Le faux self
Il nous arrive de bâtir des certitudes sur nous-mêmes,
comme des murs rassurants.
Nous croyons être faits pour telle profession,
nous imaginons que tel endroit saura nous rendre heureux.
Ces certitudes nous apaisent,
elles nous dessinent un cadre,
nous tracent une route.
Mais parfois, ces murs deviennent des frontières,
surtout lorsqu’ils sont faits des projections de notre entourage.
Car la vie qui nous traverse vient de notre âme.
Et l’âme ne connaît ni murs ni frontières :
elle est vaste, sans limite,
toujours en mouvement,
source intarissable d’énergie et de renouveau.
Plus nous allons vers le Tsadik,
plus nous retrouvons les éclats d’âme qui s’étaient égarés.
Alors, peu à peu, la connaissance de nous-mêmes se révèle,
pure et lumineuse,
comme si nous redevenions enfin ce que nous avons toujours été.