Être juif, c’est vivre des paradoxes
C’est d’un côté, faire face à une réalité condamnante et sans issue.
Et de l’autre, avoir l’assurance parfaite et totale que c’est précisément ainsi, dans l’obscurité la plus totale, que la délivrance prend forme.
Qui voit Mochey être jeté dans le Nil à l’âge de 3 mois ne peut pas croire qu’il sera le Machiah de la génération.
Qui voit Avraham marcher vers le Mont Moriah avec Yitshak, son seul fils de Sarah, ne peut pas croire un seul instant que le peuple juif existera.
Qui voit Yossef être vendu et jeté en prison ne peut pas s’imaginer un instant qu’il sera vice-roi.
Qui voit Loth s’enivrer et s’égarer ne peut pas croire qu’il sera l’ancêtre du Machiah.
Et pourtant…
Comme nous devons nous garder de formuler des conclusions hâtives ! Comme nous devons nous garder de désespérer lorsque les situations semblent perdues…
La prochaine fois que la réalité vous empêche de voir se dessiner la délivrance, rappelez-vous de ceci…