La puissance de Rabbenou

À première vue, lorsque nous nous réunissons pour une Sihat Haverim, cela peut sembler simple : quelques amis qui échangent des sourires, un Dvar Torah à partager, des livres à diffuser…
Mais en réalité, c’est un bouleversement silencieux des mondes.
Nous nous imprégnons, sans toujours le réaliser, de la parole du Tsadik — et ce souffle nous transforme en ses envoyés.

Ce qui est extraordinaire, c’est que malgré la grandeur de notre mission, il ne nous est demandé que peu de choses en apparence : s’asseoir, écouter, se laisser toucher.
Parce que le Tsadik, lui, fait le reste.

Lorsque j’ai débuté la construction du Michkan, nous n’avions pas un sou. Mais je me suis rappelée d’une chose essentielle : je travaille pour un “patron” dont les ressources sont illimitées.

Mon rôle ? Présenter la pureté du projet. Le reste — les fonds, les ouvriers, les moyens — Il le gère.

Et c’est ainsi qu’Hachem a mis sur notre chemin des ouvriers ukrainiens — non juifs — pour bâtir ce lieu.
Dès les premiers jours, nous avons compris… eux aussi étaient portés par le souffle du Tsadik.
Leur dévouement était hors du commun. Ils exigeaient la perfection, refusaient les approximations, même lorsque nous leur disions que c’était déjà “suffisant”.
De leur propre initiative, ils insistaient : “Ici, tout doit être luxueux. Il vous faut les meilleurs matériaux, peu importe le prix.”

Nous n’avions pas l’argent nécessaire.
Et pourtant eux, les non-juifs, insistaient, avec une exigence qui dépassait l’entendement.
Comme si une force supérieure les animait…
Et c’est exactement cela : le souffle du Tsadik.

L’argent pour acheter ces matériaux arriva de façon inattendue…

Nous sommes restés bouche bée…
Témoins émerveillés de la puissance de Rabenou.

× Whatsapp Breslev.fr