Ce qui nous tient, c’est ce qu’on ne voit pas

Dans la vie, ce qui nous tient, ce n’est pas ce que l’on voit.
Ce qui nous tient, c’est ce qu’on ne voit pas.
Ce qui nous fait tenir dans les moments d’obscurité, ce sont les valeurs auxquelles nous sommes attachés.
Ce qui nous fait tenir dans les moments difficiles, que ce soit dans le couple, dans l’éducation des enfants, ou même dans le monde professionnel, ce sont les valeurs immuables auxquelles on ne veut pas déroger.

Prenons l’exemple du mariage.

Lorsque le mariage est une valeur reine à nos yeux, son maintien est notre priorité. Nous ressentons les difficultés liés aux aléas de la vie de couple, mais avons la détermination à préserver celui-ci envers et contre tout.

Ce qu’il faut renforcer, c’est l’importance que nous accordons à nos idéaux.

C’est notre conscience que le mariage est une valeur reine et que, sauf s’il y a un danger pour l’un des conjoints ou les enfants, tout doit être fait pour préserver le lien.

Dans notre génération, bien souvent, nous cultivons notre ego. Nous utilisons les idéaux immuables, comme celui du mariage, non pour ce qu’il représente en lui-même, mais pour notre propre développement personnel.

Les conjoints ne se marient plus pour Hachem, pour construire une famille, pour accomplir la Mitsva de batir un foyer, mais pour se bâtir eux-mêmes.
Pour s’épanouir eux-mêmes.
Pour se sentir heureux.
Pour leur propre nombril !

La conséquence est qu’au moindre hic qui leur demande de donner à l’autre moitié sans condition, les conjoints veulent rompre leurs liens.

” Je me débrouille mieux sans lui/elle.”
” Il/elle représente un poids. Pourquoi devrais-je m’encombrer ?

Oui, le mariage nous épanouit.
Oui, l’accomplissement des mitsvot nous rendent heureux.
Mais le but n’est pas de chercher uniquement un bonheur personnel !

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