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Extrait du cours du 11.01.24
Rabenou disait qu’il attendait de nous que nous soyons comme des bêtes sauvages qui rugissent dans la forêt.
Cette expression signifie que Rabenou a de grandes exigences de ses élèves, et pour cause ! Le meilleur des professeurs est capable de former les meilleurs disciples.
Prenons l’exemple de Rav Shmouel Aïzik, l’un des élèves de Rabenou. Ce dernier avait acquis un tel niveau de spiritualité qu’il réparaît les âmes lorsqu’elles s’élevaient au ciel après 120 ans ! En outre, Rabbi Aïzik affirmait qu’il parvenait à s’élever chaque jour, sans qu’aucun jour ne soit synonyme de stagnation ou de régression. Quelle pointure !
A notre échelle, nous pouvons atteindre des niveaux extrêmement élevés en ce sens où nous pouvons donner le meilleur de nous-mêmes.
Car oui, nous sommes capables d’aller loin, pourvu que nous le voulions et pourvu que nous soyions persévérants !
Pour cela, à nous de procéder par étape. Au départ, attelons-nous à faire la volonté d’Hachem. Tâchons d’agir tel un salarié qui se comporte à carreaux car il a la responsabilité d’effectuer son travail pour ne pas s’attirer les foudres de son patron.
Par la suite, une fois cette etape achevée, nous faisons une magnifique découverte. Hachem n’est pas que notre patron, il est aussi…notre papa !
Or, pour un papa, nous n’en ferons jamais assez. En effet, sommes-nous en mesure de rendre à nos parents tout ce qu’il nous ont offert ? Jamais !
Par conséquent, l’objectif est de s’élever de façon à passer d’un service divin axé sur la discipline à un service divin axé sur l’amour. De toute évidence, l’amour n’entrave pas la discipline ! L’idée est que servir Hachem par l’amour nous permet de nous investir beaucoup plus que si on le servait uniquement en agissant comme un salarié qui n’a pas de réelle part dans la réussite de la société.
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