de grands auteurs, de grands poètes, des érudits admirés, des maîtres de l’éloquence… mais dont l’influence a conduit nombre de Juifs vers l’assimilation et l’abandon de leurs racines.

La Klipa revêt toujours une apparence qui la laisse s’infiltrer… à nous de ne pas se laisser avoir !

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