Hanoucca approche à grands pas !
Le mot Hanoucca évoque le mot Hinoukh, l’éducation. Car Hanoucca est bien plus qu’une fête : c’est une école de vie. Elle nous rééduque, nous apprend à penser en Juifs, à nous réjouir du peu, comme cette petite fiole d’huile qui a suffi à déclencher une joie qui résonne encore aujourd’hui.
Il est intéressant de remarquer que Hanoucca est souvent associée à Pourim. Ces deux fêtes ont un point commun : elles sont messianiques, c’est-à-dire qu’elles subsisteront même après la venue du Machia’h.
Pourim représente la fête des temps troublés, où l’on ne distingue plus clairement Haman de Mordekhaï. Cette confusion se retrouve pleinement dans notre époque : certains personnages présentés comme rabanim s’avèrent être de véritables imposteurs, tandis que des personnes qu’on aurait tendance à juger trop vite sont en réalité de grands justes.
Aujourd’hui, tout est trouble et tout va trop vite.
Un concept apparaît et devient aussitôt dépassé.
Une théorie est formulée, et quelques jours plus tard, elle ne correspond déjà plus à la réalité.
Les professionnels de l’éducation en témoignent : chaque génération apporte des défis nouveaux, et les outils habituels ne suffisent plus à y répondre. Il en va de même pour le chalom bayit. Donner des conseils adaptés aux couples est devenu extrêmement complexe, tant les situations ressemblent à des énigmes inédites. Les modèles d’hier deviennent obsolètes en un clin d’œil.
C’est précisément pour cette raison que nous nous levons à ‘Hatsot.
Car c’est à ce moment-là que se dévoile la lumière du bon conseil.
C’est à cet instant que l’on se connecte réellement, et que l’on reçoit exactement ce dont notre âme a besoin.