Le manque…
Ce doux vertige qui habite l’âme.
C’est lui qui nous pousse à rêver, à avancer, à créer… parfois même à changer le monde.
C’est lui aussi qui rend chaque chose précieuse, une fois qu’on la tient enfin entre nos mains.
Cette semaine, un message est arrivé jusqu’à moi :
« Rav, je vis bien en dehors d’Israël.
Je ne ressens pas le besoin d’y vivre…
Mais je sais que c’est une mitsva. Que faire ? »
Je ne dirai jamais à quelqu’un de franchir un pas aussi immense sans que son cœur en porte le désir.
Car sans désir, il n’y a pas de vie.
Sans soif, pas de quête.
Même le terme “envie” fait écho aux termes “en vie”.
Mais que faire, alors, quand le manque n’est pas encore là ?
Prier.
Demander à Hachem de creuser en nous un vide… assez profond pour accueillir le désir.
Demander qu’Il fasse naître en nous l’attirance, la conscience, l’élan.
Car tout commence…
Par un vide qui appelle.
Extrait du cours du 31.7.25