Pourquoi le respect du Chabat répare-t-il nos fautes ?

Pourquoi le respect du Chabat répare-t-il nos fautes ?
Qu’y faisons-nous de si exceptionnel ?
Nous mangeons, chantons, prions à la synagogue… à première vue, rien qui semble particulièrement purificateur.

Et pourtant, durant le Chabat, nous entrons dans une autre dimension.
Nous nous connectons à l’infini.
Nous goûtons à une manière d’être différente, détachée de la petitesse et de la pression de la semaine.

C’est là que se trouve toute la clé de la téchouva.

Pour devenir justes, corriger nos défauts et affiner nos midot, il ne s’agit pas de lutter frontalement contre ce que nous sommes.

Il s’agit de goûter au bien.

Et ce bien, lorsqu’il est vécu pleinement, annule naturellement le mal qui est en nous.

L’objectif est d’atteindre un état de bien-être si évident que la tentation de fauter n’a plus de place.

Le bien devient si profond, si vrai, que le mal n’est même plus une option.

Voilà le véritable chemin du retour vers Hachem.
Non pas par des discours moralisateurs,
mais en faisant goûter à une réalité plus élevée.