Ashrenou, ma tov helkenou !

Cette expression si chère aux Breslev n’est pas qu’un simple cri de gratitude envers notre maître. Elle est bien plus profonde : c’est la prise de conscience que, peu importe nos zones d’ombre, la réparation est en marche.

Elle nous rappelle que le désespoir n’existe pas, même lorsque tout semble s’assombrir et qu’aucune issue n’est proche.

Même si nos comportements restent inchangés, même si aucune amélioration ne se fait sentir dans nos actes, même si nos bonnes résolutions semblent se briser…

Rien que le fait de savoir qu’un Tsadik d’une telle envergure existe, et que nous avons le privilège d’être ses élèves, est en soi un cadeau inestimable.

Regardez ce qui occupe l’esprit du reste du monde : le terrorisme, l’économie, le football… Alors que nous, nous faisons partie de cette poignée d’âmes privilégiées qui ont accès à ce club intime, ce cercle restreint de ceux qui savent que Rabbénou existe et que le monde n’est pas voué à sa perte.

C’est une chance inouïe d’adhérer à cette conscience et d’attendre, avec patience et confiance, que la porte s’ouvre.