Une qualité rare et précieuse : l’humilité

Les plus grands Tsadikim se distinguent par cette qualité rare et précieuse : l’humilité. Alors que leur sagesse est profonde, leur conscience de leur petitesse face à l’infinité de la sagesse divine est sans égale.

Alors qu’il est un Tsadik Yesod Olam, Rabbi Nahman n’hésitait pas à dire : « Je ne sais rien ». Comment un homme de cette stature peut-il prononcer une telle affirmation ?

Et pourtant… c’est là toute la vérité. Nous ne savons rien. Même lorsque nous croyons comprendre, nous ne disposons que d’une minuscule étincelle de sagesse au regard de l’immensité divine. Les Sages du Talmud le rappellent clairement : « L’homme doit apprendre à dire qu’il ne sait pas. »

Accepter de ne pas savoir, c’est ouvrir la porte au renouvellement. Celui qui s’accroche à ses certitudes ferme son horizon. Il fige la vie, il empêche l’évolution, il coupe l’élan qui mène à la découverte. Savoir dire « je ne sais pas », c’est reconnaître que le monde est en mouvement, que chaque jour peut révéler une facette nouvelle de la vérité.

Et peut-être est-ce là un des plus grands secrets de l’espoir : tant que nous ne savons pas tout, tout reste possible.

Extrait du cours du rav du 13.8.25

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