Le plus important, c’est l’amitié

La question suivante a été posée au rav Ifrah.

Vivre en communauté (comme c’est le cas à la synagogue) implique nécessairement de se heurter à des dissensions. Que faire pour vivre en harmonie et préserver le chalom ?

Et bien c’est très simple. Il suffit de se souvenir que le maintien de l’amitié et du chalom prédominent tous les autres besoins.

Prenons un exemple concret, quoiqu’un peu loufoque. Imaginons qu’une personne doive amener de l’eau, qu’elle oublie de le faire et que, par voie de conséquence, l’assemblée manque d’eau. De toute évidence, cette dernière sera tentée de réprimander cette personne car ce manquement cause des désagréments ! Comment procéder ?

La règle est simple. Lorsqu’on souhaite reprendre une personne sur son attitude, nous devons nous interroger : mes paroles vont-elles provoquer un malaise susceptible de blesser la personne et la faire quitter les lieux ? Si la réponse est affirmative, on s’abstiendra de toute remarque. Si la réponse est négative (c’est le cas lorsqu’une personne est ouverte aux remarques et ne les prend pas personnellement) – on pourra discuter avec elle calmement et de façon agréable, sans la mettre dans l’inconfort, peut-être par le biais d’une tierce personne. On veillera à agir ainsi uniquement quelques jours plus tard, afin de ne pas adresser de remarque “à chaud” et de risquer de tomber dans la discorde.

Mes amis, comprenez bien quelque chose : le plus important, c’est l’amitié. La plus grande perte qui puisse avoir, c’est qu’un maillon quitte la chaîne. Pourquoi ? Parce que la présence de chacun est indispensable en ce sens où Rabenou l’a choisi.

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