Ayez les bons réflexes !
Lorsqu’il était encore jeune homme, mon ami Sandler perdit son papa. Par voie de conséquence, sa maman fut contrainte de subvenir à leurs besoins. Lorsqu’arriva l’âge de se marier, Sandler s’inquiéta beaucoup pour son avenir. En effet, les parents de la kala qu’il aimait exigeaient que la famille du hatan achète une maison, afin d’assurer la stabilité financière du futur couple.
Bien que veuve, la maman s’engagea à fournir la maison. Sandler lui fit part de son inquiétude :
« Comment vas-tu faire ? Tu n’as pas cet argent ! »
Elle lui répondit :
« Ce n’est pas ton affaire, mais la mienne. Je vais au Kotel. Toi, continue ton quotidien. »
Sandler partit aux États-Unis. L’hiver y était rude, la neige tombait en abondance. D’un seul mouvement, il glissa, se cassa la jambe et se retrouva hospitalisé.
Alors que ce dernier était allongé dans sa chambre d’hôpital, un homme de passage fut attiré par son apparence de hassid. Intrigué, il engagea la conversation avec Sandler, qui lui raconta son histoire, depuis ses fiançailles jusqu’à son hospitalisation.
Contre toute attente, l’homme sortit un chèque… et lui offrit la somme nécessaire pour acheter la maison.
La réalité se crée par la parole.
J’ai besoin de me marier ? Je prie.
J’ai besoin de réussir l’éducation de mes enfants ? Je prie.
J’ai besoin de parnassa ? Je prie.
J’ai besoin de chalom bayit ? Je prie.