Ne pas trop entrer dans les paradoxes

Avraham avinou est parti sacrifier son fils.
La suite, vous la connaissez.
Itshak n’a pas été sacrifié et nous en sommes les descendants.

La torah nous raconte qu’en chemin pour sacrifier Itshak, Avraham “vit l’endroit (du sacrifice) de loin”.

Nos sages expliquent que cet endroit correspond aussi à l’endroit où le Beth Hamikdach sera construit.

Ainsi, en voyant l’endroit, Avraham comprit qu’il aurait une descendance d’Itshak, et que ce serait elle qui construirait ce dernier.

Une question se pose : si Itshak n’a pas d’enfant et qu’il s’apprête à être sacrifié, celui-ci ne peut pas garantir de descendance ! Pourquoi Hachem envoie-t-il une telle prophétie à Avraham alors quil est en chemin pour tuer son fils, celui qui doit constituer sa postérité ?

N’est-ce pas paradoxal?

La torah nous enseigne quelque chose de merveilleux.

La force d’Avraham, c’est qu’il ne chercha pas à comprendre. Il ne se posa aucune question.
Avraham vit l’endroit “de loin”.
Il garda distance avec sa prophétie.

S’apesantir dans cette prophétie aboutirait a se perdre dans des raisonnements et, qui sait, en venir a ne pas sacrifier Itshak et ne pas respecter l’injonction dhachem. 

Nous aussi, nous devons agir de même.
Gardons notre temimout.

Veillons à ne pas trop entrer dans les questionnements.

A ne pas trop entrer dans les paradoxes.

C’est ainsi que les choses paradoxales et superbes se produisent!