Koulanou haverim

Rabénou n’a cessé de nous le rappeler.

Ce dont le Am Israel a besoin, c’est d’amitié.

On parle souvent de l’étude des textes de rabenou.
Pour que l’étude de la Torah du tsadik soit vivante, lumineuse, féconde, il faut que ceux qui étudient ensemble se respectent profondément, se soutiennent, se chérissent.

Là où se trouve l’amitié, se trouve le vrai.
En hébreu, vrai se dit ” amiti “. Ce terme fait écho au terme amitié !

Si, demain, quelqu’un vous propose de rejoindre un groupe d’étude mais qu’en dessous des sourires se cachent les tensions, les jalousies, les piques et les couteaux tirés… partez.

Parce qu’un endroit où les cœurs ne sont pas harmonieux est un endroit où le tsadik ne peut pas rester.

Même si les plus grands livres sont ouverts, même si les plus brillants cerveaux sont assis autour de la table, si l’amitié n’est pas là — le tsadik, lui, est déjà loin.

Breslev, c’est l’harmonie.
C’est la chaleur humaine.
C’est l’amitié sincère, sans rivalité.

Et sans hiérarchie.
Personne n’est plus, personne n’est moins.

Koulanou haverim.
Nous sommes tous amis.

Et c’est seulement ensemble, dans la vraie amitié, que la lumière du tsadik peut vraiment descendre.