A méditer
En 1789, Dieu a été mis à la porte de la France.
Et aujourd’hui… rien n’a changé.
Souvenez-vous.
Nous sommes au sixième jour de la Création. Adam et Hava mènent une existence paisible au Gan Éden, baignés dans la lumière divine. Tout leur est donné, tout est parfait, tant qu’ils vivent connectés à Dieu. Mais voilà qu’entre en scène le serpent. Avec une ruse sans égale, il insuffle à Hava l’idée qu’en goûtant au fruit défendu, elle deviendra cultivée, éclairée, indépendante. Elle n’aurait plus besoin de Dieu. Elle pourrait exister « par elle-même ».
Cette tromperie originelle est à la racine de toute l’histoire de l’humanité. C’est le poison subtil qui se transmet de génération en génération : croire que l’homme peut se construire, se développer et même s’élever… tout en se coupant de son Créateur.
Or, que s’est-il passé en France à la Révolution ? Exactement la même chose. Le discours du serpent a simplement changé de costume. On ne parle plus de fruit défendu, mais de liberté, d’égalité, de fraternité. De raison, de progrès, de savoir. Les idéaux sont nobles, certes, mais ils ont été érigés en absolus en effaçant Dieu de l’équation. La culture, la science, la philosophie sont devenues des divinités de remplacement.
La France a ainsi ouvert la voie au monde entier en instaurant une société laïque : une société où l’homme se proclame libre, mais où la liberté se définit avant tout comme une émancipation de Dieu. Le langage a changé, mais le message est resté le même : « Tu peux être ton propre maître, tu n’as besoin de rien ni de personne au-dessus de toi. »
Et c’est là le grand malentendu.
Car le savoir, la culture, la philosophie, la science sont des trésors. Mais détachés de Dieu, ils deviennent des armes à double tranchant. Ils nourrissent l’orgueil, l’illusion de toute-puissance, la croyance qu’on peut bâtir un monde sans le Créateur.
Si seulement les sociétés comprenaient que leurs idéaux sont magnifiques en essence ! Que liberté, égalité et fraternité sont de véritables lumières — à condition d’être reliées à la Source de toute lumière. Qu’il ne s’agit pas de remplacer Dieu, mais de vivre ces valeurs à travers Lui.
Car sans Dieu, ces idéaux s’épuisent. Ils deviennent des slogans vides, incapables de guérir l’âme humaine. Mais avec Dieu, ils reprennent vie, ils retrouvent leur véritable dimension : celle d’un monde libre, juste et fraternel, mais toujours connecté au Créateur.
À méditer…