Les temps ont changé.

Autrefois, les hassidim ne se rendaient chez leur Rebbe qu’une ou deux fois par an. Quelques paroles entendues de sa bouche leur suffisaient pour servir Dieu avec ferveur pendant six mois, voire une année entière. Ces paroles n’étaient pas de simples mots : elles résonnaient comme des mélodies pénétrant le cœur et l’âme, éveillant une conscience durable.

Aujourd’hui, la réalité est bien différente. Comme l’explique le Rav Shechter : « Si, de nos jours, une parole de Torah parvient à maintenir notre conscience éveillée ne serait-ce qu’une heure, c’est déjà un exploit. »

Nous faisons face à un double défi : d’un côté, la parole de Torah semble moins chargée de divinité, et de l’autre, nous peinons à conserver notre attention et notre éveil spirituel.

La seule véritable solution pour contrer ce phénomène est de se lever à Hatsot. Car dans le silence de la nuit, nous recevons notre dose de médicament spirituel, celle qui nous permet de tenir toute la journée.

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