L’importance de nos efforts

L’importance de nos efforts

Hachem nous l’a dit, et Il nous le répète sans cesse : ce qui compte avant tout, ce ne sont pas les résultats, mais nos efforts. Peu importe si le fruit de notre travail n’est pas immédiatement visible. Par “efforts”, nous entendons nos prières sincères, notre volonté de nous améliorer, même si le chemin semble interminable. Nous parlons de ces moments où nous nous battons pour rectifier nos défauts, d’un geste, d’une pensée, d’un mot, et de notre recherche constante d’étude pour grandir et purifier nos midot.

Il faut que nous nous le répétions, encore et encore, jusqu’à ce qu’il entre profondément dans nos cœurs : nous sommes ce que nous souhaitons devenir, et chaque jour nous devons tout mettre en œuvre pour y parvenir.

Pourquoi est-ce si difficile à accepter, si difficile à vivre pleinement ? Parce que, dans cette société, on nous a appris à chercher la perfection, à idolâtrer l’exploit spectaculaire, à courir après l’éblouissant “wow” qui se cache derrière chaque image.

Regardez les gratte-ciel de Dubaï, ceux de New York, ces géants de verre et de métal. Il est si facile de se sentir petit, insignifiant, presque invisible face à l’immensité de ces créations humaines. Et pourtant, le judaïsme nous enseigne que tout cela n’est que mirage, que ce n’est que vanité, que de la paille qui brûle.

Mes amis, souvenons-nous de ces paroles précieuses de Rabbi Nathan, prononcées il y a plus de 200 ans : ce peu de bien que nous accomplissons, aussi minime qu’il paraisse, est une véritable merveille, surtout dans ce monde où l’impureté semble déferler à chaque instant. Et aujourd’hui, plus que jamais, ces mots résonnent avec une clarté bouleversante : chaque petite étincelle de bonté que nous allumons, chaque geste sincère, est un trésor aux yeux de Hachem, un trésor d’une valeur inestimable.

Ne laissons pas le tumulte du monde nous faire oublier cette vérité profonde. Que nos efforts, aussi discrets soient-ils, réchauffent nos cœurs et illuminent notre vie. Parce qu’au fond, ce sont eux qui comptent vraiment.